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ma vie et moi
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30 août 2021

Où sont les amis ?

Hier, nous avons vu manu. Je ne voulais pas le voir seul, après 16 ans d'absence. Mon mari et ma fille m'ont accompagné. C'était une manière de montrer à manu que j'avais changé, que je n'étais plus le mec facile d'autrefois. Mais il n'a eu aucune parole déplacée. Il m'est apparu tout à fait clean. En 16 ans, il en parcouru du chemin : il a perdu son conjoint dans un accident de voiture il y a 4 ans, après 8 ans de vie commune. Ils étaient pacsés. Manu m'a parlé comme à un ami, non à l'amant que j'étais épistolairement pour lui, à l'époque. Je lui en suis reconnaissant, car je me suis senti plus en confiance. Je ne voulais pas qu'il y ait trop d'intimité entre nous, même si je n'avais qu'une envie : le prendre dans les bras et lui faire d'énormes bisous sur les joues. Il m'a tellement manqué quand je vivais au canada... Mais comme il avait l'habitude de pas donner de nouvelles pendant parfois plusieurs mois d'affilée, je ne me suis pas inquiété de son silence. Puis j'ai fini par l'oublier. Pas complètement du reste, car son amitié me manquait. On se connait depuis l'âge de 8 ans, à l'école de danse. Puis, à l'adolescence, il a été mon premier amour. Mon premier vrai chagrin, aussi, puisqu'il voulait qu'on reste seulement amis.



018J'ai passé une très agréable journée en sa compagnie, dans sa maison de banlieue parisienne. Il nous a emmenés chez un chocolatier. Les chocolats sont excellents, de vraies oeuvres d'art ! Par contre, dans la soirée, j'ai eu une très mauvaise surprise. Je me suis connecté sur twitter et j'ai contacté "l'amie trans" dont j'ai déjà parlé par le passé. Après la gentillesse de manu, je me suis heurté à la froideur de l'autre, son indifférence. Quand j'ai voulu comprendre son silence depuis 2 mois, il m'a donné un prétexte bidon qui m'a énervé. On s'est bloqués mutuellement. Voici comment se terminent deux ans de prétendue "amitié" avec cette personne. Je me suis rendu compte à quel point c'est quelqu'un de prétentieux, superficiel, violent, fourbe. Il est prêt à agresser ses propres parents parce qu'ils ne comprennent pas sa transidentité. Il est fou. Pourquoi parler avec quelqu'un régulièrement, pour au final se rendre compte qu'on est de parfaits étrangers qui n'ont rien à se dire ? L'hypocrisie me rebute au plus haut point.

De toute façon, je boycotte de plus en plus les réseaux sociaux. J'ai rencontré trop de gens qui veulent savoir si j'ai un compte instagram / facebook/twitter, non pour faire ma connaissance et savoir ce que j'ai dans la tête, mais pour matter ma vie, ma tête par voyeurisme. ça me gonfle grave, là. Je suis nostalgique de l'époque où internet n'était pas omniprésent dans nos vies. Je ne veux plus nouer d'amitié avec qui que ce soit jusqu'à nouvel ordre.


Du coup, je n'ai dormi que 3 heures. En plus, j'ai fait un cauchemar. Un mélange d'absurde et d'horreur. Je parlais aux animaux, et on entrait dans une cabane. Je leur demandais pourquoi j'attirais autant le malheur, la poisse. Un lapin se mettait alors à renifler l'air puis me disait : "ça ne vient pas de toi, mais de ceci", et il me montrait une tête de cerf empaillée au-dessus de moi. Il mettait sa patte à l'intérieur et quand il la retirait, elle était ensanglantée. "Il y a eu la mort ici, il faut jeter les autres". Alors je jetais les autres animaux empaillés. Je me suis réveillé avec une folle envie de devenir vegan...J'ai fait quelques recherches et il s'avère que quand on rêve d'un trophée de chasse empaillé (surtout un cerf), cela signifie une liaison décevante et conflictuelle, voire la disparition d'un ennemi hautain...

 

 

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28 août 2021

la tournée

Un mot sur ma tournée, quand même.


C'est la première fois que je présente un spectacle de danse en france. Et j'ai bien aimé le faire dans des théâtres privés. En fait, ce sont des petits châteaux privés qui ont besoin d'argent, que ce soit en faisant visiter le parc au public ou en organisant des évènements culturels-artistiques. J'avoue qu'on a beaucoup apprécié faire le spectacle dans ces châteaux, car la danse classique est à l'origine une danse de cour royale. Les décors étaient inspirants, on avait envie de donner le meilleur de nous-mêmes.


Au canada, je dansais dans des opéras ou des des théâtres très grands, impressionnants, qui me filaient parfois les chocottes. Ici, c'était assez petit, mais le public était au rendez-vous. On faisait des représentations presque quotidiennement, en soirée comme en fin d'après-midi. C'était fatiguant. Quand je rentrais dans la chambre d'hôte, je prenais un bain avec de l'huile essentielle de lavande pour me détendre, je me passais sur le corps entier de l'huile d'arnica pour éviter les courbatures, je mangeais, je regardais un peu la télé puis dodo.


Evidemment, on a dansé avec le masque, ce qui n'était pas pratique mais obligatoire. Sauf les deux fois où nous nous sommes produits en extérieur (quand il ne pleuvait pas ).


J'ai débuté la tournée sur paris et sa région pour ensuite m'enloigner un peu en province. On a découvert des lieux sympathiques. Il pleuvait souvent.
Toute la troupe (danseurs et musiciens) voyageait en autocar (constamment aéré) pour transporter les instruments et costumes. On dormait dans des auberges, les repas étaient bons. Par contre, je me sentais un peu seul dans les chambres d'hôtel. Un mois sans voir mon chéri, ça fait longuet...
Contrairement à mes autres tournées, j'ai dormi seul. Je voulais réfléchir au spectacle, voir ce que je pouvais éventuellement améliorer en matière de sauts, de pas...

Je ne suis pas allé volontairement sur internet -sauf une fois pour regarder mes emails- car pendant une tournée j'aime avoir la tête uniquement au spectacle. Je ne supporte pas le manque de professionnalisme, ce qui m'a par le passé valu la réputation de diva...Or je ne fais pas de caprices, simplement j'aime le travail bien fait.


Et la surprise à laquelle je ne m'attendais pas du tout, c'est que j'ai revu manu.
Manu, c'est mon ancien meilleur ami. Mon premier amour, aussi.
Comme j'utilise un nom de scène pour mes spectacles, il ne pouvait pas savoir que c'était moi le chorégraphe/danseur/ directeur artistique. J'étais dehors en train de me désaltérer quand je l'ai vu. Il a un peu grossi, mais sinon il est resté le même. On a été surpris de se revoir. Et ravis, aussi, meme si ça fait 16 ans qu'on n'a pas été en contact. Il est désormais prof de danse, habite en région parisienne. Il m'a convié à venir le voir cet été.


Les critiques ont été dans l'ensemble positives. Mise en scène créative, bon choix musical (dvorak), costumes sobres mais élégants, cohérence chorégraphique.
On a salué mon opiniâtreté surtout. Organiser un spectacle de danse en plein covid, c'était dur pour les nerfs. Mais j'ai tenu bon la barre, j'aime aller au bout des choses.


Je suis fier d'avoir produit en public mon spectacle. Fier d'avoir réussi à danser intensément après avoir eu les jambes fragilisées il y a plusieurs années. Fier d'avoir réalisé un spectacle gothique sur fond de dvorak, un rêve que j'avais dans le coeur depuis mes 13 ans.
J'ai un autre contrat pour septembre, avec une amie canadienne qui vit entre toronto et paris. Elle est pianiste.

TOP 5 Antonin Dvorak (1841-1904)

D'abord musicien d'orchestre, Dvorak se frotte au répertoire et découvre les œuvres de Smetana. Ce "père de la musique tchèque" influence ses propres compositions. Dvorak s'inspire plus d'une fois du folklore, que ce soit dans les Danses slaves, le Trio "Dumky" ou l'opéra Rusalka. Sa musique est appréciée aussi bien du public que du monde musical.

https://www.radioclassique.fr

 

28 août 2021

saint augustin d'hippone

 

 

27 août 2021

La belle au bois dormant

Il ne s'agit pas du conte de perrault, mais d'une histoire d'amour écrite en 1928 par jean de monglone.
C'est un roman qui m'a fait beaucoup de bien au coeur et à l'esprit. Pas de mots vulgaires, pas de violence, mais au contraire l'apologie de vertus comme la bienveillance.
On assiste à la remise en question du personnage principal, un jeune homme de 30 ans qui hérite d'un château à la campagne. Quittant sa vie parisienne qui l'a ruiné, il apprend à aimer le calme et la simplicité de la vie à la campagne, qu'il voit comme une succession de miracles. 
C'est un véritable régal, plein de douceur sans être mièvre. J'ai beaucoup apprécié la fine analyse des sentiments humains, qu'il s'agisse de la modernité, du cynisme, de l'amour naissant.
On sent l'influence du romantisme du 19e siècle dans ce récit. 
C'est avant tout un livre chrétien. Une histoire d'amour très belle, pure, vertueuse, faisant l'alopologie de la charité, du sacrifice et de la foi sans pour autant être niaise. Cela parle aussi beaucoup de l'honneur. 
Je suis sorti de cette lecture avec un baume sur le coeur, parce qu'aujourd'hui hélas on n'entend plus parler de vertu ou d'honneur, on juge cela ringard...alors que c'est très important de définir le couple comme quelque chose de beau, de pur, de vertueux. Notre société mercantile ne jure que par l'éphémère, l'intérêt. On veut trouver une personne avec qui on ne s'ennuie pas mais en oubliant les bases solides et constructives d'un couple. Ce livre est un message d'espoir pour celui qui admet que les critères actuels du bonheur conjugal  sont merdiques.

27 août 2021

acquisitions indiennes

Même si je n'ai jamais voyagé en inde, j'aime la culture de ce pays. Je connais des gens qui y sont allés huit fois, tant ils sont fascinés.Moi même, j'ai suivi des cours de philosophie indienne, quand j'étais à la Sorbonne. Comme en ce moment les voyages ne sont pas recommandés à cause du covid, je tente de m'évader en achetant de l'artisanat. Et j'ai trouvé aujourd'hui de petites perles rares : des objets en marbre (dont un échiquier), des housses de coussin en brocard  de bénarès (soie), en laine du cachemire, du bois sculpté. J'avoue avoir des goûts de luxe. Mais comme les prix sont fort raisonnables, je ne me suis pas privé. Ah, que j'ai hâte de tout recevoir !

 

 

 

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27 août 2021

astuces ortiesanales

Un jeu de mots pour parler de ma passion...pour les orties ! Contrairement à ce qu'on croit, il ne s'agit pas du tout de 'mauvaises herbes' mais plutôt d'excellentes plantes pour la santé !


Comme je suis un ardent consommateur de produits entièrement naturels, je ramasse toujours en forêt un gros sac d'orties fraîches que j'utilise ensuite de quatre façons :
- en engrais pour les plantes (infusion dans un arrosoir pendant une nuit)
- tisanes
- huile esthétique (faire chauffer les feuilles 2 minutes dans de l'huile basique puis laisser infuser une heure)
- bains de vapeur pour éliminer la sinusite / rhume et boutons sur la peau.
L'ortie est un véritable condensé de bienfaits pour la santé. C'est très bon pour les femmes qui manquent de fertilité, par exemple. Et aussi contre l'acné. Ma fille fait parfois des bains de vapeur avec des feuilles d'orties dans de l'eau bouillante, ensuite elle se passe de l'eau froide (c'est moi qui lui ai montré cette astuce pour avoir un peau de mannequin naturellement), c'est plus efficace que de les acheter en gélules en pharmacie...


Les orties sont bourrées de vitamines et de chlorophylle, ce qui oxygène l'organisme. C'est aussi un super booster pour cheveux. Vraiment, j'adore.

25 août 2021

Me vider la tête, la nuit

Cette nuit, je suis sorti. Je me suis réveillé vers minuit, mon homme dormait. J'ai écrit un mot, que j'ai déposé sur la table de chevet : "ne t'inquiète pas de mon absence, je rentre ce matin". Finalement, je suis revenu vers 2h30. Je voulais réfléchir. J'ai juste déambulé, sans trop de me préoccuper de la direction.Juste le besoin de me vider la tête, mais aussi de retrouver un semblant de sensation qui était celle de mes 19-20 ans: la liberté. Je suis nocturne depuis très longtemps, par périodes. A chaque fois que je mène une vie diurne et rangée, je finis par étouffer et craquer. Ou alors je deviens super intolérant, comme si mes pensées et sentiments se bloquaient dans un tiroir hermétique.


J'ai beaucoup discuté avec ma belle-mère sur skype, ces derniers jours. C'est une femme que je respecte énormément. J'aime son bon-sens. Elle m'a aidé plus d'une fois à accepter mon homosexualité. Car dans le fond, malgré mes sourires, malgré mes provocations et mes extravagances, je n'aime pas être gay. J'ai trop associé l'homosexualité aux gens malsains que j'ai rencontrés.Et je n'arrive pas à défaire cette image négative de mon esprit. Ma belle-mère a été sexologue. Elle discerne vite les "noeuds" chez les autres. Le souci auquel je suis confronté, elle l'a deviné rapidement, après quelques phrases. Parce qu'elle me connaît.


Depuis quelque temps, je me tourne vers le judaisme traditionnel. J'écoute des cours. Seulement voilà, ces cours contiennent parfois des propos homophobes. Comme celui de l'autre jour, où la rabbanite décriait les lois civiles du gouvernement d'israel au sujet des mariages interdits. "Puis cette... G.pride...brrr, je ne veux même pas les nommer". Voilà, tout est dit : pour les juifs religieux, je suis inommable, abominable. La religion est très importante pour moi, j'en ai besoin. Mais ces propos méprisants sont pour moi comme une lance qu'on pointe vers moi pour m'empêcher d'entrer dans leur monde. Cela fait des années que je n'ai pas mis les pieds à la synagogue, parce que mon aspect efféminé m'a rendu suspect aux yeux des pratiquants. ça m'a fait mal. Seulement, je n'aime pas non plus les juifs libéraux. Ils sont censés être plus ouverts d'esprit, mais de ce que j'en ai vu, je ne les trouve pas plus bienveillants que les autres. Du coup, je me sens coincé entre mon désir de pratiquer une religion qui me parle, et celle d'être heureux en ménage.

Quand je suis rentré cette nuit, j'ai réalisé une évidence depuis 18 ans : je me sens bien avec mon homme, mon mari. Je me sens en sécurité avec lui. Je n'ai pas envie d'aller chercher ailleurs un bonheur que j'ai déjà chez moi. Je me suis couché, il a ouvert un oeil instinctivement, m'a souri. Je me suis pelotonné tout contre lui, lui ai pris la main. Nous nous sommes endormis ainsi, entrelacés. Peut-être qu'aux yeux des juifs religieux nous sommes un couple interdit et innommable, mais à mes yeux il est un trésor. J'ai besoin de l'amour de Dieu mais aussi de celui de matthew. J'espère juste que Dieu ne me voit pas comme une abomination.

 

 

23 août 2021

sainte rose de lima

Isabel Flores de Oliva fut la première sainte du nouveau monde.

Née en 1586 au pérou, elle est issue d'une famille nombreuse de dix enfants, et pauvre. A 4 ans, elle elle sait déjà lire, ce qui lui permet de connaître la vie  de sainte catherine de sienne, qui sera pour elle un modèle spirituel.

A 20 ans, elle prend les habits des tertiaires dominicaines, mais comme à cette époque il n'y avait pas de couvent, elle passa toute sa vie à prier et se mortifier dans un minuscule ermitage dans le jardin de ses parents.

Elle se dévoue à la cause des Indiens, des enfants abandonnés, des vieillards, des infirmes, et des malades.

Sa profonde religiosité lui valut une méfiance de la part de l'Inquisition.

Elle meurt en 1617 à 31 ans.

Sainte rose de lima, par noel laudin.

21 août 2021

Vieux con ?


Ce matin, j'ai engueulé des jeunes qui traînaient dans la rue en face chez moi. J'étais dans le jardinet, je voulais faire mon sport mais leurs ricanements m'ont énervé. Donc par-dessus la grille, je leur ai fait la morale : "vous ne pouvez pas la mettre en veilleuse ? Il est 5 heures du matin ! Cessez de hurler, c'est la moindre des civilités !" Je m'attendais à des insultes. Ben non, un gars s'est excusé tout de suite : "excusez nous monsieur... on est jeunes, on profite...on a un peu bu...s'il y a le moindre problème, appelez la police." Cela m'a un peu destabilisé. Du coup je me suis calmé, je leur ai dit que ce n'était pas mon but, que je leur demandais simplement de parler moins fort et j'ai insisté sur le "merci" (un peuf forcé, c'est vrai).

Voilà pour l'anecdote. Le souci, c'est que je me suis senti mal après.Terriblement vieux con. Pourquoi ? Parce qu'à leur âge j'étais comme eux. Je leur ai dit "moi aussi j'ai eu une jeunesse, je ne hurlais pas comme ça". C'était un demi-mensonge. Quand je prenais de la cocaine, j'étais tout sauf discret. Il m'arrivait aussi de picoler dehors. Il n'y a pas si longtemps d'ailleurs, je levais souvent le coude...A ce moment-là, j'ai eu l'impression d'être comme ceux qui me faisaient chier constamment par le passé, et je sais à quel point ce mépris peut être destructeur...

Ma fille me traite de rabat-joie. Mon homme me dit que je tiens des propos homophobes. Alors, la question que je me pose est celle-ci : pourquoi suis-je devenu si intolérant ?
J'ai toujours eu un caractère intransigeant, c'est à la fois ma force et ma faiblesse. Cela me rend déterminé, mais borné également.
J'ai le sentiment d'être frustré depuis cette crise de covid. Est-ce qu'on est tous dans le même bateau ? Ou est-ce qu'il y a des meilleurs et des pestiférés ?
J'essaye d'être quelqu'un de bien, parce que dans le fond je ne me sens pas quelqu'un de bien. Alors, je me raccroche à des valeurs morales conservatrices. J'en ai marre qu'on ne me prenne pas au sérieux, marre qu'on me juge sans apprendre à me connaître. J'ai tout le temps tous les défauts du monde : je suis dur, je suis capricieux, je suis immature, je suis autoritaire, cinglé...On me rend responsable de la déprime des autres, on m'accuse du ton que j'emploie.

Ma fille dit avec certitude que je fais ma crise de la quarantaine. A-t-elle raison ? Est-ce que j'ai envie de devenir ce genre d'homme ? Pas vraiment, non. Je suis nettement moins patient qu'avant. Je fais des insomnies régulièrement, aussi, ce qui n'arrange pas mon tempérament,me rend aigri. Aigri, c'est le terme qui me convient le mieux. Vieux con de droite.

Parfois, il m'arrive de faire le même cauchemar : je rêve que je me suicide, que je me coupe les veines du poignet. Je me réveille à chaque fois en sursaut, avec une douleur au coeur et une envie de pleurer. Parce que, c'est souvent un sentiment que je ressens à l'état conscient. S'il n'y avait pas mon mari pour être le pilier de mon existence, je ne sais pas je resterais en vie. J'ai quelquefois des pensées très tristes. Je me dis que si j'avais une maladie mortelle, je ne me soignerais pas. Je n'en ai pas envie, j'ai assez souffert. Je laisserai dieu faire son oeuvre.


humeur : triste

20 août 2021

miss conneries a grandi

Notre miss conneries n'est plus le bébé qu'on a eu il y a un an. Désormais, c'est une grande fille qui nous a ramenés sa première (vraie) souris. J'ai enterré la souris, évidemment la miss l'a déterrée pour jouer de nouveau avec ! On s'est un peu bagarrés à ce sujet lol.
Elle sort  dans le jardinet, mais aussi dans la rue...

Elle joue à la grande, mais n'empêche que quand je lui montre son doudou et le panier en osier qu'elle adorait mâchouiller, elle régresse à 4 mois lol. Dire qu'elle pesait 500 grammes quand on l'a eue...Elle qui me collait aux pieds sans arrêt en me prenant pour sa maman de substitution, désormais elle me dédaignerait presque pffff...


Ce matin, elle est tombée. J'ai eu peur qu'elle se fasse mal. Du coup, elle a eu droit à un gros câlin avec un plaid sur elle pour qu'elle n'ait pas froid...

Elle nous a fait une crise de jalousie, dernièrement. Comme depuis peu on a une chatte sauvage plus âgée qui vient chez nous (c'est ma fille qui lui avait donnée à manger dans la rue plusieurs fois suite à ses portées), il était impossible de prendre notre miss conneries dans les mains ou de l'attraper. Elle nous fuyait en partant dans la rue. Il a fallu déployer des trésors de gentillesse, de câlins et de bisous pour regagner sa confiance. Je lui dis que je l'aime, je sais qu'elle comprend.

20 août 2021

covid, un an après

Nous avons fait vacciner notre fille. Comme elle a de l'asthme, elle est fragile. Nous ne voulons pas risquer de l'emmener aux urgences. Son petit ami aussi s'est fait vacciner. Mon homme y pense, quand à moi je refuse. Je n'ai pas confiance dans les vaccins, et surtout dans l'allopathie en général depuis que j'ai rencontré une femme qui a développé une hépatite et une scélore en plaques à cause d'un vaccin.


J'ai boycotté une phramacie près de chez moi qui fait aussi office de centre de dépistage. Hier, on était 6 clients dans la salle minuscule, presque agglutinés les uns sur les autres. De plus, le pharmacien en titre ne met pas le masque. Du coup je vais ailleurs.
Je ne suis pas "complotiste", ni "antivaccin", simplement j'attends de voir la réelle efficacité du remède pour me lancer. Ce vaccin a été crée dans l'urgence de la crise sanitaire, avec un virus qui mute sans cesse. Le vaccin est peut-être valide pour la première forme virale, mais sera-ce encore le cas plus tard ?


Je ne supporte plus DU TOUT ceux qui ne portent pas le masque. Ce sont de vrais abrutis qui se croient tout permis. Cela n'a rien d'étonnant qu'à cause d'eux on se retrouve avec une 4e crise de covid.


Je ne sais pas si je l'ai attrapé ou non, mais dès que je suis à l'extérieur je mets systématiquement le masque avec une goutte d'huile essentielle d'eucalyptus. Quand je rentre chez moi, je me lave systématiquement les mains. Quand je prends une douche, j'utilise un savon bio, et surtout je mets dans l'appartement de l'huile essentielle antivirale pour nettoyer le sol. Je fortifie mon organisme avec des graines de pavot, de chia, du germe de blé, des feuilles d'orties, des algues...Jusqu'à présent, cela a été efficace.


Désormais, je ne ressens plus de compassion pour les malades du covid, parce que je trouve qu'ils sont profodément irreponsables. J'ai été sidéré de voir tous ces gens sans aucune protection à la fête de la musique et à la gay pride. Ils veulent faire comme si c'était un rhume inoffensif, tant pis pour eux s'ils l'attrapent.

19 août 2021

saint jean eudes

Saint Jean Eudes est contemporain de saint Vincent de Paul.

Sa vocation s’explique en grande partie par la situation religieuse de la France à son époque. Le peuple  “avait remplacé la foi par la sorcellerie et la superstition”, les puissants “donnaient l’exemple de tous les vices”, les prêtres étaient “ignorants et souvent corrompus, abandonnant leur troupeau dès qu’apparaissait la peste ou une épidémie”.

Pour y remédier, s’appuyant sur ses dons pour la prédication, il organise des “missions paroissiales”, en Bretagne, en Normandie, en Bourgogne et jusqu’à la cour du roi Louis XIV ; en tout près de cent quinze missions entre 1632 et 1675.

Puis il quitte l’Oratoire en 1643 et fonde à Caen “la Congrégation de Jésus et de Marie” (les Pères eudistes), qui se voue aux missions ainsi qu’à la fondation des séminaires pour la formation d’un meilleur clergé.

En 1642, il crée également “l’Institut Notre-Dame de charité”, dont les religieuses se consacreront à la réhabilitation des femmes prostituées.

Son action s’appuie sur la compassion du cœur de Marie et la miséricorde.  Il s’éteint à Caen en 1680, à l’âge de soixante-dix neuf ans.

"Je désire que toutes les choses qui ont été, sont et seront, dans l’ordre de la nature, de la grâce et de la gloire, soient autant de voix qui vous disent continuellement et à jamais, pour moi et de ma part : je vous aime, je vous aime, ô Seigneur Jésus !"

(Prière de saint Jean Eudes)

15 août 2021

le masque d'argile


Image du produit : Le Masque D Argile (Ldp Policiers) - Brussolo S - Livres d'occasionCe que j'aime avec Brussolo, c'est qu'il écrit toujours des "chutes" surprenantes à la fin de ses romans.

Celui-ci se déroule dans la rome antique. A la fois "policier" et fantastique, il m'a bien plu. C'est l'histoire d'une escroquerie bien ficelée pour dépouiller une femme naive. J'ai apprécié les recherches historiques qui font découvrir une autre époque, d'autres moeurs, d'autres croyances. 

Pour l'anecdote, j'ai commencé ce livre le jour où j'ai reçu une statue de femme greco-romaine pour mon jardin.L'histoire débutait avec un orage, le soir même il y a eu un orage ici ...

Du coup j'ai appris davantage sur la mythologie romaine...

 

Qui étaient les dieux romains ?

La religion romaine n'est pas fondée sur une "révélation", sur des textes sacrés. Il s'agit d'une religion civique : les dieux y sont des citoyens romains, les plus puissants d'entre eux. Et les Romains, peuple de juristes, entretiennent des relations avec eux à l'aide de traditions rituelles, une forme de politesse sociale.

https://www.geo.fr

 

15 août 2021

charly 9

Image d'une page de livre. Cliquez pour afficher l'aperçu.J'ai lu le livre "charly 9" de jean teulé. Eh bien, j'en ressort perplexe. Comme à son habitude, l'auteur dote son roman d'un humour noir grinçant, mais surtout d'une grande richesse en matière de connaissances historiques. Je connaissais vaguement le roi de france charles IX, connu pour être l'instigateur de la sanglante saint-barthélémy. Or j'ai découvert avant tout une histoire cruelle.


C'est catherine de medicis qui a manipulé son fils aîné, qu'elle n'aimait pas, pour asseoir sur le trône son puant fils Anjou dit henri III. Ce qui me laisse un peu sans voix, c'est l'idée que charles IX ait été assassiné par magie noire, avec une poupée de cire plantée d'aiguilles, ce qui aurait provoqué l'hémorragie épidermique causant son décès. En réalité, charles IX a été empoisonné par sa mère. J'ai été stupéfait de voir le portrait de charles IX à 23 ans, rides profondes, voûté, gros cernes, faisant le double de son âge, cou de travers. Même ses obsèques furent sous le signe du massacre entre protestants et catholiques.Teulé montre bien l'abîme de folie sanguinaire dans lequel le monarque s'enlise, tant son remords est grand d'avoir fait tuer autant de huguenots.


J'ai terminé ce livre avec un certain malaise. Mais j'ai quand même aimé.

14 août 2021

saint maximilien kolbe

 

 

14 août 2021

giono furioso

C'est un livre plein de poésie. Mais je suis un peu mitigé. D'un côté, j'avoue que le style d'écriture de l'auteure est un régal, puis surtout isabelle lambert arrive à très bien cerner la puissance de la lecture sur notre être. Mais d'un autre côté, il y a un certain nombrilisme qui Giono, furioso - Emmanuelle Lambert - Folio - Site Foliose surperpose au récit.
Ce n'est pas un roman. Ce n'est pas non plus une biographie de jean giono. C'est plutôt un dialogue avec giono pour en comprendre le feu intérieur. L'auteure écrit clairement qu'elle n'aime pas les biographies, les chronologies, qu'elle trouve froides, lisses, plates. Et elle a raison. Du coup, elle écrit sur giono comme elle écrit sur elle-même pour montrer l'intéraction entre le géant de la littéraire, ses pans de souvenirs, ses oeuvres littéraires et ses propres sentiments à elle. Elle montre combien la littérature vous transperce. Elle parle aussi du visage en colère de giono, de cet écrivain infidèle à sa femme, au désir vaguement homosexuel, et ravagé par le traumatisme de la première guerre mondiale. Giono, furieux contre la noirceur de l'être humain, avec le désir de se renouveler dans ses romans de nature.
J'ai simplement trouvé qu'on n'apprenait pas grand-chose sur giono. En tant que lecteur, je sors le nez de ce livre avec seulement un aperçu de sa personnalité, de sa vie. Je n'ai pas aimé les deux derniers chapitres qui me semblent plus proches de la sensiblerie que de la philosophie de vie.


"Une idée commune voudrait que les écrivains, les poétes, les artistes soient de braves gens tout occupés à notre consolation. C'est une envie de notre époque. Pourquoi pas. Une chose est sûre : ils sont, depuis toujours, tout occupés à bien autre chose. Ils façonnent la glaise du temps avec leurs mains. Ils regardent la mort en face. Ils savent le dérisoire de la vie, pourtant la seule chose qui tienne, et lui redonnent de la grandeur. Ils sont traversés par les choses. Et giono, comme eux, est traversé par un éclair qui ne peut exister sans l'ombre qu'il vient de fendre."

12 août 2021

les parents terribles

Les Parents Terribles (2003) de Jean Cocteau - YouTubeJe viens de regarder ce film, je me suis régalé devant l'excellent jeu d' acteurs. A l'origine pièce de théâtre de jean cocteau, ce film est un éloge à la femme de caractère comme on n'en voit plus aujourd'hui. Mais c'est aussi un scénario très moderne parce qu'il dénonce les parents immatures qui agissent comme des enfants.


Jeanne moreau incarne la femme solitaire, très intelligente, qui comprend, qui devine tout mais que personne n'écoute. Puis il y a yvonne, la mère qui ne supporte pas de voir son fils s'emanciper et devenir un homme. Elle est très fragile nerveusement et se suicide. Le père, qui a trompé sa femme avec la copine de son fils, invente une histoire grotesque pour lui faire du chantage et voir le couple se séparer.

Au délà du vaudeville, c'est surtout un film que j'ai aimé pour la pertinence de certaines phrases sur l'égoisme et l'irresponsabilité des deux parents.
ça pourrait se résumer ainsi : "certains adultes sont des enfants qui tuent leurs propres enfants par égoisme". C'est le drame de ma vie, ça.

Un film intense et pince-sans-rire.

9 août 2021

tréport

Nous avons fait une escapade à tréport, une ville que je porte dans mon coeur depuis longtemps. C'est une peu une histoire de famille. Ce sont mes grands parents qui ont découvert ce coin dans les années 50, leurs enfants y sont venus, j'y suis allé et maintenant j'y emmène ma fille. Le premier week-end en amoureux que j'ai fait avec mon homme, c'était à mers les bains, juste à coté de tréport. On avait pris un hôtel.


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J'aime ce coin pour la simplicité des gens. Mais le problème, c'est que c'est touristique. Dès qu'il fait beau et chaud, hop, c'est bourré de monde. J'ai discuté avec une commerçante qui me disait que l'été, c'était infernal. Les touristes se croient tout permis, pas de bonjour ni au revoir, les serveuses qui se font traiter de salopes parce que les clients ne sont pas servis assez vite, des pick pockets dans les boutiques, ceux qui gueulent après la commerçante quand leur gosse casse la boule à neige 2m plus loin...Beaucoup d'agressivité. J'étais juste venu acheter un parapluie (on a attendu sous le toit sommaire d'une baraque à frites fermée pendant trois quarts d'heure que l'averse se calme...) et maintenant je sais que... elle a travaillé chez érikson dans les années 70, qu'elle bossait jour et nuit, qu'elle vit à tréport depuis 21 ans, que son petit fils est accro à internet, qu'elle n'aime pas internet, qu'elle a 70 ans, qu'elle a rencontré son ex cheffe au magasin nose ...lol j'aime bien parler avec les gens bavards, on apprend tout un tas de choses intéressantes :-)


Mon frère a voulu habiter à tréport, mais finalement il est parti ailleurs car l'hiver il avait peur de s'y ennuyer.


Pour ma part, je déteste les touristes, ceux en bagnole de sport, les pin up vulgaires en maraude, les groupes de mômes- racailles qui disent connement "ouech ça sent la drogue !", les obsédés de l'iphone et du footing pour maigrir. On retrouve les mêmes qu'en ville, or si je vais là-bas c'est pour trouver du calme. J'aime m'asseoir sous la falaise à 6 h du matin (alors que c'est interdit pour cause d'éboulement) pendant une heure et la détailler. Pas de bruit, pas de gens, pas d'iphones, pas de pollution. Que le vent, les cris des mouettes, les embruns de la mer. Je me repose, je me déconnecte.


Cette année, beaucoup de brume, c'était splendide sur la falaise du tréport, on ne voyait rien. Mais c'est aussi dangereux, sur la falaise de mers les bains où nous faisons de la rando, il y a des fleurs déposées là où se trouve la longue vue : cet emplacement annonce la mort de quelqu'un, probablement dûe à une chute. Ce fut un temps lunatique, pas mal d'averses mais aussi des éclaircies qui m'ont apporté un formidable coup de soleil au visage. Génial, j'ai pêlé !


Certaines choses ont changé, l'esplanade de mers s'est modernisée avec des ipubs sous forme d'écran permanent, les anciennes rails après le pont portuaire (devant l'hotel saint yves) ont été recouvertes de terre, les boîtes aux livres ont été retirées (le principe consistait à emprunter un livre déposé gratuitement par une personne dans une boîte et en échange on en mettait un autre), des sculptures de ferraille super moches ont été posées sur l'esplanade de mers, une superbe fresque sous-marine sur le plage du tréport avec épaves de bateaux, d'avions, requins et coraux, la cabane d'observation ornithologique près du camping transformée en "cabane de baise".


J'ai été attristé de constater la fermeture définitive de ganesha à tréport, j'y avais trouvé de belles tapisseries en saree et un masque traditionnel balinais. Je trouvais le commerçant fort sympathique, il m'avait montré via son iphone un cinéma indien connu pour son décor façon "mousse chantilly". Je garde de mes passages là-bas de bons souvenirs.


Personnellement, j'aime ce coin quand c'est tranquille, poser mes fesses sur le banc du phare et regarder à en frissonner le brouillard recouvrir entièrement la mer, respirer à fond, imaginer ce qu'il y a au lointain.
On passe peu de temps là bas, en général quatre jours, on marche beaucoup, on a des ampoules aux pieds mais notre fatigue est saine. Pas la même du tout quand on rentre sur paris avec son air vicié.


Sur la route aussi (on fuit l'autoroute et ses aires affreuses), on aime découvrir d'autres villes normandes, comme saint valéry sur somme où on a vu un troupeau de moutons sur la plage de sable à marée basse. Ils bêlaient en échos, c'était marrant. Comme a dit une passante , "c'est le woodstock des moutons !" lol. Où était janis joplin, bêêê ? :-) On a ramené quelques petites trouvailles sympas, de la faience, du verre (artisanaux) et de la terrine de bulot, et on s'est bien régalés avec des pains bagnat (oeuf, jambon, mayo, salade, tomate) et sandwichs baies de somme (terrine agneau, salade et salicornes).


Quand on était sous la falaise, on a pris un petit morceau de craie naturelle, puis on a écrit sur les lattes en bois des cabines nos prénoms : "alexandre, matthew", comme au début de notre relation, c'était mignon. Evidemment, là haut sur la falaise, quand il n'y avait strictement personne et que notre fille s'était éloignée, on en a profité... et me suis retrouvé à quatre pattes le nez dans les fleurs !lol Remarque, c'est pas mieux que de me prendre en photo en train de boire une bière dont l'étiquette portait l'image d'une fée qui s'appelait (véridique) : la fée lacion. Vais-je poster la photo ici ? Mon mari a pris la fée pachier et ma fille la fée tarde.
On adore les noms donnés aux cabines, je crois que mes favorites sont : "la cabine hurlante", "la k'bean", "mon p'tit bichon", "les quatres gars (avec deux bateaux de pêche dessinés), "ginette", "les petits baigneurs", "stan et toutoune", "les deux ours", "les p'tites crevettes" on y devine des histoires d'amitié, de famille, d'amour. Des vies. Des pancartes réalisées à la main, des gens qui prenaient le temps de vivre et d'inscrire leur marque. J'ai parfois un petit pincement au coeur en me demandant ce que sont devenues ces personnes...


Personne ne portait le masque. Faut dire qu'au bord de mer, on a envie de respirer à fond le bon air.
On a trouvé pas mal de coquillages sur la plage, à marée basse, dont certains sont troués, je vais en faire des boucles d'oreilles pour aurore. On a aussi vu le cavadre dune araignée de mer (c'est énorme avec ses pinces de crabe !) et celui d'une méduse, on a bien vu ses tentacules gélatineuses. Après la rando, on marchait sur le sable ou dans l'eau, ça nous rafraîchissait grandement les pieds et les jambes. Mon homme s'est baigné plusieurs fois, lui qui adore nager, mais je n'ai pas pu m'empêcher de pouffer de rire quand je le voyais se casser la figure sur les galets malgré son 1m80 et ses muscles !


Chaque jour, j'allais dans une église (celle de mers les bains ou du tréport) et j'allumais de grands cierges devant les saints. J'ai particulièrement aimé la statue pierreuse de jesus christ (à mers), représentant son coeur sacré, deux doigts de la main gauche sur le coeur et la main droite ouverte en guise d'offrande. J'ai arrosé la fleur qui fânait juste devant. Après tout, le coeur sacré de jesus christ incite à la vie, à la bonté.


Le jour de notre arrivée, j'ai monté les 378 marches jusqu'à la falaise...J'ai beau être sportif, à chaque fois ça me lessive !
Nous avons vu un cargo sortir du port... j'avoue que je n'y comprend rien car je ne l'ai pas vu "garé" dans le port, or un cargo ne passe pas du tout inaperçu vu sa taille imposante ! Il était impressionnant, 5 fois (j'ai compté avec mes doigts en perspective) la taille d'un bateau de plaisance.


Notre miss conneries nous a boudés une journée entière parce qu'on ne l'a pas emmenée avec nous. Bah oui, personne n'a joué avec elle au doudou pendant quatre jours, forcément ...


Ce qui nous a fait marrer, c'est qu'en arrivant sur la place du marché de mers les bains, on voit quoi ? Le drapeau canadien ! Plus loin, un quebecquois vendait du sirop d'érable, on a discuté avec lui, on a parlé de notre vie là-bas, ça nous a fait du bien ! Et on voit quoi sur la plage du tréport ? Une cabine qui s'appelle..."montréal" ! Serait-ce un signe pour acheter une maison à tréport ?

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cayeux sur mer

 

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Saint valery sur somme

 

 

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En passant dans un village dont j'ai oublié le nom...

4 août 2021

saint jean-marie vianney

 

 

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