Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ma vie et moi
Publicité
ma vie et moi
Newsletter
Archives
22 octobre 2020

tract "non-binaire"

 

Collectif Non-binaire - Tract2019 - cosigné par Ædelphes Caen & Rennes

Ce tract a été réalisé en 2018 et co-signé par Ædelphes Caen puis actualisé en 2019 (modifications mineures) et co-signé également par Ædelphes Rennes. Il a été distribué à l'Existrans 2018, à la marche des fiertés de Paris 2019 ainsi qu'à l'ExisTransInter 2019 et l'ExisTransInter Ouest 2019.

https://www.nonbinaire.org

 Il y a une revendication qui me tient spécialement à coeur:

Le libre choix des parcours de transition (médecins, hormones et/ou chirurgie) sans obligation de suivi psychiatrique.

C'est ce qui m'a toujours rebuté. Comment ai-je su que j'étais non-binaire ? Parce que c'est un psychiatre qui me l'a dit, il y a longtemps. Suite à mes nombreuses prises de drogue dure, j'ai fait une crise d'épilepsie. A l'hôpital, on m'a (lourdement) proposé d'avoir momentanément un suivi psychiatrique pour tenter de comprendre la raison de ma toxicomanie. J'ai donc vu un psychiatre durant 4 mois, deux fois par semaine. Au fil des séances, il m'a fait parler de toutes mes agressions qui m'ont poussé dans la drogue et il s'est révélé que j'avais des troubles identitaires. Le plus dur face au(x) viol(s), c'est l'indifférence de l'entourage. Aussi, mon psychisme a trouvé regugé dans la non-binéarité.
Ma transidentité a toujours été modérée. C'est plus une "tendance" qu'un profond désir de changer d'état civil. 
Mes amies trans sont doubles : mecs qui prennent des oetrogènes mais gardent leur sexe masculin. Ils sont obligés d'avoir un suivi psychiatrique car c'est encore considéré comme un trouble relevant de la maladie mentale. 
Personnellement je n'arrive pas à me prononcer clairement là-dessus. J'ai moi-même du mal ne plus ressentir de honte, mais je sais que mon homme m'accepte comme je suis. Quant à ma fille, il y a quelques années, au canada, elle m'insultait clairement parce que ses potes homophobes lui avaient fait lire certaines de mes interviews où je ne cachais pas ma non-binéarité et cela l'a troublée. Je le comprends, mais je ne lui ferai jamais de mal. Ce n'est pas parce qu'on est non-binaire qu'on est malsain. 

Publicité
Commentaires
Publicité