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ma vie et moi (gay, père, lecteur, danseur, écrivain)
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8 février 2021

sainte joséphine bakhita

Née en 1869 au soudan, elle est une ancienne esclave devenue religieuse. Elle fut canonisée par le pape jean-paul 2 en 2000. 

Issue d'une famille de 3 frères et 4 soeurs, elle a 5 ans quand elle voit une de ses soeurs se faire kidnapper par les trafiquants d'esclaves en 1874. A 9 ans, elle est à son tour enlevée par des trafiquants musulmans qui lui infligent de mauvais traitements. Le choc sera tel qu'elle en oubliera son premier nom. Voilà pourquoi on l'appellera "bakhita", ce qui signifie en arabe "chanceuse".

 

Elle appartient dès lors à un général turc qui la scarifie. Puis il la vend au consul d'italie, qui lui donne le nom de joséphine. Son nouveau maître est moins cruel. En 1885, le consul quitte le soudan à cause de la revolte madhiste et elle se retrouve à mirano, une province de venise. 

C'est madame michieli qui demande à avoir la garde de bahkita, qui devient la nourrice de sa fille. Elle confie son esclave à l'institut des catéchistes, tenu à par des religieuses canossiennes.

En 1889, le procureur déclare que bakhita peut aller et sortir d'où elle veut, puisque l'esclavage n'existe pas en italie.

A 24 ans, elle demandera à devenir religieuse. Elle prononce ses premiers voeux en 1896 à vérone.

Elle meurt en 1947, dans la ville de shio, d'une lente et douloureuse agonie où elle revit les affres de l'esclavage.

Dès 1950, on trouve des témoignages de personnes disant avoir reçu des grâces par l'intercession de bakhita.

 

 

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