En pleine 2e guerre mondiale, une famille tsigane récupère un orphelin et se fait capturer par des allemands, suite à la trahison d'un de leurs "amis".
Un film de tony gatlif qui montre le choc de deux cultures très différentes : les tsiganes, peuple "sauvage", épris de liberté et l'occident fachiste. On découvre la culture manouche : leur musique, leurs soins , leur solidarité familiale, leurs croyances, leur dignité. 
Un très bon film, que je recommande à tous ceux qui veulent aller au-delà de leurs préjugés. Des scènes très drôles parfois.

"Quand dieu le veut, même un balai peut envoyer des coups de feu !"

"Allez viens on va jouer pour les poules"

Je profite du reconfinement pour me remettre à la guitare. Je continue mes partitions de jazz manouche. Mon modèle ? Angelo debarre ! Il a un talent fou. Je l'avais vu en concert en 2019, il a une réelle prestance sur scène !

J'ai lu le numéro 1 (le seul publié en fait) de bichefauve, un webzine féministe et lgbt. C'est un recueil de poèmes, pour l'essentiel. Je n'ai pas beaucoup aimé. J'ai trouvé les poésies insipides, voire sales, sans efforts littéraires.
Quelques textes ont pourtant retenu mon attention, un de chris bellabas sur la transidentité et un autre féministe intitulé "le pacte des innombrables". Mais celui que je préfère est celui d'un jeune (bastien godard) qui transcrit bien la honte de la non binéarité, un poème dans lequel hélas je me suis pas mal reconnu.

Sortirs
Des robes flanelles noires
Motif floral géométrique
Flottant sur mollet poilus
Parce que je vous emmerde
Et c'est ça qu'est bien
C'est ça qui redresse ma tête.
Je me projette
J'ai toujours rêvé d'avoir ce déhanché ravageur
Comme dans les films où tout explose sur le passage
Et que le regard des hommes n'est que fourmis.
Ça m'excite [...]
Ce n'est que le fard jaune
Et le sourire pétillant
Que j'oserai ouvrir cette bouche
Par honte toujours fermée
Une larme sur le blush
Le mascara étoilant mes cils qui coule
Parce que c'est si beau
D'être si éclatant
C'est tout ce que je vois
Sur mon portable
Sur les réseaux un petit homme qui n'est pas moi si heureux d'être si belle
Et dans le miroir, j'ai d'autres larmes qui suivent
Je bande si tristement ma robe se soulève
Ça m'excite et me terrorise.
Dehors
Depuis ce premier jour où
Lâchés mes cheveux longs je me suis senti belle
Pour l'unique fois de ma vie
Et dans mon lit, la nuit
Je roule dans mes draps en pauses sensuelles,
Seul.e.

Danser, c'est se mettre à nu.

Voici une danse aquatique réalisée par julie gautier. Fabuleux !

Un livre loufoque, absurde, zinzin et ingénieux comme je les aime !
Je l'ai acheté en me trompant totalement : je pensais qu'il s'agissait d'une biographie d'arthur rimbaud. Mais non, en fait c'est un récit inspiré par la vie d'arthur rimbaud.
On y trouve une pléthore de personnages assez abracadabrants qui n'ont aucun rapport entre eux, dont le principal est un fou. Il se prend pour rimbaud. De fait, il connait tous les poèmes par coeur et les récite... pour le plus grand plaisir du lecteur ! Il se fait aussi tatouer au compas sur le visage des vers de rimbaud et se troue le genou droit pour croire qu'il a une tumeur. Il se plante des graines de palmier dans la plaie. Tout un programme de fantaisies toutes plus déjantées les plus que les autres !

Ce livre a le mérite d etre bien documenté sur la vie de rimbaud. On y trouve des pans de poèmes et de lettres. Il me semble que c est le premier ouvrage jean teulé, écrit en 1991.
Il y a des réparties et scènes vraiment drôles, à la fois crues et douces. Une phrase que j'ai particulièrement aimée, que je trouve belle et juste : "Notre épiderme à tous promène en fait des lignes et des rides qui sont autant de visages et de blessures retenues. C'est là notre seul bagage."

On sent le film à petit budget mais le résultat est une réussite ! Des dialogues savoureux, une musique classique du XVIIIe siècle et rock, des scènes coquines et drôles...
C'est de l'érotisme historique, qui se déroule à Venise dans une maison de prostitution.  Jeu d'acteurs très théâtral et beaux décors. J'ai beaucoup aimé.
C'est l'histoire... du marquis de sade ! "Les libertins ? Débauchés et féroces".

C'est un film co-réalisé par mario brava et dario argento, deux maitres italiens du genre gore.
J'ai trouvé ce film spécial, comportant une grande violence psychologique parce que traite du sadisme. 
Là où ça coince cependant, c'est la fin. 
L histoire :deux jeunes gens en vélo se font agresser par des chasseurs en pleine foret. Ils se perdent et se font attraper par un cinglé qui fait des expériences sur eux, comme à l'époque des nazis.
Sauf qu'à la toute fin du film, on se rend compte que tout n'était qu'imagination de la part de soldats en irak qui ont déformé la réalité dans leur délire.
Ce film me déçoit un peu dans la mesure où finalement la violence est purement gratuite.

Je viens de découvrir une petite perle cinématographique, signée... tim burton ! C'est un court métrage de 5  minutes réalisé en 1982, annonciateur de tous les films gothiques qu'il a faits par la suite. J'adore la voix off. Discours théâtral, avec rimes. Pas d'effets spectaculaires mais beaucoup d'idées. Un délicieux moment d'humour noir.

Mon "amie" trans est de moins en moins une amie. Plus ça va, plus je la trouve glauque. J'ai fait sa connaissance l'an passé sur un site de rencontres, on s'est vus après plusieurs semaines de dialogue virtuel. On a de suite eu un bon feling. Jusqu'à cet été, c'était quelqu'un que je trouvais super. Marrant, intéressant. Mais depuis janvier, je ne la reconnais pas. Ou plutot, je pense qu'en fait je ne la connaissais pas. Je la trouve gamine et malsaine. Sans parler du chantage au suicide qu'elle m'a fait en janvier...

Je ne suis pas coincé, mais il y a quand même des limites que je ne dépasse pas. Quand je lui demande ce qu'elle lit et qu'elle me répond qu'elle a un godemiché dans le cul, bon... que lui répondre ? Quand elle m'envoie des vidéos sex tape via skype... comment réagir ? Quand je lui dis que je veux etre fidèle à mon homme, que le couple libre ne me convient plus et qu'elle porte volontairement de la lingerie sexy pour me voir quand mon mari n'est pas là...Quand elle me raconte qu'elle a fait du porno en live sur internet après le décès de son ex conjoint, que lui dire ? 

J'ai surtout l impression qu'elle m'a embobiné. Elle m'a fait croire qu'on avait plein de choses en commun alors qu'en réalité c'est tout le contraire. Je ne suis pas hyper exigeant en amitié, je ne cherche pas à fréquenter uniquement mes semblables, je pars du principe que les différences entre deux personnes sont enrichissantes. Mais il y a tout de même un minimum. J'aime partager ma passion de la lecture, la culture et de l'art. Je ne suis pas du genre à lire des mangas/webtoons, à tchatter toutes les nuits avec des potes d'internet ni à porter un bracelet connecté pour regarder 150 fois par jour qui vient sur les réseaux sociaux ou à faire des live vidéos sur twitch pendant des heures...
Elle veut qu'on baise, point.
Je suis déçu.

Malgré quelques périodes de misanthropie et de phobies notoires, c'est assez facile d'etre ami avec moi. De visu ou en virtuel. Je n'envoie pas chier. Ou si je le fais c'est que vraiment des limites ont été dépassées. Encore une fois, je pense être tombé sur quelqu'un qui est déséquilibré mentalement et je ne l'ai pas vu à temps. Pourtant, mon intuition me disait de me mettre en garde. Et merde.

Autour de moi, on ne comprend pas ce qui me pousse à pratiquer la religion juive, surtout des fêtes comme pessa'h ou kippour qui sont longues, compliquées et fatigantes.

Cela fait dix ans que je renoue progressivement avec mes origines juives. Ma mère en a toujours eu honte, du coup elle m'a fait grandir dans l'athéisme. Or être athée ne me convenait pas du tout, ça me filait d'énormes angoisses existentielles. Je me suis calmé quand j'ai rencontré la communauté loubavitch.
Cela s'est fait "par hasard",pendant une rando à la montagne d'argent. J'ai vu un couple de juifs 'habad devant les chalets de l'accueil, je croyais qu'il s'agissait de hamish. J'ai engagé la conversation. Sans savoir pourquoi, ils m'attiraient. Ils me donnaient l impression de sortir d'un autre temps.

Malgré mon apparence excentrique et egocentrique, je suis un timide. Je suis mal à l'aise en société. Le monde extérieur me perturbe. J'ai toujours préféré la compagnie des livres à celle des gens. Au moins, ils ne me jugent pas. Puis surtout, avec eux s'établit un vrai dialogue, je me nourris de leurs mots, mon intimité évolue grâce à eux. 

Si j'ai fait des études en philosophie en m'inscrivant à la sorbonne, c'est parce que je voulais aller au-delà des apparences, de la mienne surtout. Je cherchais à me cultiver, non pour en mettre plein la vue aux autres mais pour rehausser le peu d estime que j avais pour moi. Les autres m'ont toujours vu comme une salope, disons le clairement. Parce que j'étais beau. Parce que j'étais mannequin. Parce que j'étais en quête d'amour au travers une sexualité débordante. Je voulais mettre de l'humanité dans ma vie, hélas le retour en a été désastreux. Tout ce que les gens voyaient de moi, c'est que je me droguais, que je baisais, que j'étais canon. C'est tout. Seul mon homme a vu l'autre moi qui se cachait derrière cette apparence sulfureuse. Mais après l'avoir rencontré, après notre mariage au canada, après l'adoption d'aurore, après ma carrière de danseur, je voulais plus. J'attendais davantage.

Les juifs loubavitch sont mal jugés par tout le monde. Parfois à tort, parfois à raison. C'est un groupuscule fier de ses traditions qui bascule parfois dans l extrêmisme. La plupart des autres juifs plus libéraux les détestent. Moi, je les aime. Ils incarnent un idéal de vie auquel je ne pourrais jamais atteindre vu mon homosexualité. Non que je regrette d'etre gay, mais je regrette beaucoup le passé que j'ai eu. Même s'il était fascinant à bien des égards, j'en garde des souvenirs tumultueux très douloureux, très proches du suicide et de la dépression nerveuse. Je suis mal à l'aise avec beaucoup de lgbt. Cela surprend quand je l'avoue, mais faudrait il encore une fois que je me mente ? Que je dise à tout le monde"yes, je suis fier d'etre homosexuel ?" Bah non. J'ai aimé une femme. Deux en fait. La mère de mon fils, monica, qui vit en italie à florence,et mon ancienne meilleure amie dont je suis tombé amoureux et qui m'a largué comme une merde. J'avais 18 ans. Je n'ai jamais réussi à m'en remettre totalement. Elle a été ma muse pour plusieurs de mes poèmes tristes.

On m'a toujours forcé à paraitre ce que je ne suis pas. J'ai toujours voulu etre ce que je ne parais pas, pour me cacher. Rencontrer les hassidim 'hadab fut une libération, une explosion de mes obstacles intérieurs. Les rencontres humaines ne sont pas hasardeuses, elles ont un sens. Et je n'ai jamais pu me défaire de l'amour que je ressens pour les loubavitch. Je comprends les libéraux avec ma tête mais les 'habad avec mon coeur. 

Feter pessa'h est long, compliqué. Le rite dure une bonne heure et demi. Il faut manger accoudé en signe de liberté, il faut recouvrir ou découvrir les matsot à ce moment là, boire les 4 coupes de vin cul sec en continuant à lire la haggadah.. Mais ce n'est pas un repas comme un autre, il est là pour nous rappeler l amertume des juifs en exil. Et la sortie de l esclavage intérieur. On a tous besoin de sortir de ses propres barrières psychologiques qui nous empêchent d etre nous-mêmes. Hier soir, nous avons fait le premier repas. Avec mon homme, avec ma fille. Nous avons eu droit à un joyeux "c'est dégueulasse" lol d aurore quand elle a mangé l oignon au vinaigre. Ah bah oui, pas délicieux hein ! On a tous fait la grimace. Mais j'ai vu aussi la fierté dans le regard de mon mari, et cela me donne une force incroyable. Mon homme a le don de me donner une force de vie que je n aurais jamais eue seul. C'est lui qui m'a poussé à renouer avec mes origines juives. Je me suis converti au christianisme à 22 ans pour adopter la meme religion que mon homme, mais moi, Moi, je suis juif. Que cela plaise ou non aux autres.

C'est un ami féru d'histoire de l'art qui m'a conseillé ce livre.
J'aime sa sobriété. 
Je ne connaissais pas du tout gérard garouste, je l'ai découvert par ses propres yeux. C'est son autobiographie.
C'est l'histoire d'un homme perdu entre le réel mesquin et ses délires qui lui valent plusieurs séjours psychiatriques. 
Il porte un regard simple mais percutant sur son rapport à la peinture. 
Le tableau en couverture est un autoportrait appelé "le masque du chien" qui représente un bossu, avec le torse à l'envers. C'est l'artiste qui préfère fuir la réalité.

J'ai aimé découvrir son existence contemporaine qui pourtant semble un peu figée dans le passé. Il y parle de sa passion pour la Torah, ce qui bien sûr m'a interpellé.

Il y a des phrases dans lesquelles je me suis reconnu :

"J'ai forgé des résistances et des abris. Je sais déserter le réel quand il est trop dur, je me laisse happer par mes idées, mes histoires. Je rentre en moi."

"Il m'avait fallu ces extrêmes pour découvrir d'autres vies possibles,  loin des courants dominants où je vivais noyé. J'aurais pu sombrer, rester dans l'ignorance, laisser s'user ma vie sans qu'elle ait commencé, mais je sentais grandir en moi l'urgence et j'avais tellement le sentiment d'etre fragile que je n'avais plus rien à perdre."

Du coup, ce livre m'a permis de découvrir les oeuvres un peu étranges du peintre  :

Le confinement ne me rend pas malheureux, bien au contraire. J'aime voir mon homme quotidiennement, lui apporter le petit-déjeuner au  lit, lui glisser un bisous dans le cou quand il travaille sur ordinateur, lui octroyer une pause câlin... J'ai besoin de lui, de sa présence physique et morale. Il est mon pilier. 

Le confinement me permet de me retrouver, de retourner à ma source. J'ai besoin de solitude. Ma phobie sociale s'est accentuée depuis le mois de novembre, voir ne serait-ce que la silhouette ou l'ombre de gens au-dehors me met les nerfs à vif. Impossible de réfréner la peur qui s'ensuit. Je sais d'où ça vient : de mes traumatismes. Tant que je vivais à montréal, mes angoisses se sont estompées, mais depuis que je suis sur paris, elles refont surface comme un marécage puant. J'ai un besoin vital de m'isoler du monde. Je suis bien chez moi, d'autant que c'est calme.

Beaucoup de choses découlent de ce besoin de solitude. 
Je lis pour ne pas songer à mes angoisses, pour m'évader, changer de vie momentanément, voire de percevoir chez des auteurs des ressentis qui sont proches des miens.
Je retourne à la pratique de la religion juive. Je fais le HITAT quotidien: houmach, tehilim, tefila (étude de la bible, lecture des psaumes, prière). J'ajoute des cours de 'hassidout. ça me repose les nerfs, m'offre l'occasion de me concentrer sur autre chose que la consommation matérialiste.

L ultraconsommation me donne des boutons. Je ne peux plus. Les centres commerciaux et Cie me font vomir, me nouent l'estomac. Je suis comme sartre, j'ai la nausée :-)
J'ai la chance de ne pas avoir attrapé le covid, ni mon amoureux ni ma fille (par contre mon fils en italie, si, arf), j'en profite pour rééquilibrer tant que c'est possible mon système nerveux qui a été mis à l'épreuve trop de fois ces dernières années sans que je m'en rende vraiment compte. J'étais hyperconnecté, carriériste, hyperconsommateur, nymphomane, noceur. Quelque chose en moi s'est cruellement fatigué, brisé même. Je me suis brisé à vouloir devenir autre que moi. Du coup, j'ai besoin de revenir à plus de simplicité. Je cuisine, aussi. Ce matin, j'ai fait une quiche.

La sortie de mon roman est prévue pour le mois de mai. Patience...

Ell est la fille de la Sainte brigitte de suède, 4e de huit enfants. Ell est élevée au couvent des Cisterciennes de Risaberg, mais vers l'âge de 12 ans son père décide de la marier au chevalier Edgar von Kyren,  beaucoup plus âgé. Sa virginité est préservée.En 1349, elle s'installe à Rome, jusqu'à la mort de sa mère en 1373. 

Elle écrit un livre de dévotion " les consolations de l'âme".En 1484, elle fut canonisée par le pape Innocent VIII, mais son procès de béatifiation ne fut jamais achevé en raison de la réforme protestante.

En farfouillant dans le dernier carton ramené de montréal, j'ai trouvé une ancienne carte mémoire qui contenait... plus de 5000 photos ! Il s'agit des toutes les photos que j'avais prises il y a une quinzaine d'années, quand j'étais étudiant. ça m'a sidéré de les revoir. Du coup j'ai décidé de les poster ici, en l album "au hasard de paris".Ce sont mes anciens pans de vie, des soirées où j'allais, les restos que je fréquentais, mes manifs, mes déambulations dans les rues, les magasins où je faisais mes achats de noel, les cabarets où j'ai dansé, les salons, les soirées de mannequinat, les galeries d'art avec coktails, des coins de la sorbonne où je trainais mes pieds ...oh la la que de souvenirs de bobo parigot qui refont surface d'un coup !

Un court métrage réalisé en 1950 très ...hot. Une première partie très clairement érotique où on voit les prisonniers se masturber. Un film muet , sans musique non plus mais aux images très parlantes, très fortes. D'un point de vue historique, c'est intéressant parce qu'on voit qu'à cette époque les gays étaient vus comme des criminels. Le gardien qui est un voyeur et un homo refoulé. J'ai bien aimé la symbolique de la fleur pour représenter l amour des deux hommes. 
Une anthologie méconnue de jean genet.

Une amie m'avait dit que je pouvais avoir des matsot gratuites pour pessa'h en téléphonant au beth loubavith étudiant. La personne que j'ai eu au tel m'a gentiment proposé qu'une tierce personne 'habad livre chez moi un paquet de matsot !

On a beau me mettre en garde contre la communauté 'hassidique en la traitant d'intégriste, il n'y a rien à faire... j'aime ces gens. Ils sont plus serviables que la plupart des individus aujourd'hui. 

Ne manque plus que le raifort. 
Je vais faire mon propre harosset (pâte faite de jus de raisin, pomme, canelle).

Comment on dit "bisous mes bien-aimés hassidim" en hébreu ?

Un livre qui m'a bien fait marrer ! 
L'auteur, qui est journaliste, dénonce le parisianisme, cette mentalité de snobisme qui règne en reine sur la capitale. J'ai surtout retenu les figures de bernard tapie, jean cocteau et flora tristan.

Ce livre m'a interpellé parce que c'est justement à cause du parisianisme que je suis parti vivre à montréal. Avant j'étais bobo parisien et j'étouffais avec ces codes sociaux à la con. 

Ecrit en 2014, cet essai a le mérite de percer avec un humour parfois féroce cette recherche permanente des honneurs.

Trois confinements en un an, ça se fête. Du coup hier on a sorti une bouteille de vin que nous avait ramenés mon frère. Quel bonheur de laisser glisser dans la gorge ce nectar plus ou moins amer ! Sans rire, il était bon. Pas trop fort.

Un an que le spectacle que je crée est en berne. Des mois que je ne peux pas bosser. Le spectacle est terminé, mais impossible de le représenter en public. Je suis à deux doigts de devenir alcolo. Ou dépressif. Ou cynique, au choix.

Mon homme, à la patience légendaire, commence à avoir les nerfs en pelote à cause des confinements. Quant à aurore, elle en a marre. On en a tous marre, de cette situation.  Que vais-je faire durant ce mois -ci ? Lire, me remettre à la cuisine, faire l'amour avec mon chéri, faire de la photo, écrire un nouveau livre. J'ai bien envie de faire une sorte de purge, à la fois mentale et physique. 

J'ai une amie qui envisage de vendre ses photos sur instagram pour faire face à ses soucis d'argent dûs au covid.J'y songe aussi. Je vendrai seulement mes photos de danse et de mannequinat, pas mes photos persos. 5 euros l'image, en paypal.

Ah et j'oubliais, pour couronner le tout mon stepper vient de se casser. Hallelouia.

Ce matin, j'ai vu une chose étrange. A 5 h, je faisais mon sport dans le jardinet, quand soudain j'ai vu apparaitre dans le ciel ... une girlande d'étoiles. Plus exactement des satellites. Je les ai comptés comptés : 50. Ils sortaient tous du même endroit, comme une poche interstellaire. Ils formaient une ligne droite. C'est la 1e fois que je fois ça. De loin, on aurait dit des étoiles sur une ligne de pêche, ça faisait bizarre. On se serait cru chez x-files.