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ma vie et moi
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31 janvier 2021

debout

Je n'ai pas acheté ce livre par voyeurisme, mais parce que le sujet m'interpellait fortement. Et je ne suis pas du tout déçu. Bien au contraire, j'ai été profondément touché par ce récit. L'actrice rose mac gowan y raconte la misogynie qu'elle a subie tout au long de sa vie, de son enfance en italie aux plateaux hollywoodiens. Ce qu'elle raconte est effrayant, mais la cruauté existe et il faut en parler. Elle dénonce clairement le lavage de cerveau.  C'est un livre que j'ai trouvé sans fausses notes. Seule la toute fin m'a semblé être de la propagande, écrite en plein boum metoo.

Résultat d’images pour debout rose mcgowan


J'ai surligné de nombreux passages avec mon crayon afin de ne pas oublier certaines phrases clef. Je me suis énormément reconnu dans les passages qui traitent du viol. ça fait beaucoup de bien de lire ces mots, je me suis senti moins isolé, moins souffrant. Cela fait 20 ans que je souffre devant mon reflet parce que je vois une proie, un homme traumatisé par plusieurs agressions sexuelles et qui n'a pas eu l'occasion (ou le courage ?) de parler. Honnêtement, je suis pour le moment incapable d'extraire de moi ce pus qui s'est ancré en moi, ce poison invisible. Par contre, je suis en colère, comme rose mac gowan.Même si je suis un homme, j'ai vécu certaines situations "de condition féminine" et c'est extrêmement violent, pertubant. Perturbant, hum. Un euphémisme, tiens. Exemple typique de ce qu'on m'a mis dans la tête toute ma vie pour que ça devienne inconscient : ne te plains pas. L'homophobie est une forme de misogynie.
Voilà quelques phrases dans lequelles je me reconnais à 100% :


"Avec le recul, je me rends compte que je m'étais offerte à un type que je connaissais à peine. Même si j'avais énormément de colère en moi pour avoir été abandonnée, je comprends à présent qu'avec l'enfance que j'avais eue, j'allais naturellement vers l'amour qu'on voulait bien me donner. C'est comme ça qu'on plonge dans la spirale de l'échec. C'est comme ça qu'on perd le contrôle de sa vie. Voilà quelque chose qu'on n'évoque jamais quand on parle de maltraitance."


"Les gens pensent qu'on peut tourner la page. Mais le traumatisme, le viol, l'agression sexuelle, fige votre esprit, si bien qu'on a toujours l'impression que ça s'est passé la veille. C'est extrêmement dur de s'en débarasser, car une part essentielle de votre personne, celle qui fait de vous un tout, a été assassinée."


"Une agression sexuelle nous empêche de demeurer celle qu'on était et nous vole la possibilité de devenir celle qu'on aurait dû être. Nous autres victimes sommes réduites à un rôle que nous n'avons jamais demandé à jouer."


"Je ne pouvais empêcher les pleurs, les cauchemars dont je me réveillais en hurlant. Pendant longtemps, mon corps a continué à endurer des flash-backs."


"Identifier ce dont on ne veut pas est le plus important , car la réalité, c'est que nos rêves sont rarement à la hauteur de ce que l'univers peut nous offrir ; en connaissant les "non" on accède au "oui" et ce "oui" est plus estimable que ce vous avez pu imaginé. Si j'avais compris ça avant, ça m'aurait permis d'éviter les hommes dominateurs, manipulateurs et violents."

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28 janvier 2021

saint thomas d'acquin

Il est né le 28 janvier 1225 en sicile et mort en 1274 à priverno.
Il est considéré comme l'un des maîtres de la philosophie et de la théologie catholique. Il a été canonisé en 1323 par Jean XXII.

 

Il a tenté de concilier la philosophie d'aristote et la philosophie catholique. 

C'est à l'abbaye bénédictine de mont-cassin qu'il apprend, durant 9 ans, à écrire et à lire, notamment le latin et les rudiments de la grammaire.

Il rencontre les frères prêcheurs dont la vitalité l'attire.

 

De 1245 à 1248 il part étudier à la Sorbonne, sous le règne le louis IX. Il suit le maître albert le grand. 

De 1252 à 1245 il est bachelier biblique et commente le Livre des sentences de pierre lombard.

 

A 34 ans, il part en italie enseigner la théologie. Entre 1265 et 1268, il est envoyé à rome pour être maître-régent. Il entame la rédaction de la "somme théologique"  et ses commentaires sur artistote ('de l'âme').

 

Après avoir enseigné à paris, il est envoyé à naples où il forme de jeunes dominicains. 
Il meurt en 1273, après avoir vécu une extase pendant une messe. A partir de cet instant, il cesse d'écrire.

« Je vous reçois, ô salut de mon âme. C'est par amour de vous que j'ai étudié, veillé des nuits entières et que je me suis épuisé ; c'est vous que j'ai prêché et enseigné. Jamais je n'ai dit un mot contre Vous. Je ne m'attache pas non plus obstinément à mon propre sens ; mais si jamais je me suis mal exprimé sur ce sacrement, je me soumets au jugement de la sainte Église romaine dans l'obéissance de laquelle je meurs. »


Thomas d'acquin et le pape urbain IV

Sa philosophie s'intègre à une vision chrétienne, en prenant en compte la vie de la grâce, la création, l'existence de dieu et la rédemption.  Voici quelques points qui déterminent sa conception philosophique :

- la morale de thomas d'acquin est finaliste, en ce qu'elle voit un but suprême.La morale, parce qu'elle porte sur l'être humain, en tant qu'être composé d'âme et de corps, doit intégrer dans son chemin toutes les inclinations sensibles, toutes les passions, tous les amours, afin que l'Homme arrive à sa fin dans toute son intégrité : cette fin est le bonheur dans l'ordre naturel et la Béatitude dans l'ordre surnaturel.

-La connaissance intellectuelle humaine (cela ne vaut ni pour l'ange ni pour Dieu) est le fruit d'un processus cognitif d'abstraction qui conduit l'esprit humain de l'expérience sensible et matérielle à la connaissance immatérielle de l'intellect par la médiation de la connaissance sensible qu'il qualifie d'immatérielle.

-Thomas d'Aquin pose comme principe le respect de l'ordre rationnel, créé et voulu par Dieu pour permettre à l'Homme de connaître la vérité. Il distingue de ce fait raison naturelle et raison éclairée par la Révélation (Écriture et Tradition), théologie naturelle et théologie révélée

-La thèse de Thomas est que foi et raison ne peuvent se contredire car elles émanent toutes deux de Dieu ; la théologie et la philosophie ne peuvent donc pas parvenir à des vérités divergentes.

Mais thomas d'acquin est avant tout théologien, son objet principal est de soulever un coin du voile métaphysique qui cache Dieu à notre existence humaine.

27 janvier 2021

"have the courage to be disliked"

This really resonates with me. Taking a stand against the mainstream and the powerful requires great courage. I had to become okay with being disliked and misunderstood in order to help make a positive change to the status quo. Are you okay with being disliked? How do you deal with it? I’ve built up a defense system that I wish I didn’t have to have, but I do. I am soft, I am honest and I am brave. How do we keep these qualities protected and still survive to fight another day? That is the question

rose macgowan

27 janvier 2021

mauvais ressenti

Je ne me sens pas particulièrement bien en ce moment. J'ai un cuisant sentiment d'échec que je tente de mettre en parenthèse par la lecture, l'histoire. Même le sport ne m'aide pas à annihiler mon ressenti négatif. Seul mon homme arrive à me redonner le sourire par sa gentillesse. Je me mure dans le silence, je crois que j'ai honte de moi.

25 janvier 2021

conversion de saint-paul

Né tout d'abord sous le nom de Saul, il fut un pharisien qui persécutait violemment les chrétiens. Sa conversion est mentionnée dans les Epîtres et décrite dans les Actes des apôtres. Il choisit alors le prénom Paul. Dans sa lettre aux galates, il parle brièvement de sa conversion au christianisme :

« Frères, il faut que vous le sachiez, l'Évangile que je proclame n'est pas une invention humaine. Ce n'est pas non plus un homme qui me l'a transmis ou enseigné : mon Évangile vient d'une révélation de Jésus Christ. [...] Dieu m'avait mis à part dès le sein de ma mère, dans sa grâce il m'avait appelé, et, un jour, il a trouvé bon de mettre en moi la révélation de son Fils, pour que moi, je l'annonce parmi les nations païennes. » (Ga 1, 11-16).

 

« Comme il était en route et approchait de Damas, une lumière venant du ciel l'enveloppa soudain de sa clarté. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : « Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? ». Il répondit : « Qui es-tu, Seigneur ? — Je suis Jésus, celui que tu persécutes. Relève-toi et entre dans la ville : on te dira ce que tu dois faire ». Ses compagnons de route s'étaient arrêtés, muets de stupeur : ils entendaient la voix, mais ils ne voyaient personne. Saul se releva et, bien qu'il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien. Ils le prirent par la main pour le faire entrer à Damas. Pendant trois jours, il fut privé de la vue et il resta sans manger ni boire. Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie. Dans une vision, le Seigneur l'appela : « Ananie ! ». Il répondit : « Me voici, Seigneur ». Le Seigneur reprit : « Lève-toi, va dans la rue Droite, chez Jude : tu demanderas un homme appelé Saul, de Tarse. Il est en prière, et il a eu cette vision : un homme, du nom d'Ananie, entrait et lui imposait les mains pour lui rendre la vue ». Ananie répondit : « Seigneur, j'ai beaucoup entendu parler de cet homme, et de tout le mal qu'il a fait à tes fidèles de Jérusalem. S'il est ici, c'est que les chefs des prêtres lui ont donné le pouvoir d'arrêter tous ceux qui invoquent ton Nom ». Mais le Seigneur lui dit : « Va ! cet homme est l'instrument que j'ai choisi pour faire parvenir mon Nom auprès des nations païennes, auprès des rois et des fils d'lsraël. Et moi, je lui ferai découvrir tout ce qu'il lui faudra souffrir pour mon Nom ». Ananie partit donc et entra dans la maison. Il imposa les mains à Saul, en disant : « Saul, mon frère, celui qui m'a envoyé, c'est le Seigneur, c'est Jésus, celui qui s'est montré à toi sur le chemin que tu suivais pour venir ici. Ainsi, tu vas retrouver la vue, et tu seras rempli d'Esprit Saint ». Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles, et il retrouva la vue. Il se leva et il reçut le baptême. Puis il prit de la nourriture et les forces lui revinrent. »

Actes des apôtres, chapitre 9

 

Cette converstion a été représentée en peinture notamment par caravage.

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24 janvier 2021

jean-françois de sales

Il est né le 21 août 1567 en savoie et mort en 1622 à lyon.
Il fut nommé évêque de genève, proclamé saint et docteur de l'église, il renonce à tous ses droits de noblesse pour se consacrer à la foi chrétienne. C'est avec jeanne de chantal qu'il fonda l'ordre de la Visitation. Il fut l'un des théologiens les plus écoutés de son temps, notamment par henri IV et louis XIII. 
Il fut aussi un homme d'écriture en laissant derrière lui une importante oeuvre littéraire témoignant de sa vision.

 

A onze ans, il demande déjà devenir prêtre mais son père le destine à la magistrature et l'envoie étudier le droit à paris, où il apprend également le latin,l'hébreu, la théologie, la philosophie et la rhétorique.

Il est particulièrement intéressé par les écrits de thomas d'acquin, en se penchant sur la grâce et la prédestination. Cela crée en lui d'intenses angoisses durant dix semaines, ce qui le pousse à prier devant une statue de la Sainte Marie dans une église dominicaine et le délivre de ses peurs. A partir de là, il fait voeu de chasteté et mène une vie de prière et de pénitence.

 

En 1588, il obtient sa maîtrise mais continue ses études en italie, à padoue. Il demande conseil au père jésuite antoine possevin qui lui fait faire des exercices spirituels. Il s'intéresse beaucoup à la liberté humaine. Il refuse toute vie mondaine, préférant l'austérité et tombe gravement malade. De retour en france, à annecy, il revêt la soutane le 10 mai 1593.

 

La réforme protestante interdit à jean françois de sales de professer des messes en public. Il en reçoit l'autorisation en 1597. Il se distingue par sa finesse d'esprit lors de disputes avec les pasteurs protestants : "Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre (Matthieu 5:39). A la sortie du débat, François se fait apostropher : M. l'abbé, si on vous donne un soufflet sur la joue droite, quelle est votre rédaction ?Il répond avec humour : Je sais bien ce que je devrais faire, mais je ne sais pas ce que je ferais!"

 

C'est en 1608 qu'il écrit son oeuvre "introduction à la vie dévote". L'ouvrage traite notamment de la perfection et des vertus, tout en poussant l'homme à concrétiser son amour pour dieu.

Certaines personnes cherchent à salir sa réputation, un faussaire imite son écriture visant à informer le duc de nemours de ses mauvaises moeurs. Mais il est innocenté et ne tarde pas à jouir d'une réputation de sainteté.

 

En 1615, il rédige un autre livre "traité de l'amour de dieu" qui se destine aux soeurs de la Visitation.

Jean françois de sales fut un théologien qui exprima l'humanisme de son temps. Par sa rénovation spirituelle, il fut l'un des personnages principaux de la renaissance catholique du 17e siècle.

 

 

22 janvier 2021

gatsby

J'ai voulu comparer le film au livre. J'avoue avoir une nette préférence pour le récit des années 20. Francis scott fitzgerald l'a écrit en france et en avait fait lire le manuscrit à son ami hemingway. Je me souviens vaguement du film avec di caprio, une histoire de luxe et de passion. Un côté aventure façon hollywood. Mais le texte, lui, est beaucoup plus poétique, plus humain, plus fin. Le début est bourré d'humour cynique. En fait l'auteur décrit au vitriol la belle-époque insouciante des riches. Les noceurs, ceux qui brisent les objets et les êtres sans remords. La fin est poignante. Gatsby meurt seul, personne ne vient à son enterrement. Les gens l'ont mal jugé sans le connaître, seul le personnae principal a été au-delà des racontars absurdes qui circulaient sur gatsby. Voici quelques petites phrases que je pense garder en mon coeur :


"Dans la vie, il n'y a que des chasseurs et des proies, des actifs et des fatigués de tout"


"Ni le feu ni la glace ne peuvent venir à bout  de ce qu'un homme accumulera dans son âme ténébreuse"


"Pendant un moment éphémère et magique, l'homme a dû retenir son souffle  en présence de ce continent, plongé dans une contemplation d'esthète qu'il ne comprenait ni ne désirait, nez-à-nez pour la dernière fois dans l'histoire avec quelque chose proportionné à sa capacité d'émerveillement"


C'est l'histoire d'un rêve. L'histoire de l'Ouest américain, aussi, une sorte de western moderne et sauvage qui prend les airs de new-yorkais polissés, hypocrites et bourrés de préjugés (racistes notamment).

21 janvier 2021

comment voyager demain

 

 

19 janvier 2021

spectacle bientôt fini ?


Parfois, il m'arrive de consulter sur internet des vidéos montrant des spectacles de danse...catastrophiques !! Non pour en mémoriser les erreurs, bien entendu, mais plutôt pour me rendre compte de ce qui ne va pas dans mon spectacle. Une chose hyper essentielle dans les chorégraphies de groupe, c'est ... la coordination des mouvements. Dernièrement j'ai vu une video montrant des élèves assez jeunes (ados) dont les mouvements de départ étaient complètement décalés les uns par rapport aux autres. Une horreur !


On arrive à la fin du spectacle. Je peaufine les détails. Malgré la fermeture des salles de danse, on a répété plus ou moins clandestinement durant le mois, avec une "dérogation" du producteur. Mais on a arrêté car on a la trouille de se prendre chacun une amende de 135 euros. Seulement il faut quand même  se rafraîchir la mémoire musuclaire, sinon on oublie les chorés. La situation est une catastrophe. Horrible.

Quand on voit de loin un spectacle de danse, on voit tout : les qualités comme les défauts. ça saute aux yeux bien plus facilement que quand on a le nez sur les danseurs pour faire répéter les chorés. On est obligé de répéter dans le théâtre où on va se produire. Il faut qu'il y ait une harmonie entre les danseurs et les musiciens. Il n'y a pas de comédiens, ce n'était pas utile et en plus ça revenait trop cher. La salle de danse, ça allait au début, mais à la fin il faut répéter dans le lieu où on se produit officiellement pour visualiser la scène et rendre les chorégraphies mieux coordonnées. Plusieurs dates sont potentiellement retenues pour paris et sa région. Peut-être pour lyon et aix-en-provence, mais c'est pas sûr. Avec le covid, rien n'est certain.


J'ai trouvé une astuce pour permettre aux danseurs de réaliser leurs chorés sans étouffer à cause du masque. On met une goutte d'huile essentielle d'eucalyptus sur le tissu, ça permet de mieux respirer. Il faut aussi bien ajuster les ficelles sur les oreilles pour éviter que les masques ne tombent (on se croirait dans hercule poirot en disant "que les masques tombent "). Ce n'est pas moi qui gère la communication. Mon domaine, c'est la création artistique.
Assez curieusement, je n'ai pas envie de me faire de la pub. Je suis très fier de réaliser ce spectacle qui me tenait à coeur depuis plusieurs années, mais je ne veux plus être bouffé par l'ambition. Je crée, point, peut importe si la critique est bonne ou mauvaise. Je ne crois plus en la pertinence des critiques d'art depuis longtemps.

15 janvier 2021

lgbt phobe ?

Cela fait maintenant 3-4 ans que j'ai du mal à fréquenter la communauté lgbt. Si je suis honnête avec moi-même, je ne peux pas -plus- faire semblant d'aimer ces gens. Chose assez risible venant d'un homme gay, mais voilà je n'ai que de mauvais souvenirs. Ces deniers se résument en trois mots  : frappé , violé, drogué. Ce n'est pas l'homosexualité en soi qui me dérange autant mais tout ce qui gravite autour, notamment la drogue, le jeunisme qui frise la pédophilie  et la prostitution. Toute ma vie, j'ai joué un rôle parce qu'on me disait : "tu ne peux pas rester dans ton coin, fréquente d'autres gens comme toi !". La réalité lgbt est très très loin des romances gnan gnan qu'on peut lire à tout-va. Personne -ou très peu- parle de la violence des lgbt entre eux. Les gays haissent les lesbiennes, les lesbiennes haissent les bi, les bi haissent les trans, les trans haissent les pd...C'est tout un engrenage de haine. Puis cette manie "obligatoire" de se shooter au popers ou la coke pour paraître cool, comme si c'était un rite de passage...J'ai été maintes fois à la gay pride, j'en suis aujourd'hui écoeuré. Probablement parce que j'ai une vie "rangée" avec époux et enfants. Néanmoins j'ai une personnalité provocatrice, parce que je suis artiste et que selon moi l'art est toujours une provocation quand il est intelligence. Seulement les lgbt sont loin d'être tous les artistes sensibles. Ils provoquent connement, avec leurs costumes fétichistes.


 Avant, j'étais bisexuel. Puis je suis devenu gay, ensuite non-binaire. Je n'ai jamais su qui j'étais. Mon entourage lgbt y a été pour quelque chose, parce qu'on m'a toujours poussé à devenir ce que les autres voyaient en moi : une pute, une salope, un suceur, un enculé, une proie, un shooté. Je suis très vulgaire là, mais c'est la réalité. On m'a toujours vu comme une caricature. Et j'en suis devenu une.


 Ce qui s'est passé avec mon "amie" me flingue. Ce n'est pas compliqué : je pleure tous les jours.J'essaye de me raccrocher à mon spectacle, mais j'ai le coeur brisé. Certains mots résonnent en moi, flottants, irréels comme un cauchemar qui retient encore notre attention une fois éveillés : "mauvais ami", "on ne se comprend pas", "pas à la hauteur", "on est devenus des inconnus". J'avais confiance en cette personne. Je pensais pouvoir être moi-même avec. J'ai toujours eu un mal fou à garder des amis. Je m'en fais facilement parce que j'ai une nature sociable, souriante, mais assez rapidement on me jette comme si j'étais le dernier des abrutis. Mon homme est le seul vrai ami que j'ai, celui qui ne m'a jamais insulté, jamais abandonné du jour au lendemain.


 D'anciennes blessures très douloureuses refont surface, me donnant la nausée, le vertige d'être moi-même. Et comme à chaque fois que je subis un état de choc, ma personnalité change par la suite. Sûrmement par mécanisme de défense. Rien à faire, je ne supporte plus les lgbt, cette communauté est à l'image de la société : écartelée totalement à cause de l'hyper egoisme de chacun.

J'ai du mal à cerner mes émotions par rapport à cette histoire : colère ? amertume ? rancune ? mépris ? déception ? incompréhension ? trahison ?  Je me sens trahi, oui. C'est d'ailleurs ce que je supporte le moins.


 Toute ma vie on m'a reproché mon absence. Ami absent. Frère absent. Fils indigne. Père absent. Epoux absent qui couche à droite à gauche. J'ai passé mon temps à fuir. A fuir moi-même, sans aucun doute. Mais ce n'est pas sans raison que j'en suis venu à fuir, préférant l'absence à la présence. C'est la trahison qui m'a poussé à fuir.

14 janvier 2021

imprévus ?

Cette histoire de covid casse mon entrain et ma motivation en tant que D.A.  J'y vais à reculons. Pour mon spectacle, je suis également danseur mais je ne me mets pas en avant. Jadis, je ne jurais que par ma carrière. Le premier rôle. Oui, j'étais clairement carrériste et ambitieux, je ne m'en cache pas du tout. Prêt à tout pour avoir du succès. ça s'est retourné contre moi. Maintenant, mon état d'esprit a changé.


Le problème de la danse classique, c'est selon moi la redondance des spectacles : faust, carmen, les contes d'hoffmann...Ils sont magnifiques, mais c'est bien aussi d'innover. Et ça, dans le monde de la danse classique, ça ne passe pas. On n'aime pas la nouveauté, encore moins la provocation. Et même si on ose, on a toujours peur des critiques d'art qui peuvent à eux seuls ruiner la carrière d'un chorégraphe / danseur. Ces messieurs-dames ont plein pouvoir tyrannique sur la vie professionnelle des artistes dont ils ne pigent pas la mentalité novatrice. Enf*****!


Bref. Le problème avec le covid, c'est que ça fait perdre beaucoup d'argent aux producteurs de spectacles. Théâtres, opéras...On veut faire des entrées. Et on est obligé de réduire le financement car on ne sait jamais si on va être reconfinés à tel moment, ou si tel comédien va tomber malade du coronavirus...Il y a énormément d'imprévus à prendre en compte. Dans un spectacle, il y a les danseurs bie sûr , les figurants, les musiciens, les costumes, les lumières-sons, la mise en scène, le chef d'orchestre (s'il y a ). C'est un boulot qui prend longtemps. C'est passionnant, mais en ce moment c'est très très compliqué de s'impliquer dans un tel projet. J'ai modifié les costumes pour m'adapter au risque de covid. Met-on le masque ou non pendant les danses , au de le perdre à cause de certains mouvements, voire d'étouffer? Pour éviter tout contact entre danseurs, j'ai choisi des costumes de voguing, souples, entièrement couvrants. Tant pis pour la production qui râle, je ne mets pas la santé de mes danseurs en danger juste pour faire du fric, ce n'est pas dans ma mentalité. Il y a un timing impossible à respecter en ce moment de crise sanitaire. J'ignore si mon spectacle a un avenir, j'ai l'impression de me battre dans le vide depuis mars.

13 janvier 2021

une chanson qui me met du baume au coeur

 

 

10 janvier 2021

riz noir

Riz noir par Moï

Il y a quelques années, j'avais lu un ouvrage très pertinent sur la guerre du vietnam. Un roman. Une histoire vraie écrite par anna moi.Elle raconte les sévices endurés pendant cette guerre, les maltraitances, la mort de sa soeur... J'avais été particulièrement touché par ce témoignage qui rend vivants des souvenirs personnels pour tous ceux qui n'ont pas vécu cette triste période. C'est un livre qui ouvre les yeux sur une réalité que les médias ont masquée pendant longtemps. Il ne faut jamais oublier l'Histoire.

10 janvier 2021

"amitié-amour"

Finalement, mon "amie" et moi avons décidé d'un commun accord de faire une pause. Elle s'est excusée. De mon côté, j'ai vraiment été en pétard contre ce qu'elle m'a dit.


J'avais l'estomac tellement noué que je ne pouvais rien avaler ces derniers jours (sauf du vin lol). J'étais...léthargique. J'ai beaucoup pleuré. Il m'a fallu une cuite hier et 4 heures de sommeil pour retrouver forme humaine.
Mon homme et moi en avons profité pour parler du couple libre. Il m'a toujours mis en garde contre ce genre de relations. Evidemment, je n'en ai fait qu'à ma tête. Je n'ai jamais été très clair sur les frontières entre amitié et amour. J'avais un meilleur ami avant, qui était aussi un amant par intermittences...Je suis un séducteur, je le sais, je ne peux pas m'empecher de draguer.Probablement parce que j'ai grandi dans un gros manque affectif.  Et encore, je me suis calmé.


J'ignore si mon "amie" a les nerfs à vif à cause de sa vie ou à cause de son traitement hormonal.
J'ai revé de gorilles, hier, pendant ma cuite. Cela a un sens bien particulier, qui signifie ou la destruction d'une relation ou son renouvellement.
Du coup, je n'ai plus très envie de nouer des "amitiés" en ce moment. Préfère rester dans mon coin..

7 janvier 2021

je ne sais pas comment l'aider ...

On dit qu'il faut savoir s'exprimer. Parler pour éviter que les maux ne restent coincés dans la gorge et ne vous étouffent en gonflant comme une tumeur. Comme je suis dans l'incapacité de voir clair dans cette situation, je demande : qu'est-ce que vous feriez à ma place ?


J'ai une amie trans. Je l'ai vue cet été. On se connaît depuis quelque temps, on a couché une fois ensemble. Je sais que je lui plais. Elle a tenté de trouver quelqu'un sur un site de rencontres, hélas sans succès. Pendant le mois de décembre, je n'avais pas envie d'etre en visio ou de tchatter, alors on ne s'est pas parlés. Pour moi, il n'y avait aucun souci. Et puis, elle m'a avoué avoir le béguin pour moi, qu'elle n'arrivait pas à donner un sens à sa vie sans moi. Elle sait que je suis en couple. Je lui alors dit hier qu'il fallait peut-être faire une pause tous les deux, qu'on se voit moins pour qu'elle prenne du recul.


Ce matin, je reçois un colis. Pas par la poste. Juste un coup de sonnette et devant la porte un colis. Elle est venue en catimini, puis est partie sans me parler, sans me voir. C'étaient les cadeaux de mon anniversaire qu'elle avait achetés pour moi et qu'elle n'avait pas pu m'offrir en temps et en heure. Avec une lettre. Une lettre disant qu'elle avait voulu  mettre fin à ses jours le 31 décembre en avalant des pilules. Cette nuit, pas dormi. Aujourd'hui, pas mangé. Hier au soir, envie de se suicider parce qu'elle ne supporte pas que je m'éloigne un peu d'elle.


Je suis rentré plus tôt du boulot. Tant pis, je voulais lui parler. Sur internet. Peut-être aurais-je l'appeler ? On a discuté, ou plutôt on s'est engueulés pendant des heures. Elle, accusant mes silences, me disant qu'elle m'aime à en mourir. Moi, totalement perdu entre mon envie d'être là pour elle et celle de la fuir désormais.


Elle dit qu'on se fiche de sa vie. C'est faux, je tiens à elle mais dès que je veux mettre un holà, elle pète un câble. Elle a passé noel seule, sans famille, sans amis. Son seul "pote" s'est révélé être un vicieux. Je culpabilise, elle accuse mon caractère solitaire d'être responsable de sa solitude. La revoir ou la laisser tomber ? Comment peut-on être ami avec une personne si fragile psychologiquement, si portée constamment sur le suicide ?

Mon homme me dit qu'elle va se calmer, mais je n'en suis pas certain ...

4 janvier 2021

vieux bouquin

S'il y a bien une chose que j'aime faire sur paris, c'est aller chez les bouquinistes. Je me lasse pas de découvrir des livres anciens. D'ailleurs, je fais collection. Et ce matin, en nettoyant les couvertures en cuir avec de l'huile, j'ai découvert un petit papier tout mimi : un exercice de français fait par un enfant !! Vu la couleur jaune du papier, il doit dater d'au moins 50 ans. J'aime ces surprises humaines, voilà pourquoi je ne me ferai JAMAIS aux ebooks !!

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2 janvier 2021

fêtes tranquilles

J'ai passé des fêtes tranquilles. J'ai été heureux de me retrouver exclusivement avec mon homme et ma fille. Vivre ces instants avec ceux que j'aime vraiment m'est un baume au coeur, bien plus que quand je me force à voir mes parents comme l'an passé. On a offert toute la série des "dune" à aurore, mon mari et moi avons eu plusieurs livres, vêtements et le cd collector de depeche mode. On adooooore ce groupe !.
J'aime célio, c'est une marque que j'affectionne particulièrement, à la fois esthétique et parfois originale.
On a fait attention à ne pas trop dépenser. Le covid me fait peur. Je connais plusieurs personnes qui ont perdu leur empoi à cause de la fatigue générée par le virus ou qui craignent de ne plus pouvoir payer leurs loyers à cause du chômage partiel insuffisant. Plus les frais d'hôpitaux, les frais de médicaments. On tombe vite dans un gouffre financier. Heureusement qu'on a économisé quand on était au canada. Au début de ma carrière, j'étais panier percé comme un con, parce que j'avais été habitué à vivre ainsi. Des parents indifférents qui me donnaient du fric pour que je me taise. Un fantôme friqué, quoi. Du coup je m'achetais des fringues chères, des babioles inutiles...Maintenant je fais plus attention. On va au nécessaire. De la nourriture, des livres, les médicaments pour l'asthme de notre fille.  ça ne me dérange pas du tout d'acheter d'occasion parfois (pas en habits par contre), il faut s'adapter à la crise économique et sanitaire.
Sinon, petit réveillon tranquille. Aurore a fait un pot virtuel avec ses amis, pourquoi pas ? Nous, on voulait juste être tous les deux, pépères. ça nous a fait du bien. Mon amour, mon roi, sans toi je ne suis rien 💜💚💙🧡💛❤

1 janvier 2021

l'autre rimbaud

J'ai trouvé cet ouvrage passionnant et émouvant. D'une part, parce que je suis très sensible au XIXe siècle, d'autre part parce que j'aime la poésie d'arthur rimbaud. C'est l'histoire du frère d'arthur, celui dont on ne savait rien du tout puisque sa famille s'est évertuée à effacer sa trace. Quand j'ai lu, il y a douze ans, la première biographie sur arthur écrite dix ans après sa mort, il n'y était fait aucune mention de frédéric. Dans ce livre, l'auteur (qui est journaliste) exprime toutes les recherches qu'il a dû effectuer pour retrouver la trace de ce frérot mal aimé.

J'ai particulièrement été ému par cette histoire vraie, parce qu'elle fait revivre arthur et sa famille comme si on était avec eux. On découvre l'atmosphère paysanne des ardennes au 19e siècle. Beaucoup de gens adulent arthur rimbaud comme un prophète, en oubliant que ses écrits étaient avant tout ceux d'un homme. Il a eu un coup de génie pendant son adolescence, pour ensuite devenir négociant en café, ivoires, or en afrique. Dans ce récit, on se met à la place de frédéric qui voit arthur comme son frère , avec les déceptions familiales qui en découlent.


"Ceux-là sont des 'sans-voix', rayés de la mémoire collective, ou bien passés de mode. On ne peut plus, on ne veut plus les entendre. Mon rôle est de leur redonner la parole". J'adhère à cet état d'esprit. J'aime les petites histoires, ces vies anonymes plus ou moins ratées, laissées pour compte et ordinaires, parce que c'est nous, c'est vous, c'est moi, c'est lui. Frédéric, c'est un peu de nous. C'est l'histoire d'une rupture familiale, un thème dans lequel je me suis retrouvé. Puis surtout, celui du "raté" de service dont on découvre un jour qu'il n'est pas si idiot que ça ... L'auteur rend justice à frédéric qui ne méritait pas d'être oublié de la sorte. C'est une histoire qui m'a fait un peu mal, en la lisant.

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1 janvier 2021

besoin d'écrire

Finalement, j'ai écrit trois livres. Mais au lieu d'en faire trois petits romans, je préfère en proposer un ouvrage plus épais. 280 pages en manuscrit. Comme ça traite de la transidentité, je ne sais pas si je vais trouver facilement une maison d'édition. Les mots sont venus presque sans réfléchir. Je ne pensais pas avoir autant besoin d'écrire mon histoire. Je me suis trop cadenassé pendant des années, fallait que ça sorte. Bonne année.

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