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ma vie et moi
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metoo
27 janvier 2021

"have the courage to be disliked"

This really resonates with me. Taking a stand against the mainstream and the powerful requires great courage. I had to become okay with being disliked and misunderstood in order to help make a positive change to the status quo. Are you okay with being disliked? How do you deal with it? I’ve built up a defense system that I wish I didn’t have to have, but I do. I am soft, I am honest and I am brave. How do we keep these qualities protected and still survive to fight another day? That is the question

rose macgowan

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15 janvier 2021

lgbt phobe ?

Cela fait maintenant 3-4 ans que j'ai du mal à fréquenter la communauté lgbt. Si je suis honnête avec moi-même, je ne peux pas -plus- faire semblant d'aimer ces gens. Chose assez risible venant d'un homme gay, mais voilà je n'ai que de mauvais souvenirs. Ces deniers se résument en trois mots  : frappé , violé, drogué. Ce n'est pas l'homosexualité en soi qui me dérange autant mais tout ce qui gravite autour, notamment la drogue, le jeunisme qui frise la pédophilie  et la prostitution. Toute ma vie, j'ai joué un rôle parce qu'on me disait : "tu ne peux pas rester dans ton coin, fréquente d'autres gens comme toi !". La réalité lgbt est très très loin des romances gnan gnan qu'on peut lire à tout-va. Personne -ou très peu- parle de la violence des lgbt entre eux. Les gays haissent les lesbiennes, les lesbiennes haissent les bi, les bi haissent les trans, les trans haissent les pd...C'est tout un engrenage de haine. Puis cette manie "obligatoire" de se shooter au popers ou la coke pour paraître cool, comme si c'était un rite de passage...J'ai été maintes fois à la gay pride, j'en suis aujourd'hui écoeuré. Probablement parce que j'ai une vie "rangée" avec époux et enfants. Néanmoins j'ai une personnalité provocatrice, parce que je suis artiste et que selon moi l'art est toujours une provocation quand il est intelligence. Seulement les lgbt sont loin d'être tous les artistes sensibles. Ils provoquent connement, avec leurs costumes fétichistes.


 Avant, j'étais bisexuel. Puis je suis devenu gay, ensuite non-binaire. Je n'ai jamais su qui j'étais. Mon entourage lgbt y a été pour quelque chose, parce qu'on m'a toujours poussé à devenir ce que les autres voyaient en moi : une pute, une salope, un suceur, un enculé, une proie, un shooté. Je suis très vulgaire là, mais c'est la réalité. On m'a toujours vu comme une caricature. Et j'en suis devenu une.


 Ce qui s'est passé avec mon "amie" me flingue. Ce n'est pas compliqué : je pleure tous les jours.J'essaye de me raccrocher à mon spectacle, mais j'ai le coeur brisé. Certains mots résonnent en moi, flottants, irréels comme un cauchemar qui retient encore notre attention une fois éveillés : "mauvais ami", "on ne se comprend pas", "pas à la hauteur", "on est devenus des inconnus". J'avais confiance en cette personne. Je pensais pouvoir être moi-même avec. J'ai toujours eu un mal fou à garder des amis. Je m'en fais facilement parce que j'ai une nature sociable, souriante, mais assez rapidement on me jette comme si j'étais le dernier des abrutis. Mon homme est le seul vrai ami que j'ai, celui qui ne m'a jamais insulté, jamais abandonné du jour au lendemain.


 D'anciennes blessures très douloureuses refont surface, me donnant la nausée, le vertige d'être moi-même. Et comme à chaque fois que je subis un état de choc, ma personnalité change par la suite. Sûrmement par mécanisme de défense. Rien à faire, je ne supporte plus les lgbt, cette communauté est à l'image de la société : écartelée totalement à cause de l'hyper egoisme de chacun.

J'ai du mal à cerner mes émotions par rapport à cette histoire : colère ? amertume ? rancune ? mépris ? déception ? incompréhension ? trahison ?  Je me sens trahi, oui. C'est d'ailleurs ce que je supporte le moins.


 Toute ma vie on m'a reproché mon absence. Ami absent. Frère absent. Fils indigne. Père absent. Epoux absent qui couche à droite à gauche. J'ai passé mon temps à fuir. A fuir moi-même, sans aucun doute. Mais ce n'est pas sans raison que j'en suis venu à fuir, préférant l'absence à la présence. C'est la trahison qui m'a poussé à fuir.

11 décembre 2020

"mi-ange mi-démon" 🎭


C'est une expression poétique pour désigner en fait "bipolaire", qui est un terme nettement plus rude, plus médical. Mais la réalité semble la même.


Depuis de longues années maintenant, je suis double. J'ai toujours été un peu lunatique, enfant, mais il y a eu une année fatidique durant laquelle ma personnalité s'est scindée en deux. A l'âge de 15 ans, j'ai tout simplement été victime de harcèlement scolaire, et cela m'a flingué. J'étais le bouc émissaire de ma classe à cause d'un gars qui n'assumait pas du tout son attirance pour moi et qui s'est vengé. Le truc classique, quoi, mais qui a eu un effet dévastateur sur mon caractère. Son homosexualité non assumée le rendait très méchant avec moi. Après, il a mêlé ses potes à sa haine contre moi. Tous les jours, c'étaient des insultes, des insinuations humiliantes. Je ne cachais pas être gay, mais je n'étais qu'un gosse avec sa fragilité de gosse. Tous les jours pendant un an j'ai été humilié. Plus des problèmes familiaux avec mes parents.

Au bout de quelques mois, j'ai craqué. Je n'ai pas fait de dépression nerveuse, mais plutôt ... je ne sais pas expliquer car à l'époque aller voir un psy n'était pas à la mode et je me suis retrouvé avec des parents indifférents à mon état psychologique. Disons que j'ai commencé à développer deux comportements opposés : il y avait moi, le gosse sérieux, bon élève, un peu solitaire mais pas trop, tranquille. Et puis l'autre aspect de moi, nettement plus sombre et fantaisiste, langue de vipère, excentrique, hypersensible. Les gens autour de moi ont commencé à dire que j'étais "bizarre", parce qu'on ne comprenait pas mes réactions. Je n'ai bénéficié d'aucune aide pour régler ce traumatisme. La seule chose que je pouvais faire, c'était oublier. Alors j'ai lu beaucoup, je m'évadais complètement dans les livres. Puis après je suis passé à la cocaine. J'avais 16 ans, la première fois. J'étais mannequin à mes heures perdues pour des magazines, là-bas la drogue coule à flots. Puis, à 18 ans, le  premier viol.

C'est à partir de là que j'ai clairement commencé à me dédoubler au niveau de la personnalité, donnant plus tard ma transidentité. Quand j'ai cessé la drogue, j'ai eu un moment l'impression de redevenir "un" mais je me suis rendu compte que ce dédoublement revenait dès que ma mémoire traumatique était ravivée. J'ai la chance d'être en couple avec un homme qui m'accepte comme je suis et ,qui plus est , a la finesse du psychologue. Mais cette dualité fait désormais partie de moi. Elle est ravivée pour un oui pour un non : quand j'ai écrit mon roman psychologique sur la drogue, par exemple, mais aussi quand j'ai lu "jolis jolis monstres". Je n'ai pas le choix, j'ai une personnalité divisée qui ne pourra jamais être réunifiée. Et puis, dans le fond, peut etre que je n'en ai pas l'envie. Parce que ses deux moi forment mon vécu, mes identités. ça devait m'arriver, puis voilà, même si ça fait mal.

12 novembre 2020

diva rouge sang

Déjà, le titre m'a interpellé. Je le trouve beau. Sombre mais beau. La couverture, ensuite, m'a incité à l'acheter. Elle est magique, esthétique. L'image donne du sens au texte.

C'est un roman que j'ai trouvé fort et fin psychologiquement. 

C'est à la fois un témoignage et une fiction. 
On est plongé dès le début dans l'histoire de la jeune fille qui subit divers traumatismes.

C'est un récit très humain, c'est ce qui m'a plu avant tout. Il aborde sans tabou le problème des agressions sexuelles et je trouve ça formidable d'aller au-delà des a prioris.

La Diva rouge sang

18 juillet 2020

metoo homme

Je ne fais pas partie de ceux qui ont dénigré METOO, bien au contraire, mais je lui reproche une chose :  ne pas avoir parlé (ou trop peu) des viols d'homosexuels. Perso j'en est été victime à 18 ans et plusieurs autres fois à cause d'amants aux pulsions trop pressés. Je connais des mecs et trans qui ont subi plusieurs viols mais n'en ont jamais parlé à cause de l'homophobie. Puis surtout parce que les mecs  violés, tout le monde (ou presque) s'en fout, ça ne suscite aucune compassion. En gros quand on a des testicules on est censé aimer la violence. Bah nan...On peut être passionné sans être violent.

METOO n'a pas non plus parlé du harcèlement dans le domaine de la danse, qui est très très fréquent. 

On subit tout un tas de préjugés dégrandants comme quoi on couche systématiquement pour avoir un rôle...c'est pas tout à fait vrai ni tout à fait faux...ça arrive ok...moi même j'ai connu ça mais on oublie un peu facilement que les danseurs(e) se font harceler régulièrement sous prétexte que la danse est un art (et un sport avant tout, hein!) sensuel 🙄

Par contre j'ai eu la grande joie de voir que l'église se mettait à METOO, elle recherche des témoignages de personnes ayant subi des abus sexuels par des curés ou autre...Enfin le tabou est levé, c'est formidable !

Si vous voulez témoigner, c'est ici:

 

Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Eglise - CIASE

Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Eglise APPEL A TEMOIGNAGES Pour que la lumière soit faite sur les abus sexuels sur des mineurs et des personnes vulnérables commis depuis 1950 par des prêtres, des religieux et des religieuses, l'Eglise catholique de France a demandé à Jean-Marc Sauvé, ancien vice-président du Conseil d'État, de constituer et de présider une commission indépendante.

https://www.ciase.fr

 

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