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ma vie et moi
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27 août 2022

possession

J'étais possédé Comment j'ai été libéré de l'emprise du diable - broché - Michel Chiron, Père Jean-Baptiste Golfier - Achat Livre ou ebook | fnacJe viens de lire le livre de michel chiron intitulé "j'étais possédé".Eh non, ce n'est pas un roman fantastique mais... un témoignage ! Eh oui mes cocos, les démons existent ! C'est l'histoire d'un homme athée qui, dans les années 70, "joue" au spitirisme avec ses potes. Il renie Dieu, devient éducateur d'extrême gauche, puis divorce de sa femme. Ce divorce le mine, il se sent désespérement seul, alors il contacte des démons qui, peu à peu, le prennent sous son emprise. L'histoire se passe dans le berry.

J'ai aimé l'autodérision de l'auteur, il y a des passages vraiment drôles. Peut-être me suis -je marré parce que j'ai un humour noir, qui sait... Mais peu importe en vérité, ce qui compte est l'exactitude des faits. Car, cela n'a strictement rien à voir avec des filmographies horrifiques, c'est un témoignage sur la réalité des démons. Pour se débarrasser de "ses esprits", il se tourne vers Dieu. Ce livre est un merveilleux hommage à la Grâce divine libératrice, où l'auteur raconte son parcours de chrétien depuis sa conversion.


Je n'ai pas acheté ce livre parce que j'aime les romans fantastiques, mais parce que j'ai moi-même vécu ce genre de situations. Ou presque. En fait, quand j'étais enfant, j'adorais le film "hocus pocus", une histoire de sorcières. Rien de bien méchant, évidemment, mais cela a attisé ma curiosité envers la sorcellerie. Un jour, je suis allé dans une librairie avec ma mère. J'avais 12 ans. Dans les rayons, j'ai vu un livre de magie noire, j'ai décidé de l'acheter. A la caisse, la vendeuse a clairement masqué, elle a dit : "c'est impossible que ce livre soit là, nous ne l'avons pas commandé". Ma mère, athée comme un chien, disait qu'elle ne croyait pas du tout en ces âneries magiques. Par contre moi, j'y croyais. L'entrée de ce grimoire dans ma vie est un mystère, sa sortie aussi. J'avais 18 ans, une copine de lycée me l'avait demandé, puis l'a envoyé à sa cousine, sans ma permission, au portugal. Je ne l'ai jamais redemandé, ce livre m'effrayait. Je me souviens encore des dessins pornographiques de démons faisant un cunnilingus à une sorcière. Je me souviens avoir essayé plusieurs formules magiques, surtout celle pour faire coaguler le sang après une coupure. Parfois, je me dis que c'est à cause de ça que j'ai fait des phlébites successives.


Même si depuis plusieurs années je me suis tourné vers la religion, je garde en moi un désespérant attait pour l'occultisme. C'est dans mes gênes, beurk. Je sais que dans ma famille tsigane il y a des antécédents de sorcellerie. Il y a encore deux ans, j'ai failli acheter un livre de magie, mais quand j'ai su que c'était le "dragon rouge", le livre de sorcellerie pratiqué par hitler, je l'ai laissé tomber par terre en poussant un cri de dégoût.


Depuis très jeune, j'ai la sensation d'avoir à mes côtés à la fois dieu et diable. Je suis très superstitieux, je ne remets pas du tout en question l'existence de dieu, diable, des démons et des anges. Il y a dix ans, j'ai eu une expérience de mort imminente. J'étais dans la rue en train de me disputer avec une femme loubavitch. Puis j'ai eu très, très, mal au niveau cardiaque. Quelqu'un m'a demandé : "est-ce que ça va ?" j'ai dit "non", puis je suis tombé par terre sans m'en rendre compte. Quand j'ai repris conscience, c'était sous une autre forme, j'ai vu mon corps allongé sur le sol. La femme pleurait devant mon corps. Puis, je ne sais pas pourquoi, je me suis mis à paniquer, je me disais que je ne pouvais plus respirer, alors j'ai voulu attraper la ventoline qui était dans mon sac. Je ne pouvais pas respirer normalement, mon nez restait "chaud"; quand je décidais de faire un geste c'était par la pensée uniquement, j'avais l'impression de voler ; j'ai réussi , par un acte de télékynésie, à soulever la ventoline en l'air. La femme, surprise, a regardé l'objet voler, puis m'a vu. Elle a alors compris que j'étais mort.Elle a pleuré. Je lui ai dit (sans pouvoir bouger les lèvres) "ce n'est qu'un corps", je m'apprêtais à partir, puis elle a répondu " oui mais c'est VOTRE corps", et c'est ce qui m'a fait revenir à la vie matérielle. J'ai vu mes grands-parents, et le rabbi mena'hem schnersonn. C'est lui qui m'a dit que le cerveau mourait à partir de 8 minutes. C'est lui qui m'a ramené à la vie. Depuis ce jour, je ne vois plus la vie ni ma mort sous le même angle. Je sais que l'âme existe. Les fantômes existent, ils n'ont rien de flippant, ce sont des âmes voilà tout.


Ce livre ne m'a fait pas fait peur du tout, il n'a fait que confirmer ma propre expérience de l'au-delà. Mais attention, la magie noire a réellement des effets sur notre vie. A partir du moment où j'ai fricoté avec la magie noire, j 'ai eu des emmerdes dans ma vie : du harcèlement, de la violence, des agressions. Depuis longtemps, je me dis que je suis capable autant de faire le mal que le bien. Mais j'ai choisi le bien, j'ai choisi dieu, pas le diable. Il y a, pourtant, des moments, où je me sens porté vers le mal démoniaque, l'absence de limites, j'écoute du black metal, puis cette hargne se tait et je me reporte vers dieu à nouveau. Je pense que nier l'existence de la réalité spitiruelle (ange, démons, dieu, satan), c'est justement tomber dans le piège du diable qui nous incite à nous croire tout permis.

 

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26 août 2022

désir d'amitié

Etant donné que mon mari et ma fille sont partis trois semaines à montréal, j'en ai profité pour renouer des liens perdus de vue depuis longtemps. Tout d'abord, mon fils et sa mère, venus de florence pendant le grand week-end du 15 aout. Cela m'a fait un bien fou de les revoir, mon fils est un beau gosse maintenant, hehe, il ravit le coeur des filles à ce que je vois ! Quant à monica, je la trouve toujours aussi canon. Même si elle a grossi après ses deux grossesses, elle a un charme qui m'enveloppe toujours un peu plus chaque fois que je la vois. Elle a clairement ce je-ne-sais-quoi de dolce vita propre à certaines italiennes. C'est sa façon de rire, de me regarder, de bouger les cheveux, de se déhancher... Et, évidemment, à chaque fois que je la revois je tombe dans ses bras. Ou elle tombe dans les miens, je ne sais pas. Mon fils est habitué à cette situation, il a compris depuis longtemps que sa mère, malgré son mariage avec un homme d'affaires, est toujours amoureuse de moi et que je suis encore amoureux d'elle. D'ailleurs, on ne sait même pas si sa petite soeur anna donna est de moi ou de ce type qu'elle a épousé. Avec monica, j'ai toujours eu un lien d'amitié ambigue. On couche ensemble même si on n'est pas un couple.Mais c'est plus que passer un bon moment ensemble, elle m'a vraiment attrapé dans ses filets. Elle est la seule et unique femme que j'aurais, peut-être, aimé épouser.


Ensuite, toujours dans l'ordre de l'amitié ambigue, il y a eu manu. Manu, c'était mon meilleur ami quand j'étais jeune. Nous avions 8 ans quand nous nous sommes rencontrés à l'école de danse. J'en suis devenu fou amoureux dès mes 13 ans, mais ce n'était pas vraiment réciproque. Nous sommes sortis ensemble pendant 3 mois quand j'avais 15 ans, puis il a arrêté car il n'était pas prêt pour assumer son homosexualité. Nous sommes donc restés amis, et j'ai eu mon premier gros chagrin d'amour. Ensuite, nous avons pris de la drogue, c'est lui qui me refilait de la cocaine. Je n'ai jamais compris pourquoi il prenait de la drogue, il n'avait pas une famille pourrie comme moi qui le harcelait, il ne subissait pas de violences homophobes. Parfois, je ne le voyais pas pendant plusieurs semaines, il disparaissait. Puis je suis parti vivre au québec et je n'ai plus eu de nouvelles de lui.

C'est l'an passé, pendant la représentation de mon spectacle en province, que je l'ai revu. Il est venu me voir pour me féliciter du spectacle, sans savoir que c'était moi le directeur artistique-danseur puisque j'utilise un nom d'artiste, je me désaltérais quand il est venu me parler. ça été un choc de nous reconnaître. Il m'a donné son adresse, mon mari et moi sommes venus, ça s'est bien passé, puis on s'est téléphonés de temps à autre cette année. Mais j'ai réalisé qu'il m'avait terriblement manqué quand je vivais au canada, alors je suis allé seul chez lui, dans sa maison de banlieue parisienne. Il l'a achetée il y a plusieurs années, avant que son conjoint ne décède d'un accident de la route. C'est un havre de paix, clos de mur, le jardin est agréable, c'est calme, il n'y a aucun vis-à-vis avec les voisins. Pendant une semaine, je suis allé chez lui, comme nous le faisions avant. J'ai fait des allers-retours en moto, je partais en fin d'aprem après le boulot, je passais la nuit chez lui, le matin j'allais à l'entrainement du spectacle, puis rebelote. Nous avons beaucoup discuté, beaucoup fait l'amour, beaucoup ri. Avec moi, l'amitié avec un homme est toujours ambigue, ça se finit généralement au lit. Mais avec manu, c'est assez différent, parce que je ne veux plus d'amants qui me sont inconnus. J'ai passé ma vie à baiser des inconnus, je ne les supporte plus, ils ont fini par me dégoûter du sexe. Avec manu, c'est bien, c'est agréable. Il est normal, il est doux avec moi. Après, on s'endort tranquillement, dans les bras l'un de l'autre ( sauf quand il me réveille avec sa manie de me caresser les cheveux et ça me décoiffe !!).

Manu sait tout de moi, il a été là quand je me suis pété le genou à 13 ans et que je n'ai pas pu continuer à l'opéra de paris, il savait pourquoi parfois j'avais un oeil au beurre noir, il savait que j'étais le bouc émissaire à l'école, il savait ce qui se passait avec ma mère qui m'insultait sans cesse, il connaissait mon besoin vital d'oublier ma vie au travers la drogue, il savait que je n'aimais pas être mannequin tandis que tout le monde autour de moi faisait une fixation là-dessus en me faisant passer pour un éphèbe, il connaissait ma passion dévorante pour la lecture, il connaissait ma colère, ma honte. Par contre, je n'ai jamais réussi à lui parler des viols que j'ai endurés. Pendant la semaine où on s'est vus, je lui en ai parlé. Evidemment, des larmes ont coulé. Je n'arrive pas à en parler en détails à voix haute sans avoir envie de vomir, je me contente du minimum. Il m'a juste regardé avec un air triste, il a mis une main amicale sur mon bras et m'a fait un bisou sur les lèvres en me disant qu'il était désolé que cela me soit arrivé. C'est étrange mais... jamais personne (excepté mon mari) ne m'a dit ça. C'est pourtant une phrase toute simple, mais même mes propres parents n'ont jamais eu ce genre de gentillesse, de compassion à mon égard quand je leur ai parlés de ces agressions sexuelles.


ça m'a été un vrai soulagement de lui raconter certaines choses, de faire l'amour avec lui. De le retrouver enfin après toutes ces années d'absence. Surtout le dimanche, assis entre ses jambes sur le canapé devant scoobidoo, son bras autour de mon cou, ma tête sur son épaule, exactement comme quand nous avions 14 ans.

24 août 2022

que mon coeur lâche

Cette musique m'a inspiré tant de mots pour décrire mes maux. Elle m'a accompagné quand je pleurais si souvent, par le passé. Aujourd'hui encore, je ne peux l'écouter sans être ému. J'avais des rêves d'amours extravagants, mais on ne m'accordait aucune trêve.

 

24 août 2022

placebo

J'aime ce groupe de rock culte depuis très longtemps. Je l'ai découvert en meme temps qu'asia argento, l'actrice italienne qui a eu tant d'importance pour moi avec son film "scarlet diva". J'avais 18-19 ans. On se foutait un peu de moi quand je disais que j'étais fan de brian molko, on me disait que je réagissais seulement avec mes hormones étant donné que ce chanteur est bi.

En vérité, j'adorais ce groupe à cause d'une interview que ses membres avaient donnée à la télé, à l'occasion de leur premier album. Brian molko avait dit , en parlant de l'origine de la formation du groupe: "c'était la musique ou la mort". Cette phrase a résonné en moi de manière si forte, si profonde et si inattendue, que je n'ai jamais pu oublier ce goupe. Pour moi, c'est bien plus qu'un attrait pour leur musique, j'aime les personnalités qui se dégagent des chansons, des paroles, des mélodies. Je vibre énormément à la musique, c'est pour moi une sorte d'identité parallèle.

La musique ou la mort : c'est toute une période de ma vie qui peut se résumer ainsi. Ecouter de la musique ou me tuer. J'ai choisi la musique pour hiberner ce mal-être lancinant. Leur musique fut pour moi un placebo sur des douleurs trop dures à supporter. Je fermais les yeux et oubliais.

 

 

19 août 2022

voyage au centre de la terre

Image du produit : Voyage au centre de la terre - PocheTout le monde connait "voyage au centre de la terre". Comme tout le monde, j'ai regardé des superproductions hollywoodiennes avec effets spéciaux haut de gamme. Quelle ne fut pas alors ma surprise quand j'ai lu le livre de jules verne ! Ce n'est pas à proprement parler un texte fantastique mais plutôt le récit scientifique d'une expédition spéléologique.


Cet ouvrage est avant tout despriptif et éducatif, dans la mesure où jules verne y a intégré toutes les connaissances de son époque en matière de géologie et de paléontologie. Il y a évidemment certaines choses qui font sourire aujourd'hui, comme cette théorie selon laquelle l'homme et les créatures antidiluviennes (dits dinosaures) vivaient ensemble à la même époque protohistorique (dit préhistorique) quarternaire il y a 100 000 ans, et que le Protée (dit être humain) avait lui aussi ce gigantisme ! L'homme y est d'ailleurs décrit comme "le berger d'éléphants géants" ( des mammouths). Pareil pour cette théorie de la terre creuse qui a alimenté le fond imaginaire de ce récit. A l'époque de jules verne, certains scientifiques pensaient qu'on pouvait atteindre le centre du globe terrestre, et que celui-ci était habité.


Outre que ce livre est quand même un sympathique livre d'aventure qui m'a tenu en haleine plusieurs nuits d'affilée, je trouve qu'il a surtout un intérêt historique pour se rendre compte de ce qu'étaient la paléontologie et la géologie à leurs débuts. Par contre, les termes sont très techniques, ce qui m'a un peu rebuté quand j'ai entamé le récit. On sent l'influence du naturalisme scientifique, quand l'homme se voulait "maître et possesseur de la nature" (selon la formule de descartes )

 

Théories de la Terre creuse - Wikipédia

L'expression Terre creuse fait référence à des théories selon lesquelles la planète Terre serait creuse, ces théories étant presque toujours associées à l'idée que la Terre possède une surface interne habitable.

http://wikipedia.org

 

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12 août 2022

black river meadow

J'ai découvert cette mini série sur youtube. Elle est ... étonnante.
C'est david gareth lloyd qui l'a crée. Il joue également dedans. C'est l'acteur qui interprétait ianto jones dans torchowood. 
Cette série est faite avec de petits budgets, il n'y a aucune parole, la musique ramenée au strict nécessaire pour garder le spectateur en haleine. L histoire est très simple : un couple enterre vivante leur petite fille dans une cheminée, plus tard un homme découvre sa présence mais la gamine est une morte-vivante ; il la nourrit, mais elle finit par lui arracher des doigts. 
Le décor est sommaire, le scénario aussi, les effets spéciaux minimalistes, mais je trouve que c'est quand même une réussite dans la mesure où tout passe par les expressions du visage, l'attitude et les plans cinématographiques. J'aime ce genre de mini série d'auteur, ça montre la créativité et l'autonomie de l'acteur -réalisateur. J'apprécie quand on voit le travail technique qui a été effectué, la mise en scène, les costumes, les attitudes théâtrales, ça permet de se rendre compte que le cinéma est avant tout un métier d'art, pas un star system.

 

 

12 août 2022

mon livre est en promotion

 

Mon livre "le requiem du danseur" est en promotion, 3 euros au lieu de 8 euros.
J'ignore si je dois m'en vexer ou m'en réjouir, mais  c'est une bonne nouvelle pour les lecteurs, donc n'hésitez pas !

Pour ceux qui ne savent pas de quoi il retourne, je résume. Ce roman est une double histoire : celle de camille, un jeune homme qui vit plutôt mal son homosexualité et tombe dans la drogue pour oublier ses amants violents ; d'autre part géraldine, une très jeune fille qui se destine au patinage artistique de haut niveau, mais son identité féminine la complexe beaucoup. Ce roman parle de la transidentité et de l'homophobie. Je l'ai mis dans la catégorie "érotique", mais il s'agit davantage de sensualité que de vulgarité. J'ai tenté d'aborder, en me fiant à mon propre vécu, le sujet du viol et de l'identité trouble. J'ai écrit ce texte pour les jeunes qui ont du mal à accepter l'homosexualité, mon objectif est de sensibiliser sur la dérive du communautarisme gay (drogue, viol, orgies, suicide)  tout en souhaitant m'adresser à un public large afin de mettre en lumière le mal-être qui existe encore chez beaucoup de jeunes homosexuels.

Le requiem du danseur - Alex N.

2003, Paris. Camille est un jeune homme gay en quête d'amour et d'identité. Nous suivons ses tribulations extrêmes au travers d'un texte érotique et noir, avide de poésie désespérée et de sensations émoustillantes, qui oscille entre drames humains et scènes de sexe. Cet ouvrage aborde les suj...

https://www.decitre.fr

10 août 2022

torchwood

J'adore cette série. Dès que je rentre après le boulot, hop je me mets devant torchwood.
C'est la suite de la série anglaise "the doctor who", j'adore son humour décalé, à froid. J'aime torchwood, parce que les dialogues sont savoureux, irrévérencieux et intelligents. Je suis surtout fan de john barrowman,  l'acteur qui incarne le capitaine jack harkness. Il a quelque chose de terriblement sexy, attirant. Cet acteur est d ailleurs ouvertement homosexuel et lutte pour les droits lgbt. Il me fascine. J aime aussi que l'acteur ne soit pas un gamin, il a 40 ans à l'époque du tournage.
Un jour, j'ai entendu asia argento dire que réaliser un film, c'est tomber amoureux des personnages. Avec cette série, c est vrai : j'aime jack harkness. Savoir qu'il est réellement gay rend son personnage encore plus crédible. Pour un peu, je crois que je banderais dès qu'il parle.
Cette série fantastique aborde l'homosexualité  sur un ton badin, c'est toute sa force et son originalité, selon moi.

J'ai toujours eu besoin de m'identifier à des personnages de série, afin de m'affirmer. Comme si les personnages de tv m'aidaient à développer mon identité homosexuelle. Barrrowman est un de ces gays provocateurs qui m'ont jadis aidé à assumer ma différence. Il a écrit son autobiographie "anything goes", j'aimerais bien la lire un de ces jours. En attendant, je savoure les photos...

   Joyeux… John Barrowman | Roijoyeuxhttps://www.rostercon.com/wp-content/uploads/2017/08/John-Barrowman-convention-36.jpgJohn Barrowman and Scott Gill - Accueil | FacebookSunday with John Barrowman: 'We have a cocktail or two at 5pm in the pool' | Sunday with… | The GuardianDavid Tennant Tom Felton John Barrowman et Jennifer Morrison, la journée des panels ! - nokinstars.overblog.comFACTS Pride Story : John Barrowman soutient un cosplayer dévoiléBilletterie et concerts de John Barrowman en 2022 2023 | Wegow France

 

 

John Barrowman Official Website

LIVE APPEARANCES John will be at Tampa Bay Comic Con this weekend, 29-31 July. Colorado Springs will host their Comic Con at the Broadmoor World Arena in August. John will be there on 20-21 August.

https://johnbarrowman.com

 

8 août 2022

Guillaume

Je rêve régulièrement de ce gars. Pourtant, cela fait bien longtemps que nous avons perdu le contact. Dans mes rêves, il est comme dans mes souvenirs, il n'a pas veilli.
Nous nous sommes connus à la sorbonne. Il avait un côté gentleman, toujours bien habillé, il parlait posément, était très intéressant, il lisait énormémement. Il nous arrivait de nous asseoir sur les marches du "perron" de la cour pavée, et de discuter pendant deux heures d'affilée. On fumait clope sur clope, on riait beaucoup. Puis on filait dans un bar continuer notre discussion. Je le trouvais adorable. J'avais bien deviné que je lui plaisais, il y avait souvent de l'excitation dans son regard quand je le fixais dans les yeux. Je ne le provoquais pas, nous étions amis. Et comme de son côté il n'a pas osé me faire d'avance ou faire le moindre geste , par galanterie je suppose, on en est restés là. Puis un jour, il a commencé à merder.


Il m'avait invité à un spectacle de soral. Comme un con, j'ignorais qui c'était, j'avais accepté l'invitation. Mais je me suis dessisté quand j'ai su que soral était un type d'extrême droite qui utilisait le théâtre comme propagande. Guillaume avait été élevé par sa grand-mère, ses parents étaient trop égoistes pour l'aimer. Son père était kabyle, mais guillaume semblait renier son origine orientale, il voulait "être plus français que les français". Il prenait de la drogue, beaucoup. Du speed, de la coke, de l'héroine, du lsd, de l'ecta...Il a failli être viré du logement étudiant tant il foutait le bordel. Il ne savait même pas cuisiner un oeuf au plat. Il est complètement parti dans ses délires, il avait des attitudes maniaques, il ne supportait pas de déplacer une bouteille d'eau à tel endroit par exemple. Il a été hospitalisé, il pensait avoir un cancer.Comme il n'avait pas de mutuelle étudiante, il a dû payer 3000 euros. Il devenait aussi créationniste.


Un jour, on s'était donnés rendez-vous, mais comme à l'époque j'étais du genre vélléitaire, je posais souvent des lapins. Je ne suis pas venu au rdv avec guillaume, il a complètement psychoté, il a été voir les flics en disant que j'avais été kidnappé. Une autre fois, j'ai reçu de lui un email aberrant où il me disait qu'il s'était enfui d'un hôpital psychiatrique, qu'il voulait venir me voir pour jouer au tennis avec moi.
Guillaume, c'est le genre de gars qui a mal fini à cause de la drogue dure. Il est devenu un "légume". Mes amis de fac étaient tous ainsi. On se droguait beaucoup. Je ne fréquentais que des parias.


Si je rêve souvent de lui, c'est probablement parce qu'il me manque. Il était le seul à prendre de me nouvelles. On avait été ensemble à un concert de marylin manson. Il me plaisait bien. C'était un homosexuel refoulé, qui n'assumait pas ses attirances sexuelles ni ses origines ethniques. En plus, il était antisémite, il a fini par devenir néo-nazi. Le jour où j'ai appris qu'il mattait des vidéos sur internet représentant des juifs squelettiques dans les camps de concentration pour "le plaisir", j'ai manqué de perdre connaissance. Heureusement qu'il y avait eu un pilier derrière moi, sinon j'aurais défailli. En rentrant chez moi, j'ai pleuré.


Souvent, ma soeur m'a dit et repété que mes "amis" de l'époque n'étaient que des paumés. C'était vrai. Des paumés, et malgré tout des gens vrais. Des gens avec qui je pouvais discuter, éclater de rire. Mais ils ont descendu la pente raide vers l'enfer. Tandis que moi j'ai survécu à la drogue dure. Je suis parti vivre au québec pour fuir cette zone de paris, mais au fil des ans je me suis rendu compte que je n'arrive pas me voir comme quelqu'un de bien. D'ailleurs, les gens "bien" ne m'aiment pas, je ne suis jamais assez intéressant ni assez cultivé, ni assez poli, ni assez sérieux ni assez pertinent ni assez respectueux pour eux . J'ai essayé de modifier mon comportement, devenir un mec bien, responsable et tout le tralala. Mais une part de moi est toujours restée paria, zonard. Je n'étais pas comme ça quand j'étais enfant, j'étais sérieux, gentil, serviable, obéissant. Mais maintenant j'ai docteur jekyll et mister hyde en moi. Un côté qui picole, qui aimerait reprendre de la coke s'il en trouvait, et en même temps un côté qui voudrait rentrer dans les rangs pour être respecté.


Je crois dans le fond que ces parias me manquent cruellement. Je me sentais libre avec eux, ils ne me jugeaient pas, parce qu'ils savaient quelle peine ça faisait d'être sans cesse montrés du doigt par les autres.
ça veut dire quoi être quelqu'un de bien, normal ? Je me vois toujours comme le vilain petit canard, celui qui ne sera jamais qu'un type boiteux et souffreteux. Comme cet étudiant qui s'est enfoncé une pique dans le pied au cimetière du père lachaise, la nuit, parce qu'il marchait pieds nus sur le sol complètement défoncé au lsd. Comme ce type qui marchait la nuit dans les rues de paris, rencontrant des prostitués qui l'abordaient, défoncé tous les jours au canabis, les dents jaunes pourries. Comme guillaume. Est-ce la psychiatrie qui m'attend ?

 

 

8 août 2022

lecture

« la lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés qui en ont été les auteurs ». DESCARTES

"Dans la lecture, l’amitié est soudain ramenée à sa pureté première. Avec les livres, pas d’amabilité. Ces amislà, si nous passons la soirée avec eux, c’est vraiment que nous en avons envie. Eux, du moins, nous ne les quittons souvent qu’à regret." PROUST

 

Quand j'étais au lycée, certains élèves me reprochaient de ne parler que de livres. Je lisais tout le temps, dès que j'avais un moment. Je m'oubliais dans la lecture, j'oubliaisRésultat de recherche d'images pour "sur la lecture proust images" le quotidien, la réalité. Je me plongeais dans des classiques qui me donnaient l'impression de m'élever intellectuellement. Comme on ne me prenait pas au sérieux à l'école, comme chez moi on me rabaissait constamment, je fuyais le réel par l'imaginaire pour retrouver ma dignité. Aujourd'hui encore, quand je me sens mal, je me plonge dans un livre. Pourquoi ? Parce que les livres ne me jugent pas, contrairement à bien des gens. Lire m'a sauvé, et me sauve encore, de la dépression.
Lire fait partie de ma ligne de conduite, cependant aujourd'hui il est très difficile de trouver des personnes qui aiment vraiment lire. J'ai rencontré des "boulimiques de livres", des gens qui lisaient un bouquin en deux heures, sur écran exclusivement, sans rien avoir à en dire après l'avoir fini. Or, pour moi être lecteur consiste avant tout à prendre le temps de s'imprégner des phrases, des mots de l'auteur. On y réfléchit pendant plusieurs jours, on en rêve la nuit, on aime les personnages. De cet état d'esprit, je ne peux plus du tout en discuter avec quiconque désormais.


Les blogs littéraires, d'ailleurs, m'ont déçu, parce que ça sent l'industrie du bouquin. Je me demande souvent comment ces personnes font pour écrire des articles tous les jours ou presque : le livre ne semble être qu'un produit de consommation comme un autre, cela m'attriste. Ce que je reproche aux blogs littéraires, c'est leur désolante "objectivité", je n'y vois presque jamais la trace d'émotions ou pensées personnelles, je ne découvre pas l'empreinte que le livre a eu sur le lecteur. C'est triste de rester aussi froid, aussi extérieur. Pour moi, lire est un moment d'amitié, une intimité, une compagnie qui nous apprend quelque chose, nous fait évoluer, grandir, nous interroge.
J'ai été surpris, et ravi, de découvrir cet essai sur la lecture. Marcel Proust définit la lecture comme l'impulsion d'un autre esprit au sein de notre solitude. Elle est salvatrice quand elle nous incite à retrouver la puissance de penser par nous-même et de créer, mais elle peut être dangereuse quand l'esprit reste dans sa paresse et trouve dans la lecture une sorte de plat cuisiné tout prêt qui ne nous pousse plus à la recherche de la vérité comme idéal.


Cet essai est une formidable aubaine pour réfléchir sur notre rapport au livre. Actuellement, nombreux sont les gens qui préfèrent matter passivement leurs iphones plutôt que de rester seuls avec un livre papier qui les enrichit intérieurement. Les gens lisent de moins en moins, se cultivent de moins en moins. Non que je me prenne pour un exemple de grande culture, mais je suis curieux et autodidacte, j'aime découvrir, apprendre. Quand je faisais mes études en philosophie à la sorbonne, j'aimais tout spécialement aller à la bibliothèque des livres rares, un coin peu connu des étudiants découvert au hasard de mes déambulations dans les rayons et couloirs. On ne pouvait pas emprunter les livres, qui étaient présentés sur des coussins rouges, comme des objets précieux. Quand j'étais en salle de cours, j'aimais lever la tête et voir ces rangées de livres anciens derrière des vitrines, des exemplaires usés de descartes, aristote, kant...Cela me rassurait de voir tous ces ouvrages , je me connectais à leur contenu, à leur amitié, à ce qu'ils me donnaient. Or, aujourd'hui, on lit pour se vider la tête avec des romans de gare qui finissent à la poubelle tant les mots de l'auteur sont creux voire repoussants. Ma personnalité s'est constuite avec les livres, mais désormais, parfois, je me sens déconstruit par cette absence d'intérêt et d'amour envers les livres.
ça m'a fait du bien de m'imprégner de cet essai sur les livres, je me sens moins seul.


"ce livre, ce n’était que cela ? Ces êtres à qui on avait donné plus de son attention et de sa tendresse qu’aux gens de la vie, n’osant pas toujours avouer à quel point on les aimait, et même quand nos parents nous trouvaient en train de lire et avaient l’air de sourire de notre émotion, fermant le livre, avec une indifférence affectée ou un ennui feint ; ces gens pour qui on avait haleté et sangloté, on ne les verrait plus jamais, on ne saurait plus rien d’eux."
"la lecture est exactement une conversation avec des hommes beaucoup plus sages et plus intéressants que ceux que nous pouvons avoir l’occasion de connaître autour de nous."


"ce qui diffère essentiellement entre un livre et un ami, ce n’est pas leur plus ou moins grande sagesse, mais la manière dont on communique avec eux, la lecture, au rebours de la conversation, consistant pour chacun de nous à recevoir communication d’une autre pensée, mais tout en restant seul, c’est-à-dire en continuant à jouir de la puissance intellectuelle qu’on a dans la solitude et que la conversation dissipe immédiatement, en continuant à pouvoir être inspiré, à rester en plein travail fécond de l’esprit sur lui-même."


"Il est cependant certains cas, certains cas pathologiques pour ainsi dire, de dépression spirituelle, où la lecture peut devenir une sorte de discipline curative et être chargée, par des incitations répétées, de réintroduire perpétuellement un esprit paresseux dans la vie de l’esprit. Les livres jouent alors auprès de lui un rôle analogue à celui des psychothérapeutes auprès de certains neurasthéniques."


"Il devient dangereux au contraire quand, au lieu de nous éveiller à la vie personnelle de l’esprit, la lecture tend à se substituer à elle, quand la vérité ne nous apparaît plus comme un idéal que nous ne pouvons réaliser que par le progrès intime de notre pensée et par l’effort de notre cœur, mais comme une chose matérielle, déposée entre les feuillets des livres comme un miel tout préparé par les autres et que nous n’avons qu’à prendre la peine d’atteindre sur les rayons des bibliothèques et de déguster ensuite passivement dans un parfait repos de corps et d'esprit."


" À vrai dire, le fait que des esprits supérieurs soient ce que l’on appelle livresques ne prouve nullement que cela ne soit pas un défaut de l’être ; la lecture est une amitié. Mais du moins c’est une amitié sincère, et le fait qu’elle s’adresse à un mort, à un absent, lui donne quelque chose de désintéressé, de presque touchant. C’est de plus une amitié débarrassée tout ce qui fait la laideur des autres."


"la lecture et le savoir donnent les « belles manières » de l’esprit. La puissance de notre sensibilité et de notre intelligence, nous ne pouvons la développer qu’en nous-mêmes, dans les profondeurs de notre vie spirituelle. Mais c’est dans ce contact avec les autres esprits qu’est la lecture, que se fait l’éducation des « façons » de l’esprit."

 

Ce livre est gratuit ici :

 

 

3 août 2022

mes romans gays

J'ai décidé de proposer mon roman "le requiem du danseur" au prix du roman gay 2022. Non que j'espére détenir ce prix littéraire, mais c'est le meilleur moyen d'être lu. Je vais envoyer ce même ouvrage ,ainsi que "la destinée du cygne noir", à la bibliothèque du centre LGBT de paris. Je me suis rendu compte que beaucoup de bibliothèques et librairies généralistes sont frileuses quant à avoir des romans gays dans leurs rayons. Est-ce justifié ou de la discrimination ? Pour ma part, j'ai voulu publier des romans qui abordent l'homophobie et ne ciblent pas exclusivement un public gay. Il y a des scènes de sexe, oui, mais mon but n'a jamais été d'être vulgaire. Comme je ne veux plus mettre les pieds à la gay pride qui, à mes yeux, est devenue un lupanar géant, je préfére militer à ma manière, c'est à dire en écrivant. J'espère que mes deux romans sauront trouver des lecteurs ouverts. Je sais qu'il y a déjà eu des ventes, mais mon objectif n'a jamais été de publier des "livres vendeurs", au contraire je mise plutôt sur une certaine sensibilité, voire un humanisme, pour tenter, dans une moindre mesure, de faire avancer les mentalités au sujet de l'homosexualité. D'ailleurs, j'ai écrit en pensant être lu par des jeunes. Mon rêve, c'est d'être lu, tout simplement. Lu, compris, entendu, aimé si possible. Et, dans l'idéal, devenir un roman de référence sur le thème de la transidentité et du viol d'homme. Comme on ne m'écoute pas quand je parle de cela, j'ai décidé de témoigner en écrivant.
C'est un honneur que mes ouvrages se retrouvent à Beaubourg.

destinée du cygne noir alexandre nolet sur www.edilivre.com

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