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30 octobre 2021

Danse avec moi

dan

Cela faisait longtemps que j'avais l'envie d'écrire un ouvrage sur la danse classique. Voilà c'est fait !
J'ai choisi une couverture culturelle qui montre le premier genre de tutu qui couvrait les genoux. C'est surtout au 20e siècle que le tutu s'est considérablement raccourci pour voir le jeu de jambes de la danseuse, au point d'en être selon moi assez vulgaire.
Vous y trouverez l'histoire générale du ballet, mais également des citations sur la danse, les explications de termes techniques, des ouvrages anciens sur la danse classique...
J'espère que cela vous intéressera !

 

 

Danse avec moi - Alexandre Nolet - Edilivre

Histoire de la danse classique Par Alexandre Nolet Thème : Arts et spectacle Des débuts du ballet sous Louis XIV à la technique des pointes, en passant par des portraits de danseurs célèbres du XXe siècle, l'histoire de l'Opéra de Paris, des citations poétiques, les costumes, la représentation de la danse dans la peinture ou encore les spectacles majeurs, le lecteur découvrira le monde élégant du ballet.

https://www.edilivre.com

 

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30 octobre 2021

préparation de noel

Noel a toujours été important pour moi. Parce qu'à mes yeux, noel ne se fête pas seulement le soir du 24 et la journée du 25. C'est toute une mentalité qui débute fin octobre. L'avent commence avec la veille de la toussaint. Noel est à l'origine une fête paienne : c'est la fête de la lumière. Nos ancêtres craignaient la dureté de l'hiver et illuminaient le sapin, seul arbre qui gardait sa verdure durant l'hiver, pour garder de l'espoir.


Aujourd'hui, je n'ai plus aucun plaisir à faire les achats de noel en décembre. Trop de monde dans les magasins, les gens sont super énervés. Les autres me gâchent le plaisir. Avant, j'adorais voir les décorations dans les vitrines. Maintenant, je fuis ces endroits. Du coup, je fête l'avent autrement. En lisant, essentiellement. Je lis des textes sur noel, cela me permet de ne pas oublier l'état d'esprit de noel, ses messages de bonté, d'aide, de chaleur humaine.


Curieusement, j'ai toujours souhaité peu de cadeaux à noel. Un livre, un parfum, et j'étais content. Aujourd'hui, les gens veulent des cadeaux à la mode, des iphones à la con, des fringues chères pour ensuite les revendre sur internet. C'est aux antipodes de ce qu'est réellement et originellement noel.


Je commence à préparer noel dès le mois d'octobre, depuis quelques années. J'achète beaucoup, c'est vrai, parce que j'aime faire plaisir. Pour cette année, j'ai acheté de la nourriture fermière (chocolats, vins, terrines, plats du sud-ouest), des vêtements atlas for men pour mon mari adoré, des produits de beauté artisanaux et bios (à base de miel, lait de chèvre, eau florale, algues, rose...). En revanche, je n'ai rien acheté pour moi. Je donne mais n'aime pas trop recevoir. Comme si je n'étais pas digne de recevoir quoique ce soit.


D'octobre à fin janvier, dans ma tête et mon coeur c'est Noel. Le vrai noel, celui des pauvres, celui de la générosité. C'est un moment dans l'année que j'étale le plus longtemps possible pour fuir la cruauté du monde extérieur, ses obsessions maladives, ses menteurs, ses indifférences. Noel est la période de l'année qui me redonne courage et force. J'aime me calfeutrer chez moi, m'isoler de la réalité mesquine de la rue.


J'essaye de garder en moi le plus longtemps possible la sagesse de jésus christ.
Beaucoup de gens n'ont pas compris pourquoi je me suis converti au christianisme, à une époque où j'étais vu comme blasphémateur. Je me suis converti tout simplement parce que peu avant j'ai vécu un miracle. J'ai fait une crise d'épilepsie le jour où j'avais prévu de me suicider. J'avais prévu de me tuer le 1e janvier. Je venais d'avoir 22 ans. J'avais écrit une lettre à mon frère. Environ une ou deux heures avant de passer à l'acte, je me suis soudain senti mal devant mes parents. Et pendant quinze minutes, ce fut l'absence totale. Quand je me suis "réveillé", j'ai vu du sang sur mon pantalon. J'ai cru que j'avais tué quelqu'un. Ma mère, qui avait cru bon de me mettre un doigt sous la langue persuadée à tort que les épileptiques avalent leur langue, n'a pas mesuré la lourdeur d'une mâchoire qui ne se contrôle pas. J'ai croqué son doigt, tout en étant inconscient. Quand j'ai repris connaissance, il y avait deux pompiers. On m'a demandé si cela m'était déjà arrivé, je n'avais le souvenir que de ma nausée précédant la crise. Je suis allé aux urgences, j'y suis resté une nuit. On ne m'a trouvé une chambre qu'à minuit. Je me suis retrouvé avec une vieille dame ...qui avait fait une tentative de suicide. C'est étrange, non ? Je voulais me tuer, le destin me sauve et je me retrouve à l'hopital à côté d'une femme qui a attenté à sa vie en se coupant les veines du poignet. Comme si ce que j'avais prévu pour moi avait "glissé" sur quelqu'un d'autre. Quand je l'ai entendu raconter ce qui n'allait pas au médecin, j'ai pris conscience du miracle que j'avais vécu. J'ai été obligé de prendre un médicament pendant deux semaines. Tous les jours, je disais à voix haute : "merci". Je ne savais pas à qui, je ne savais pas réellement pourquoi, mais j'ai réalisé combien j'étais croyant. Combien j'avais droit à une seconde chance. Quiconque a connu ce genre de miracle comprend pourquoi on se convertit ensuite à une religion, pourquoi on s'y raccroche.


Récemment, j'ai eu plusieurs grosses déceptions sentimentales. En soi, ce ne sont pas des soucis bien graves, mais je suis extrêmement sensible au rejet, c'est une plaie qui ne cicatrisera jamais. Elle est bien trop profondément enracinée moi. Des personnes qui se foutaient de ma gueule, me mentaient en prétendant être bien trop épuisées, malades ou occupées pour répondre à mes messages, et qui en réalité allaient tous les jours sur twitter, mettaient des vidéos en ligne où on les voyait en grande forme. Des personnes qui ne prenaient même pas la peine de me demander comment j'allais. Ces hypocrites me font vomir. Je les hais. Au moins, lorsque je suis seul avec la religion, lorsque je suis seul avec noel dans le coeur, lorsque je suis seul à lire des textes de noel, je me sens nettement moins esseulé et mal qu'en (mauvaise) compagnie des gens. Durant ce laps de temps où je prépare noel dans mon coeur, je m'apaise enfin.

23 octobre 2021

le cygne noir

cygne

 Je viens de publier la suite de l'ouvrage "le requiem du danseur", sauf que cette fois-ci ce n'est pas un roman "érotique". C'est plutôt une saga qui traite de l'homophobie, sous forme de flash backs. Comme pour le premier tome, c'est en grande partie inspiré par mon vécu, ce qui m'a soulagé d'un poids énorme. Je me suis souvenu de tout un tas de choses oubliées, qui remontent à l'enfance, comme les jeux vidéos auquels je jouais sur le gros atari, la gameboy, mais aussi, moins agréable, les agressions que je subissais à cause de mon aspect un peu maniéré.

En écrivant le premier tome, j'ai mal réagi. J'ai fait une fièvre nerveuse, tant me rappeler cette période de ma vie fut douloureux. Mais avec celui-ci, rien. C'est une période pourtant triste que celle de l'enfance du personnage.

Dans cette saga, je vais plus en profondeur dans la psyhologie de camille. J'y parle autant de la dureté du monde de la danse classique que des crises d'angoisse dûes au covid ou la maltraitance endurée à l'âge de 12 ans. J'ai souhaité m'attarder sur l'homophobie telle que je l'ai vécue depuis mon enfance. La haine des autres, la fuite de la réalité, les silences.


Je suis aussi très fier d'avoir inséré dans ce roman une pièce de théâtre en rimes,en m'inspirant des shows de drag queen que je faisais à montréal.


J'ai mis une semaine pour relire le manuscrit de 350 pages. J'ai tant scruté les phrases qu'il n'y a plus aucune faute d'inattention. Il faut dire que ma tendance à la dislexie ne m'aide pas,parfois j'inverse les lettres dans les mots. Mais je suis content d'avoir tout relu attentivement, je me suis ainsi rendu compte que tout tourne autour du thème du masque. Voilà pourquoi j'ai choisi une couverture qui représente un masque de carnaval. L'idée est de donner un sens plus profond au récit, au personnage principal. Camille cache sa vraie personnalité derrière des masques. L'idée est de montrer comment on devient malgré soi un cygne noir, un indésirable, lorsqu'on est rejeté de toutes parts.
Je suis heureux d'avoir trouvé cette image, elle correspond à 100% à ce que j'ai écrit. A la fois masque de carnaval de venise qui est un clin d'oeil à l'éducation italienne du personnage, son aspect drag queen, la couleur rouge qui correspond à un passage de la pièce de théâtre, le maquillage ténébreux sous les yeux et la tenue noire bouffante qui fait penser à un plumage de cygne noir ...J'ai l'impression que cette image n'attendait que mon livre pour être publiée !! On peut faire la psychanalyse de camille rien qu'en examinant la couverture, sublimissime !


"Le rouge, c'était autrefois ma lumière
Et ma prière.
Pourquoi ? Parce que
C'était pour moi un jeu. (...)
Le rouge était ma couleur
Parce qu'elle était mon seul bonheur
Durant mes longues heures
De solitude et de pleurs.
Il y avait quelque chose de pathétique
Dans le fait de vivre : c'était ironique
De continuer à faire semblant de rire
Alors que je voulais mourir...(...)
Le rouge est la couleur de mes éclats,
De mes faux pas,
Des errances
Que sur scène je balance."


J'ai une manière d'écrire assez particulière, en fait. J'écris d'un jet, je me laisse porter par les mots, sans trop y réfléchir. Puis, c'est en me relisant que je me rends compte du sens global, de ce que je livre de moi dans mes récits. Je me découvre au travers du personnage, comme si je projetais inconsciemment ma psychologie la plus personnelle et la plus vraie.

Avant d'être accepté par edilivre (plusieurs essais ont été nécessaires à cause des erreurs répétées de l'équipe, c'est incroyable), j'avais envoyé le manuscrit au lys bleu, mais les conditions du contrat ne me plaisaient pas (contrat de seulement deux ans, obligation d'acheter 40 exemplaires du livre, ce qui revient à environ 600 euros...), cependant j'ai beaucoup apprécié l'avis du comité de lecture sur mon ouvrage : "vous dépeignez avec une grande finesse les rapports humains entre les protagonistes de votre histoire. Vos personnages ont de l’épaisseur, sont cohérents et nous apprennent sur eux après chaque page. Votre style est direct, simple, mais se prête en même temps parfaitement à l’intrigue que vous contez."


J'ai mis beaucoup de moi même dans ce livre, tout en prenant du recul. ça m'a infiniment soulagé. Et j'espère de tout coeur que ce roman psychologique va plaire aux autres, comme il m'a plu de l'écrire et le relire.

La destinée du cygne noir - Alexandre Nolet - Edilivre

Par Alexandre Nolet Thème : Roman psychologique "La destinée du cygne noir" est une saga sur l'homophobie. Tout commence avec la psychothérapie de Camille, un homme de 40 ans qui a des crises d'angoisse. Au fil des séances, il réalise qu'il ne supporte plus son homosexualité.

https://www.edilivre.com

 

23 octobre 2021

saint jean de capistran

Originaire de Capestrano dans le royaume de Naples, Jean étudie le droit, ce qui lui permet de commencer une carrière juridique. Gouverneur et capitaine de Pérouse, il se marie. Mais à la mort de sa femme, il brise ses projets alors qu'il a 29 ans. Il a connu une vie avec quelques scandales. Il parcourt alors Pérouse, monté sur un âne, coiffé d'une mitre en carton où se lisaient ses plus gros péchés.

Il entre ensuite chez les franciscains. Ses qualités de juriste et son grand souci d'une vie religieuse plus rigoureuse lui valent de rédiger les nouvelles Constitutions de la branche 'observante' de l'Ordre franciscain. Saint Jean de CapistranIl rédige aussi, pour ses frères prêtres, le 'Miroir des clercs' qui aura un grand succès. Formé à la prédication par saint bernardin de sienne, il devient un prédicateur populaire qui prêche la dévotion au nom de Jésus. Fin diplomate, il est employé par plusieurs papes pour des missions délicates, en particulier pour la conversion des milieux hussites en Bavière, en Saxe, en Silésie et en Pologne. La grande affaire de sa vie sera la prédication de la croisade contre les Turcs qui, par la prise de Constantinople en 1453, ont anéanti l'empire des chrétiens d'Orient sous le regard indifférent des chrétiens d'Occident.

Jean consacre toute son ardeur à convaincre les Occidentaux. Les Hongrois le suivent. Il accompagne leur armée, dirige la bataille et l'avance turque est stoppée près de Belgrade en 1456. Saint Jean de Capistran mourra de la peste noire sur les bords du Danube quelque temps après.Il encouragea le peuple des fidèles et contribua à la défense de la liberté des chrétiens. Épuisé de fatigue, il mourut au couvent d'Ujlak, sur la rive du Danube, alors dans le royaume de Hongrie.

Le rôle de Jean de Capistran au service de la réconciliation des peuples d'Europe, autant que sa prédication pour conseiller les chefs militaires et ranimer l'espérance des chevaliers, lui ont valu d'être choisi comme saint patron des aumôniers militaires.

 

21 octobre 2021

nouveaux rideaux

Je suis réveillé depuis une heure du matin. Au bout d'un moment , j'ai commencé à me faire un peu chier à me tourner et retourner dans le lit. Du coup, à 4h30, je me suis levé DSC05304et... j'ai fait de la couture. Oui oui, en pleine nuit et sous le vent dans le jardinet, sur la table  !

Hier, j'ai reçu un colis que je n'ai pas du tout aimé. Des doubles rideaux qui m'ont deçu. Je ne les trouve pas esthétiques et surtout je n'aime pas le tissu. Pour la chambre, c'était non. Mais cette nuit, j'ai eu l'idée de détourner ces produits.
Depuis quelques mois, il y a de nouveaux locataires à côté. Ils ne font pas de bruit mais ont la manie très désagréable de ne pas mettre de rideaux à leurs fenêtres. Or, nous avons HORREUR du vis-à-vis. Le voyeurisme et l'exhibitionnisme, ce n'est pas notre truc. Du coup, j'ai pris les mesures des fenêtres les plus exposées, j'ai coupé le tissu et ai joué avec de la dentelle. Bon, je n'ai pas hérité de mes parents stylistes pour couper droit le tissu lol, mais j'ai des idées. Heureusement, j'ai fait ça avant qu'il y ait une averse. C'était une légère tempête cette nuit.

 

 

 

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Hier, notre miss connceries a beaucoup aimé le livre et le magazine que je lisais. Elle s'est endormie dessus pendant plusieurs heures. Il faut dire que j'avais mis le paquet pour la détendre : musique classique, encens naturel, pierres relaxantes. J'ai nettoyé son poil avec un shampoing sec pour lui enlever les poussières.

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J'ai terminé de planter les nouveaux rosiers. C'est la 1e fois que j'achète dans une pépinière, j'avoue avoir été surpris par ces racines nues...Il faut les couper légèrement pour les rafraîchir avant de les mettre en terre.

 

 

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19 octobre 2021

tableau préraphaélite

Juste une peinture de dante rosetti que j'aime beaucoup :

17 octobre 2021

femmes extrêmes

Femmes extrêmes de François Bott - Livre - DecitreJ'ai trouvé ce livre particulièrement touchant. Ce sont des portraits de femmes aux histoires tragiques. On retrouve autant la beauté fatale d'ava gadner que l'autodestruction de billie holiday. Il s'agit de fictions inspirées par leurs vies, leurs drames. L'auteur se met à la place de ces femmes. Un dialogue triangulaire s'établit entre le lecteur, l'auteur et ces femmes décédées. Comme si elles ressuscitaient au fil des pages.


Ce livre m'a de suite interpellé car je suis moi-même quelqu'un d'extrême. Plus jeune, j'étais un vrai tourbillon. Je me souviens d'une fois où j'étais en italie avec monica. Elle était enceinte de lorenzo, ce qui ne l'empêchait pas de rouler à fond dans sa décapotable. Les cheveux aux vent, elle était sublime. Elle est d'une nature extrême, comme moi.


Ce livre a été l'occasion de relire des poésies de sylvia plath, une écrivaine qui s'est suicidée à 30 ans :

LES DANSES NOCTURNES

 

Un sourire est tombé dans l’herbe
Irrattrapable 

Et tes danses nocturnes où iront-elles
se perdre. Dans les mathématiques ?

De tels bonds, des spirales si pures —
Cela doit voyager

Pour toujours de par le monde, je ne resterai donc pas
totalement privée de beauté, il y a ce don

De ton petit souffle, l’odeur d’herbe
Mouillée de ton sommeil, les lys , les lys.

Leur chair ne tolère aucun contact.
Plis glacés d’amour-propre, l’arum,

Le tigre occupé de sa parure —
Robe mouchetée, déploiement de pétales brûlants,

Tes comètes
Ont un tel espace à traverser,

Tant de froid et d’oubli.
Alors les gestes se défond —

Humains et chauds et leur éclat
Saigne et s’émiette

A travers les noires amnésies du ciel.
Pourquoi me donne-t-on

Ces lampes, ces planètes
Qui tombent comme des bénédictions, des flocons —

Paillettes blanches, alvéoles
Sur mes yeux, ma bouche, mes cheveux —

Qui me touchent puis disparaissent à tout jamais.
Nulle part.

17 octobre 2021

cake aux olives

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Parfois, j'invente des recettes de cuisine pour éviter le gaspillage. Quand il reste un fond d'olives, de fleur d'oranger ou de beurre, au lieu de les jeter je les utilise pour faire un cake novateur avec les ingrédients suivants : farine, beurre, olives vertes, amandes effilées, oeuf, lait, fleur d'oranger. Ainsi, j'ai plaisir à cuisiner écolo ! Et le résultat est bon (quoique un peu gras).

17 octobre 2021

saint ignace d'antioche

Son message :

 

Antioche connaissait une communauté chrétienne importante et très dynamique.A la fin du 1er siècle, leur évêque s'appelle Ignace. Le gouverneur Pline le Jeune arrête les plus déterminés et saint Ignace est l'un d'eux. Arrêté, il est condamné à être dévoré par les fauves durant les fêtes romaines. Saint Ignace d'AntiocheLes lettres qu'il écrivit aux diverses communautés chrétiennes durant le voyage qui le conduisit à Rome sont poignantes dans leur confession d'une foi inébranlable, pour la joie qu'elles expriment et pour l'imitation de Jésus-Christ qu'elles proposent à tout chrétien. «ll n'y a plus en moi de feu pour aimer la matière, mais une eau vive qui murmure et dit en moi: 'Viens vers le Père'.»

Mémoire de saint Ignace, évêque et martyr. Disciple de l'Apôtre saint Jean, il dirigea l'Église d'Antioche, le second après saint Pierre et, condamné aux bêtes sous l'empereur Trajan, il fut conduit à Rome en 107. En cours de route, alors qu'il subissait la férocité de ses gardiens, tels des léopards, il écrivit sept lettres, à diverses Églises, pour exhorter les frères à servir Dieu dans l'unité avec leur évêque et à ne pas l'empêcher d'être immolé en victime pour le Christ.

 

Que je devienne donc la pâture des bêtes. C'est par elles qu'il me sera donné d'aller jusqu'à Dieu. Je suis le froment de Dieu. Que je sois donc moulu par les dents des bêtes pour devenir le pain immaculé du Christ.

16 octobre 2021

pétition pour sauvegarder les retraites

J'ai reçu un courrier de l'association "sauvegarde retraites". Etant donné que ma "retraite" de danseur arrive vers 42 ans, je me sens un peu concerné. Puis même si je suis officiellement trop jeune, c'est important d'aider les personnes à la retraite. Il y a de plus en plus de personnes âgées qui font la manche dans le métro  pour subvenir à leurs besoins vitaux. Quand j'ai de la monnaie sur moi, je leur en donne. Une fois, j'ai aidé un sans-abri qui voulait fêter l'anniversaire de sa copine, alors je l'ai accompagné dans un magasin alimentaire et lui ai dit d'acheter ce qu'il voulait... Il en a été heureux. Une autre fois, j'ai écouté une femme qui demandait de la purée aux passants, personne ne l'écoutait mais moi je lui ai achetée son paquet de purée. Je me souviens de son air étonné. Il faut dire que les gens sont super egoistes, rapaces avec leur argent. Quand je peux aider quelqu'un, je le fais.  Je connais aussi une femme retraitée qui a si peu d'argent qu'elle ne peut pas manger sans faire un crédit à la consommation. Voilà pourquoi je fais régulièrement des courses et le ménage pour une voisine âgée et seule. Si vous avez l'occasion d'aider votre prochain, faites-le s'il vous plaît, c'est important.

Donc, j'ai reçu le courrier où on me demande de signer une pétition. Voilà le message : 

"L'intégration forcée des caisses de retraite complémentaire du privé, à commencer par l'agirc-arrco, dans une caisse sous controle de l'état, est aujourd'hui à l'étude. Cela reviendrait à confisquer les réserves prudemment accumulées par les actifs et les retraités du privé, au prix de sacrifices réguliers, afin d'éviter une chute brutale des complémentaires en temps de crise comme aujourd'hui. Et à les détourner, sous prétexte de mutualisation, pour éponger les déficits qui n'ont rien à voir. Une telle mesure, profondément choquante, aurait des conséquences dramatiques sans résoudre le problème fondamental des retraites, strucutellement plombées par le décifit des régimes spéciaux. Je vous demande donc instamment :

-de vous opposer à toute ponction et confiscation des cotisations et des réserves du privé ainsi qu'à toute intégration des complémentaires dans une autre caisse qui rendrait possible un tel pillage ;

-et de lancer sans attendre la suppression des privilèges des régimes spéciaux, conformément à votre engagement "pour chaque euro cotisé, le meme droit à la pension pour tous".

Je vais signer. Et vous ?

 

Priorité absolue à la réforme des retraites et à l'équité !

Monsieur le ministre de l'Économie, Le 28 novembre dernier, dans un entretien accordé à un quotidien, vous avez déclaré que la réforme structurelle des retraites doit être " la priorité absolue " .

https://www.sauvegarde-retraites.org
16 octobre 2021

confinement mental

Depuis le mois de septembre, je débute un nouveau spectacle. C'est très différent de l'autre. L'autre, c'était entièrement ma création. Là, c'est un "plus" sur le spectacle musical de mon amie.

J'ai repris les trois mêmes danseurs de l'ancienne troupe, ainsi cela m'a évité de faire passer des auditions.
J'ai en tête de créer une chorégraphie participative, c'est à dire un spectacle où le thème n'est pas imposé à l'avance. Je suis chorégraphe, pas tyran. Du coup, les idées et mouvements avancent "ensemble". Il y a une bonne ambiance. Et surtout, ce qui compte pour moi, une ambiance professionnelle. 

Comme la salle est louée les après-midi par un autre groupe, je ne travaille que le matin. Cela m'arrange. Je lis, je me mets au tricot, j'écris.  Je réalise que je me sens toujours en confinement "mental" dans le sens où je n'ai aucune envie de reprendre une vie sociale. Je ne supporte plus ni les centres commerciaux, ni les cinémas, ni les restaurants. Le covid m'a fait changer d'aspirations. 

C'est juste un peu gênant à l'égard de mon mari, parce qu'il aime bien sortir. Pour notre anniversaire de mariage, nous avons mangé dans le jardinet, nous avons fait notre valse. J'ai eu plaisir à organiser un bon repas. Mon mari a vu mes efforts. Il comprend également mon besoin de vivre en reclus depuis quelque temps. Je fuis le monde extérieur. Je n'oublie mes traumas que quand je danse.

Je vais participer à un concours littéraire ce week-end.

15 octobre 2021

pétition contre burger king pour maltraitance

Déjà que je n'aimais pas du tout la malbouffe, mais alors là... ça confirme totalement le mal que je pensais de cette industrie !! Je boycotte définitivement.

 

La souffrance des poulets Burger King

Il était une fois des oiseaux déplumés, difformes, malades, entassés par dizaines de milliers dans des hangars sans accès à l'extérieur : voilà l'histoire qui se cache derrière les burgers et nuggets de Burger King.

https://www.l214.com

 

15 octobre 2021

sainte thérèse d'avila

 

 

10 octobre 2021

la femme et ses images

J'ai lu "la femme et ses images" de pascal lainé, un essai sociologique sur le féminisme, datant de 1974, basé sur des entretiens réalisés deux ans plus tôt. Quand ma fille m'a vu lire ce livre, elle a écarquillé les yeux en me demandant : "mais pourquoi tu lis ça ?" Le "ça" voulait dire : pourquoi est-ce que t'intéresses à un vieux truc d'il y a 50 ans ?" On peut légitimement me poser la question, mais ma réponse sera tout aussi légitime : parce que c'est important de connaître les origines du féminisme, vu dans son contexte.


Quand j'ai manifesté en 2018 pour le mouvement Metoo, j'ai vu les féministes d'aujourd'hui. Et je n'ai pas du tout aimé leur contact. Agressives, vulgaires, elles m'ont dissuadé de manifester avec elles, alors que le souci de l'agression me concernait moi aussi.
Ce que j'ai beaucoup aimé dans cet essai, c'est avant tout sa clarté. L'auteur écrit avec du recul, sans prendre parti, même si on sent qu'il adhère à une révolution des mentalités. Il y a quelques années, je militais sur twitter pour Metoo. J'ai été sidéré de voir les commentaires haineux et complètements idiots de certains mecs attardés, comme "les féministes sont des sorcières, des putes". On se serait cru à l'inquisition, c'était lamentable.


Je pense que le féminisme est en berne, que les féministes actuelles sont très proches des mecs qu'elles dénonçaient jadis. Certaines sont même misogynes. Elles sont aussi violentes, crades, agressives que beaucoup de mecs tarés. Personnellement, j'ai du mal à prendre à sérieux le féminisme à cause du comportement hypermasculin des nanas d'aujourd'hui. Etre une femme au foyer est vu comme une honte, une tare. Or, je trouve personnellement que ce statut est empreint de dignité, justement. J'ai grandi avec une mère qui se foutait de son foyer, ne se préocccupait pas de ses enfants, parlait mal, ne faisait ni la cuisine ni le ménage, qui était violente, parlait divorce sans arrêt. Pour ma part, je trouve que c'est plus une attitude de connasse que de féministe. En tant qu'enfant, j'ai beaucoup souffert de ne pas avoir une mère aimante et bienveillante. Je pense qu'aujourd'hui, on est dans une ère de dérive du féminisme, en mode pouffiasse au crâne rasé.


J'ai voulu lire ce livre pour retourner aux sources du féminisme, savoir de quoi il est vraiment question à la base. Je suis heureux de l'avoir lu, parce que ça m'a ouvert les yeux sur des principes fondamentaux qu'on a tendance à zapper. Puis surtout, l'analyse du féminisme rejoint l'émergence de la société de consommation et sa manie de tout dénaturer. Les problèmes abordés dans ce livre restent finalement très actuels parce qu'aujourd'hui notre société trouve ses fondements dans la consommation naissante des années 70.


"On observe les mêmes obstacles à l'affirmation de son identité, qui doivent toujours se mesurer à l'échelle et selon les normes du dominateur : l'homme, le bourgeois, l'occidental...qui sont à cet égard l'unique mesure de toute chose et qui la seule culture dans notre société."


"L'accent est mis constamment sur l'automatisme des instruments ménagers modernes, sur l'efficacité des produits qui remplacent avantageusement le labeur féminin sur le thème du travail 'qui se fait tout seul'. Ainsi la ménagère se voit purement et simplement liquidée. Elle est pour ainsi dire de trop. Tout le rôle de la femme se borne à l'achat, un achat qui lui permet de se réaliser comme bonne épouse et bonne mère mais dans la mesure où l'achat lui enlève proprement ses fonctions. A la limite, on pourrait parler d'ethnocide en ce sens que toute une culture spécifiquement féminine est progressivement détruite, aujourd'hui, par la concurrence de la grande industrie. On cuisine de moins en moins. Plus aucune femme ne fait elle meme ses conserves."


" Que la maternité soit en principe l'une des aspirations naturelles de la femme, sans doute. Que la maternité ne soit dans les faits qu'une minable corvée quotidienne, c'est ce qu'on observe aussi. L'enfant n'est pas en cause, mais plus souvent le mari qui se dérobe à ses obligations. Mais toujours la société, et son idéologie, fait de l'éducation qu'elle impose et qui fait de la maternité une charge bien davantage qu'un accomplissement. Et du moment où la maternité n'est pas vraiment libre, non seulement consentie mais expréssément voulue, il est ridicule de gloser sur 'l instrinct maternel'."


"Toute l'idéologie de la consommation, qui règle pour l'essentiel dans notre société les rapports économiques et sociaux, et qui forme notre morale dominante, repose sur une mythologie de l'eros, de la jouissance immédiate et coûteuse, à quoi la femme n'a en principe d'autre rôle que de donner corps. Car l'image de la femme, c'est justement le désir rendu visible. Désir en soi, peu importe de quoi : l'image lui donnera toujours assez de sens. Et peu importe quelle image, et quelle femme sur cette image. Toutes se ressemblent instrinsèquement sur les magazines, dans les publicités, dans les vitrines."

8 octobre 2021

moi, trop dur ?

On me reproche souvent d'être une personne dure. Est-ce vrai ou faux ? Je ne pense pas être quelqu'un de dur dans le sens de malveillant,en revanche je peux être très dur en certaines circonstances, surtout quand je me mets en colère. Avec les années, je suis devenu moins colérique car je suis moins orgueilleux. A 20 ans, j'étais le summum de l'arrogance. Désormais je vois les choses avec plus de simplicité, plus de recul. Mais s'il y a une chose que je ne supporte pas du tout, c'est la méchanceté et la fourberie. J'ai moi meme tendance à mentir, je l'avoue, mais pas par cruauté. Je taquine, oui, je joue. Mais je ne me fous pas de la gueule des autres. Je suis très Curry_Timdirect, par contre, ce qui dérange très souvent les autres. Du coup, quand je dis ouvertement ce que je pense et ressens, on me trouve dur. Ce que les gens ne comprennent pas très bien, c'est que j'ai été obligé de m'endurcir pour survivre à mes traumatismes. Ne serait-ce que d'un point de vue professionnel, j'ai été obligé d'être moins naif. Gagner en maturité, c'est devenir dur. Mais c'est vrai que parfois, cette dureté me bouffe dans mes relations sociales. Je dis les choses abruptement, surtout quand il s'agit de réalités ordurières comme le viol ou la maltraitance. Parce que, quand on subit des évènements traumatisants, humiliants, violents, on ne peut voir la réalité de ces choses
qu'avec dureté, avec vérité, avec froideur. On se dénude de sa sensibilité pour en parler parce que sinon on implose, on meurt. Il y a des gens qui préfèrent se taire par rapport à leurs traumatismes, moi j'ai décidé d'en parler ouvertement, radicalement, comme une mise à nu , d'une brûlure qui ne cicatrise pas.

 

Voilà pourquoi j'écris des romans sur l'homosexualité : pour dire au grand jour ce qui est toujours resté enfoui dans mon coeur, emprisonné dans le carcan de la honte. Avant, quand j'avais environ 20 ans, j'extirpais les traumatismes du viol et de la maltraitance par une sexualité exarcerbée. Pour cela, parce qu'on ne comprenait pas la portée de mes gestes ni mes intentions, on me traitait de pute. Il existe des hommes gays qui aiment se faire traiter de salope, de pute. Pas moi. Mais j'avais une douleur si intense, si brûlante en moi que le seul moyen qui s'avérait être à la hauteur des traumatismes était...la violence sexuelle consentie. C'est TRES compliqué à expliquer,cela m'a valu des séances chez le psy, donc ici résumer semble un peu illusoire... Ce que je veux dire (en espérant que cela intéresse quelqu'un), c'est que la dureté agit comme une sorte de bouclier contre la haine que l'on se porte à soi. Après avoir été violé la 1e fois à 18 ans, j'ai commencé à me sentir pute. Sentiment qui hélas n'a fait que s'amplifier au cours des années. L'unique moyen de me débaresser de cette violence intérieure était la violence volontairement acceptée sur mon corps. En gros, j'étais SM. Le vrai sado-masochisme ne consiste pas à mettre des menottes au lit pour déconner, c'est bien bien plus trash : ce sont des coups de couteau sur le corps, des brûlures...C'est horrible. Cela ne me dérangeait pas parce qu'à l'époque je me scarifiais le bras. C'est une chose que j'ai faite inconsciemment. Ce n'est que bien après que j'ai réalisé que je me punissais d'avoir été violé. Je me disais que c'était de ma faute. C'est justement la dureté de la lame sur mon bras, cette douleur physique qui anesthésiait la douleur émotionnelle.

 

A partir de là, j'ai fait entrer la dureté dans ma vie comme mode de vie. Je me souviens d'enzo, un gars qui avait 4 ans de moins que moi. Il était italien, disait qu'il était mafioso. Je l'ai cru, parce que moi meme ayant une origine sicilienne j'étais fasciné par la mafia, par les armes. Le sexe, pour
tsss1moi, se faisait avec des ciseaux, des couteaux. Oui, bon, j'imagine votre regard affolé en lisant cela, je ne vous en voudrais pas du tout. Mais je parle de la réalité du traumatisme et ses conséquences, son impact odieux et sans limite sur la conscience et le corps. Ce enzo, je l'ai rencontré sur le tchat wanadoo. Quand il m'a dit faire partie de la mafia, je l'ai cru parce que je n'avais pas envie de voir en lui un menteur, je n'avais pas envie de lui cracher à la figure en disant "oh t'es un mytho !". Bah oui, parfois on invente certaines choses pour régler des tourments intérieurs, c'est comme ça. On n'a pas à juger. Son père était veuf, il prenait son fils unique pour une pute, le sodomisait au lieu de se prendre une amante. Enzo cherchait donc le respect ailleurs que chez lui. Il était dealer, et prenait de la cocaine. On a discuté pendant deux ans, on riait beaucoup. On est tombés amoureux. La dernière fois qu'on s'est vus, il partait le lendemain pour l'italie, afin de fuir un réglement de compte. Nous avons fait symboliquement un "mariage rouge", c'est un lien esotérique réalisé avec un bracelet sur lequel on récite une formule de magie rouge (d'amour). Il m'a dit, en citant saint ignace de loyola : "tu m'as vu avec les yeux de l'âme". Ce gars était dur, surtout quand il me disait : "je te protègerai à condition que tu te soumettes à moi". J'ai accepté. J'étais si désespéré, je me sentais si seul, si abandonné, que j'ai consenti à son agressivité sexuelle parce qu'en retour il me protégeait de la haine et de la violence des autres personnes. J'avais besoin de sa dureté, de son machisme à l'italienne.


Alors quand on me dit que je suis dur, j'ai clairement envie de répondre : "vous ne savez pas ce que sont les gens réellement durs".
Comme a dit asia argento au sujet de son film "scarlet diva" : "ce n'est pas moi qui suis trash, mais c'est le monde qui l'est".

5 octobre 2021

lecteur

Récemment, je me suis acheté 16 livres des années 70-80-2000, traitant à la fois de socio, de philo et d'histoire.

 

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Cette image me fait chaud au coeur, parce que depuis mon enfance j'ai toujours rêvé de recevoir autant de livres. Je me lasse profondément des bouquins d'aujourd'hui, qu'on trouve à la fnac, cultura... Ce n'est que de l'industrialisation. Or, ce que je cherche dorénavant, c'est de l'authentique. Je trouve que les livres modernes, surtout ceux publiés depuis 10 ans ,sont très mauvais : parfois les phrases sont incompréhensibles, les références une fois trop dans l'immédiateté, je n'aime pas les thèmes abordés (les réseaux sociaux, par exemple). Or, avec ceux d'occasion, je me sens plus à ma place en quelque sorte parce qu' on sent que les auteurs prennent de la distance à l'égard des évenènements pour en tirer la meilleure analyse. Aujourd'hui, on écrit parce qu'on veut vendre le plus possible. Si on ne vend pas dans les deux mois après la publication, tout le monde vous oublie, voilà pourquoi les écrivains publient n'importe quel roman juste pour attirer l'attention. Je trouve ça d'un puéril ...


Quand j'étais plus jeune, je voulais devenir libraire. Hélas, ce domaine a commencé à se casser la figure avec l'omniprésence d'internet, pile au moment où j'ai cessé mes études. J'ai toujours aimé le contact des livres, c'est presque charnel. Lire, c'est plus qu'une passion pour moi, c'est ce qui me définit. Je suis lecteur au sens traditionnel du terme : je lis pour apprendre, découvrir, réfléchir, pas pour me vider la tête après ma journée de boulot. Mary higgins clark et stephen king, j'en ai lus à un moment, mais j'ai fini par les jeter. Je ne ressentais rien pour eux. Or, avec les livres dont la date semble périmée, je suis libre de les aimer parce qu'ils ont des choses à raconter. Ils laissent des traces, ils font partie de moi. Voilà pourquoi je ne me fais absolument pas aux ebooks : lire sur écran, c'est quelque chose de mort. Pas d'odeur de pages, pas de toucher, pas d'émerveillement quant à l'époque où ils ont vu le jour. Rien. Et c'est justement ce rien que je ne supporte plus dans l'industrie du livre.J'écris parce que j'aime, je lis parce que j'aime, j'achète des livres qui font sens à mes yeux.

4 octobre 2021

saint françois d'assise

Son message :

Sa biographie :


 

2 octobre 2021

pitié pour nos morts

Un appel à tous. Pitié pour les mortsCe livre est un formidable coup de pied au cul. Voire prophétique. C'est de la bioéthique avant l'heure. Il a été écrit en 1895 par la baronne anna létang, mais il aurait pu tout aussi bien avoir été écrit aujourd'hui tant le ton est sans langue de bois, sans concession. Cette femme devait être très courageuse et en colère pour oser publier un tel opuscule, il a dû malmener beaucoup de consciences !


Elle maintient l'idée que la mort n'est pas la fin, seulement une transformation. On retrouve cette idée dans les cultures amerindiennes, bouddhistes, hindouistes avec la réincarnation, la notion de cycles. Mais le plus intéressant, c'est qu'elle pointe du doigt la cruauté humaine. Elle dénonce tout d'abord l'inconscience, voire la sottise, de certains médecins qui ne vérifient pas l'état réellement mort de certaines personnes. A l'époque on ne connaissait pas le coma, et les individus sombrant en léthargie étaient enterrés vivants. Mais le moment que j'ai le plus aimé dans cet opuscule, c'est l'analyse sur la sensibilité des animaux et la cruauté inénarrable de la vivisection. Le peu qu'elle donne de détails m'a glacé le sang. En gros, elle dit que comme le corps mort revient à la terre sous forme de nourriture, on ingère les souffrances des êtres morts dans d'atroces douleurs. Cela m'a fait évidemment songer aux abattoirs où des animaux sont pire que maltraités : des veaux qui ne voient pas la lumière du jour mais qui ont les quatre pattes attachées pour garder "la chair tendre", des poules entassées par milliers dans des cages, des vaches faméliques dont on force les mamelles à donner du lait, les animaux sous traitement antibiotique permanent...

" L'homme a-t-il le droit de pousser l'égoisme jusqu'à la cruauté la plus abjecte ? Il ne le peut sans que cela ne retombe sur lui-même. Certes, la science doit être libre car sans la liberté de la science il n'y a pas de progrès possible, mais la science comme tout autre puissance humaine doit être forcée de s'arrêter à la limite du crime. Or, ces supplices affreux, imposés à des êtres doués d'une sensibilité égale à la nôtre constitue un crime inique et lâche ! Qu'on se figure la terreur folle qui doit s'emparer de ces malheureuses créatures douées de raisonnement et de mémoire, quand après quelques instants de repos elles voient s'approcher de nouveau leur impitoyable bourreau !"
"Qui n'a pas de compassion des souffrances d'un animal, ne saurait avoir compassion de celles d'un homme".


Hélas, on a vu combien cette cruauté pouvait atteindre son paroxysme avec le nazime, ces cinglés qui faisaient des expériences sur les juifs dans les camps... Mais désormais, on fait la même chose avec l'élevage industriel.Un jour, il y a longtemps, j'avais rêvé que j'étais à l'abattoir, j'étais suspendu à un crochet, la tête en bas. J'avais le corps écorché vif. J'entendais le bruit d'une cisaille qui allait me découper en morceaux...J'imagine que les animaux d'élévage ressentent la même chose...
Du coup, j'ai signé une petition contre la vivisection animale. Et vous ?

 

Aidez-moi à faire avancer ce combat : Stop et contre l'expérimentation animale et la vivisection

D'abord il faut se poser la question : pourquoi utilise-t-on les animaux puisque l'on sait qu'elle ne fournit aucune données pertinentes ni prédictives pour l'homme mais des raisons pratiques plutôt que scientifiques pour l'homme ? Il y a des tas d'alternatives possibles qui sont des méthodes véritablement scientifiques sans les risques d'erreurs connues et reconnues.

https://www.mesopinions.com

 

2 octobre 2021

les voies du bonheur

Image d'une page de livre. Cliquez pour afficher l'aperçu.Etant donné que je me suis acheté plusieurs objets de culte bouddhiste tibétains, dont un bol chantant, il était logique que je lise un ouvrage du dalai lama. J'aime beaucoup le sous-titre "faire la révolution du coeur". Il est vrai qu'on a tendance à caricaturer le bouddhisme, à en faire une sorte d'image d'épinal baba cool, alors que le terme "bouddha"signifie simplement "éveil". Le but est de se libérer de nos souffrances en cultivant l'altruisme.


J'ai compris dernièrement que mon esprit est clairement empoisonné par la colère et la haine qui en découle. Suite à de nombreux traumatismes et amères déceptions, j'ai développé l'an passé une phobie sociale qui , honnêtement, n'est pas top pour ma santé mentale. Je cherche donc à briser les chaînes qui m'entravent. Et le bouddhisme, dans sa théorie, m'apaise, me pousse à améliorer mes traits de cractère. D'ailleurs, dit entre parenthèse, cela se rapproche beaucoup de la morale juive. J'en ai plus qu'assez d'entendre certains individus tenir des propos psychotiques comme "je ne veux pas être pestiféré par l'amour qui me laisse sans défense". La vie, c'est justement l'amour, la bienveillance. Une vie sans amour, sans compassion, sans altruisme, est une vie ratée. J'en ai marre qu'on me rende le mal pour le bien. J'essaye d'être sympa avec les autres et en retour on me crache à la figure par jalousie.


Il y a un paragraphe dans lequel je me suis beaucoup reconnu : "En général, lorsque nous aidons quelqu'un, nous avons tendance à espérer quelque chose en retour. Par rappprt à un proche, nous avons certaines attentes, et si au lieu de réagir de façon positive et de nous rendre l'amitié que nous lui portons, cette personne nous fait souffrir, nous nous sentons outrés. La déception est si forte, la blessure si profonde que nous estimons qu'il est de notre plein droit de réagir avec colère, en faisant valoir un sentiment d'injustice. Or, il est conseillé au vrai pratiquant de ne pas céder à ce genre de réaction habituelle mais de saisir une occasion de s'entraîner, en considérant la situation comme une leçon et un enseignement. Pour le pratiquant, cette personne est un véritable maître qui lui apprend la patience, car c'est dans ces moments-là que l'entraînement à la patience est des plus utiles. Au lieu de répondre par la colère ou l'agressivité, il faut estimer la personne comme étant d'une valeur rare. Cela ne veut pas dire qu'un vrai pratiquant doit accepter tout le mal ou l'injustice dont il est victime. En fait, selon les principes du bodhisattva, il faut réagir à l'injustice en prenant des mesures fermes, surtout si l'auteur de ces actes négatifs risque de les perpétrer ou s'ils afffectent d'autres êtres. Cela demande donc d'être receptif au contexte. "


Ce livre a été publié il y a 20 ans, mais je le trouve d'une grande pertinence et actualité. Cela m'a fait du bien d'entendre parler de compassion universelle.
Le dalai lama est présent sur twitter, dont je lis parfois les messages.

"In my experience, what we need is a calm mind and warm-heartedness provides a basis for that. That's how we make ourselves happy as individuals in families, local communities and nations. If we can train those who are young today in these qualities we’ll create a happier world."

"When affectionate relations exist between members of a family, each one is confident of being able to call on the others for support. In a similar way, we must constantly remind ourselves of the oneness of humanity."

2 octobre 2021

fête des anges gardiens

"Vraiment, il est juste et bon de t’offrir notre action de grâce, Dieu éternel et tout-puissant, et de te rendre gloire poor tes anges et tes Archanges :

L’admiration, que leur fidélité nous inspire, rejaillit jusqu’à toi, et la splendeur de ces créatures spirituelles nous laisse entrevoir comme tu es grand et combien tu surpasses tous les êtres.

Avec ces multitudes d’esprits bienheureux qui t’adorent dans le ciel par le Christ, notre Seigneur, nous te chantons ici-bas en proclamant : Saint !"

Les croyants peuvent s’appuyer sur l’aide des anges pour se tourner vers leur Seigneur. D’ailleurs, dans chaque eucaristie, ils se joignent à eux – et aux saints– pour chanter d’une seule voix et  proclamer Sa gloire. Dans sa liturgie, l’Église fête la mémoire de certains anges, notamment les archanges et les anges gardiens.

C'est là  l’essentiel de la vocation des anges : contempler Dieu et chanter sa louange. C’est aussi la raison d’être de la création et la mission primordiale de l’Eglise. 

Dieu est le « créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible » dont le but est de rappeler que « Dieu a tout ensemble, dès le commencement des temps, créé de rien l’une et l‘autre créature, la spirituelle et la corporelle, c’est-à-dire les anges et le monde terrestre ; puis la créature humaine qui tient des deux, composée qu’elle est d’esprit et de corps ».

Dès l’Ancien Testament, les anges protègent et guident les patriarches. « Dieu donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins. De leurs mains ils te porteront, pour qu’à la pierre ton pied ne heurte » (Psaume 90). Cette mission continue : « Du début de l’existence au trépas, la vie humaine entourée de leur garde et de leur intercession. Chaque fidèle a à ses côtés un ange comme protecteur pour le conduire à la vie.

En faisant mémoire des anges gardiens, les croyants demandent à Dieu de leur assurer « le bienfait de la protection des anges et la joie de vivre en leur compagnie pour toujours ». Mais cette mémoire les encourage aussi à inventer une « présence fraternelle » concrète auprès des autres, à prendre soin d’eux.

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