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ma vie et moi
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28 septembre 2021

saint laurent ruiz

Saint Lorenzo Ruiz, également connu sous les noms de Laurentius Ruiz de Manila, est un saint protomartyr philippin de l'Église catholique. Sous le shogunat Tokugawa, au XVIIᵉ siècle, il est soumis et succombe au tsurushi, refusant d'abjurer sa foi.

Il est associé au martyre de seize autres chrétiens, membres de l'ordre des Prêcheurs. À Nagasaki, 16 martyrs, les uns brûlés vifs, d’autres décapités quelques années auparavant et plusieurs autres qui moururent témoins de la foi au Christ. Après avoir semé la foi chrétienne dans les îles Philippines, Formose et les îles du Japon, ils consommèrent leur martyre pour l’amour du Christ à Nagasaki, en vertu d’un décret du chef suprême Togugawa Yemitsu, à des jours différents, de 1633 à 1637, mais sont commémorés dans une même vénération.

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27 septembre 2021

saint vincent de paul

Vincent de Paul meurt à Paris le 27 septembre 1660, à 80 ans, au terme d'une vie prodigieuse orientée vers la charité.

Ce prêtre est né dans une famille misérable du village de Pouy, dans les Landes.Lors d'un voyage en Méditerranée, il est capturé par les pirates barbaresques et emmené à Tunis. Il s'échappe en 1607 et gagne Rome.

Il entre ensuite à la cour du roi Henri IV et devient l'aumônier de la belle reine Margot puis des enfants du prince de Gondi, général des galères (l'aumônier distribue les aumônes de son employeur).

En 1617, au chevet d'un mourant, Vincent découvre les vertus de la confession et prend conscience de la grande misère du peuple et du recul de la foi chrétienne dans les campagnes autant qu'à la cour, sous l'effet de la pensée rationaliste et « libertine ».

Il se fait nommer curé de Châtillon-les-Dombes, une paroisse en voie de déchristianisation près de Lyon, et fonde sa première confrérie de la Charité pour soulager l'immense misère paysanne.

Deux ans plus tard, il est nommé aumônier général des galères sans renoncer à ses fonctions à la cour qui lui permettent de recueillir des fonds pour ses oeuvres (mais lui valent aussi de nombreux ennemis).

«Monsieur Vincent» (c'est ainsi qu'on le désigne eu égard à sa douceur et à sa bonhomie) crée la Société des Prêtres de la Mission (les lazaristes) en vue de réévangéliser les campagnes ainsi que les Filles de la Charité ou « Soeurs de Saint Vincent-de-Paul », au service des enfants trouvés et des malades.

Lui-même distribue de la soupe aux enfants des rues, collecte des fonds pour la Lorraine endeuillée par la guerre, réconforte les galériens... Il assiste aussi le roi Louis XIII sur son lit de mort. Sa dépouille repose dans la chapelle des lazaristes, au coeur de Paris.

 

 

23 septembre 2021

sondage green peace

Voici un sondage qui me semble important, car l'écologie est la priorité de demain. Je vous engage à y répondre.

 

23 septembre 2021

saint andré pio

Né en 1887 à Pietrelcina, près de Naples, il demanda à 15 ans à entrer au Couvent des Capucins.
Dès son enfance, il fait des expériences surnaturelles, et toute sa vie témoignera de cette transparence à la Vie Divine.
Ce qui lui vaudra beaucoup d'ennuis de la part de sa hiérarchie, qu'il supportera dans une parfaite obéissance.
En 1918, il reçoit les stigmates visibles de la Passion du Christ, ce qui lui provoque des douleurs permanentes et des difficultés à marcher.

La spiritualité du Padre Pio fait aussi des miracles.
Des foules viennent à son monastère de San Giovanni Rotondo pour se confesser et les pénitents constatent avec stupéfaction que le père lit dans leur cœur à livre ouvert.


st-pio-of-pietrelcina-1.jpgPendant la Célébration de la Messe, qui dure parfois trois heures, son visage exprime une émotion d'un autre monde.
Les bouleversements spirituels qu'il provoque journellement chez ses visiteurs s'accompagnent parfois de guérisons miraculeuses.
Parmi les phénomènes les plus étranges cités à propos du père Pio, les moindres ne sont pas les cas de Bilocation.
Ainsi un général sur le point de se suicider vit apparaître un moine qu'il n'avait jamais vu et arrêta son geste.
Plus tard, ayant appris l'existence du père Pio, il se rendit au Monastère et reconnut en lui ce Moine qui l'avait sorti du désespoir : le Père lui sourit et lui dit: "vous 1'avez échappé belle"!

La vie de Padre Pio fut extraordinaire à de nombreux points de vue car il avait une mission très spéciale à remplir: il devait apporter le pardon de Dieu à des milliers de pécheurs repentis. Il devait également, en portant pendant cinquante ans les stigmates de la Passion de Jésus, “achever dans sa chair, ce qui manquait aux  souffrances du Christ, pour son Corps, l’Église.”  On a dit de Padre Pio qu’il fut “comme une incarnation mystique du Crucifié du Golgotha”.

En 1940 il créa la Casa Sollievo della Sofferenza et plus tard les groupes de prières. 

Padre Pio souhaite que la prière des groupes comprennent: la Messe, suivie de la récitation du chapelet aux intentions de l’Église et du Pape. Il exclut les causeries, les débats, les commentaires de l’Écriture, etc. Pour lui les groupes de prière doivent être uniquement centrés  sur l’Eucharistie. 

 

 

 

22 septembre 2021

changement de design

Voilà, j'ai modifié l'apparence de ce blog afin qu'il devienne MON blog. Je sais que la nuance semble un peu vaseuse, mais elle m'importe néanmoins. Je me remémore parfois le design de mon premier blog quand j'avais 19 ans (j'ai bonne mémoire !), et ce qui en ressort est le sentiment de sécurité, voire d'intimité lorsque je le regardais. J'écrivais des notes, les postais publiquement , je me sentais à la fois exister pour les autres et pour moi-même.
L'autre mise en page est jolie, mais elle ne me ressemble pas trop trop. Celle-ci est plus sobre, plus intimiste en quelque sorte. Je suis très sensible aux couleurs, aux formes, et cela me pousse à ne pas jouer de rôle, à ne pas me mentir. Ma colonne est moins chargée que l'autre, plus sommaire, elle va plus à mon essentiel. Pas de compteur de visites (dont je me fous, à dire vrai), je n'ai pas besoin que tout le monde voit les commentaires qui me sont laissés. On vient voir mon blog parce que les notes plaisent (j'espère !), pas pour voir si je suis au hit parade. Besoin de vrai, même ici. Je suis là pour écrire, raconter, pas pour jouer à la gloriole. Puis je suis content d'avoir fait cette bannière automnale : c'est ma saison favorite, celle qui me donne envie de lire, d'écrire, de me recentrer sur mon essentiel, celle qui m'apaise. Elle me semble éternelle. Elle représente mon chemin de vie.

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21 septembre 2021

Histoire du ballet pantomime

 

 

20 septembre 2021

saint andré kim taégon

Image illustrative de l’article André Kim TaegonCe fut le premier prêtre catholique coréen, né en 1821 et mort en 1846.

Il est considéré comme un martyr moderne,puisqu'il est mort pour la foi, pendant les persécutions qui sévissaient dans son pays à l'encontre des catholiques, entre 1839 et 1867.

Son père et sa mère se sont convertis au christianisme. Kim est bapttisé à l'âge de 15 ans et prend dès lors le prénom andré.

Il étudie au séminaire de macao, en bordure de la chine et neuf plus tard il est ordonné prêtre. Dans son pays, beaucoup perdent la vie à cause des persécutions sous la dynastie joseon.

C'est en voulant faire parvenir des lettres en europe en bateau qu'il fut arrêté, interrogé par le mandarin et condamné à la prison. 

A 25 ans, il fut torturé et décapité.

 

20 septembre 2021

vanaja

Vanaja - film 2006 - AlloCiné

J'ai beaucoup aimé ce film documentaire indien. L'histoire se passe de nos jours, mais dans l'inde traditionnelle. 
Vanaja est une jeune fille de 15 ans de caste inférieure qui est embauchée comme domestique chez une patronne. Puis un membre de la famille de celle-ci vient d'amérique, il est politicien. Il viole vanaja, qui tombe enceinte et accouche d'un fils. La patronne décide alors de le faire passer pour son petit fils pour cacher la honte que cet enfant illégitime provoque dans l'entourage.

Ce film est très fort, très réaliste. On voit bien la condition des femmes dans une société régie par le système de castes. Cela m'a fait penser à un article que j'ai lu récemment (qui date de 2017) :

"L'un des plus grands défis sociaux en Inde aujourd'hui concerne la perception générale envers les femmes, en particulier les femmes célibataires. La constitution stipule que tous les hommes et les femmes sont égaux par droit, mais en pratique ils ne sont pas et n'ont jamais été égaux.
Notre société a évolué avec la conviction que l'existence d'une femme était principalement pour donner naissance à des enfants, les élever et fournir de la nourriture pour toute la famille. Au-delà de cela, il y avait peu d'attente ou de tolérance pour toute autre activité.
En Inde aujourd'hui, les femmes commencent de plus en plus à affirmer leur droit à l'égalité et à la liberté de choisir leur propre carrière. Cette affirmation fait face à une forte résistance de la part des parents, des membres de la famille et de la société en général, selon la communauté à laquelle elle appartient et d'où elle vient.

Les filles qui choisissent de ne pas se marier et de rester célibataires font face à des défis encore plus grands et elles restent rattrapées entre l'ambition, la perception et la réalité.Dans les zones rurales et semi-urbaines, les filles qui ont l'ambition d'étudier et de construire une carrière pour elles-mêmes sont découragées et même méprisées. Dès le plus jeune âge, ils doivent faire face à des barbes et des menaces que personne ne les épousera s'ils continuent à étudier ou à travailler.

C'est effectivement tout à fait vrai. Dans les villages et les petites villes, la plupart des jeunes hommes sont complètement analphabètes ou partiellement lettrés. Trouver des jeunes gens en âge de marier qui sont diplômés est un défi et donc, ils évitent une fille instruits, car elle est censée être indépendant et une menace à ses beaux-parents et l'autorité du mari. C'est pourquoi les parents des filles ont tendance à les éloigner de trop d'éducation.
Dans les zones urbaines et les métros, le simple coût de la vie force les hommes à encourager leurs femmes et leurs filles à travailler et à compléter le revenu familial. Mais les raisons sont l'illumination économique et non sociale sur l'égalité des sexes.

Dans cette toile de fond, pour une jeune fille de se lever et de dire qu'elle souhaite étudier, vivre et travailler dans la ville tout seul, est toujours un grand non-non. Si elle vient d'une région rurale, elle est considérée comme un marginalisé social qu'aucun homme du village ne voudrait se marier.

Si sa famille vit dans une zone urbaine alors il ya une plus grande chance d'acceptation par la famille, mais cette acceptation est soumis au montant qu'elle gagne. Une fille réussie et simple, travaillant est très bienvenue mais une fille simple, travaillant avec un revenu faible ou modéré a à faire face aux barbes de la famille.

La famille remet constamment en question sa décision «anormale» de rester célibataire et se sent embarrassée face à la famille et à la communauté pour son compte. Ils continuent à plaider et à la contraindre à se marier. L'ambition de poursuivre une carrière et de rester célibataires sont des choix où les femmes se retrouvent isolées. 

Les filles et les femmes doivent avoir la liberté totale de choisir leur parcours de vie et de carrière. Mais ceux qui ont choisi de rester unique font face à toutes sortes d'obstacles dans la conduite d'une vie libre.

Une seule femme vivant seule dans une ville est vue avec une suspicion pure et simple. Derrière les discussions de retour discuter les raisons de son seul restant et centre autour de savoir si elle est disponible, immorale ou une lesbienne. Peu sont disposés à accepter qu'elle peut être aucun de ceux et est juste quelqu'un qui souhaite mener sa vie seul et de la manière qu'elle choisit. Mais c'est une pilule difficile à avaler pour beaucoup.

Comme elle se déplace dans sa localité ou même son lieu de travail, elle se trouve être le centre de l'attention de tous. Les hommes font les ricanements habituels tandis que les épouses restent suspectes de ses intentions.

Au-delà de la société et de la perception, c'est l'autre réalité avec laquelle les femmes célibataires doivent composer. Des choses simples comme les propriétaires de maison refusant de laisser sortir à des femmes célibataires peut être un véritable défi. Une autre réalité est l'absence de sécurité sociale. Les femmes qui décident de rester célibataires et indépendantes doivent prendre en compte les soins médicaux.

Contrairement aux États providence comme le Canada, qui se rendent seuls à l'hôpital ou en post-hospitalisation en Inde, les femmes seules peuvent faire face à de véritables défis. Si la maladie est prolongée, les femmes auront de la difficulté à survivre par elles-mêmes. Puis il ya la vieillesse à penser.

Dans le cas où une femme souhaite élever un enfant par elle-même, alors cela présente son propre ensemble de défis. Les femmes célibataires découvriront pendant les admissions scolaires que de nombreuses écoles semblent fuir les parents célibataires bien que personne ne l'admettra ouvertement. C'est juste un des nombreux facteurs que les femmes devront considérer comme ils décident de passer leur vie par eux-mêmes.

La solitude, surtout dans les âges plus âgés, est la pire situation pour se retrouver. Les femmes célibataires découvriront que tous leurs vieux amis et connaissances auront moins de temps à rencontrer car ils eux-mêmes traitent des problèmes de vieillesse et de problèmes familiaux."

Cette jeune vajana est jugée impertinente, et sa réputation de salope lui colle à la peau. J'ai beaucoup apprécié ce film-documentaire parce qu'on est très loin du style bollywood. Non seulement, il traite les sujets difficiles  de la condition féminine et de la misère en inde, mais il montre aussi la danse kuchipudi que je trouve superbe et empreinte de mythologie / spiritualité hindouiste. Une merveille qui permet de découvrir les rites et la vie quotidienne en inde, loin des clichés.

 

 

20 septembre 2021

la phénicie

S'il y a bien une chose que je suis heureux d'avoir retrouvé sur paris, c'est la possibilité de retourner voir les bouquinistes. J'y découvre à chaque fois des petites perles, comme cet essai d'histoire de raymond weill intitulé " la phénicie et l'asie occidentale", publié en 1939. Bien que depuis cette époque l'archéologie ait livré beaucoup d'autres connaissances, j'avoue avoir un coup de coeur pour cet ouvrage parce qu'il est très clair, l'auteur sait amener les faits historiques comme un roman. En tant que lecteur, je ne me suis pas du tout ennuyé. On y découvre l'histoire de l'égypte ancienne mais aussi celle de l'histoire hébraique. D'une certaine manière, je trouve que cet essai fait l'effet d'une bombe dans ce qu'il révèle de "l'archéologie" biblique. Quand je lis la bible, je suis toujours perplexe quant à la géographie. La plupart des lieux me sont totalement inconnus (comme canaan). Or, grâce à ce livre, j'ai appris que les hébreux se sont inspirés de légendes phéniciennes. En hébreu, dieu se dit "adonai", eh bien on apprend que ce mot est issu de la légende paienne d'adonis et astarté, que l'on retrouve en egypte ancienne sous la légende d'osiris et isis. C'est passionnant de voir la corrélation qui existe entre ces peuples. J'ai trouvé ce livre formidable.


"Les jacob et joseph historiques du canaan préisraélite sont à la source des Patriarches de la légende biblique. Les isréalites, arrivés en palestine et ayant fini de s'y installer vers le XIe siècle, lorsque la légende des origines nationales commence de s'organiser, il se produit qu'on incorpore à cette légende des récits visant au double résultat d'accaparer , pour le dieu national, les vieux sanctuaires indigènes, et de légitimer, juridiquement, la possession du pays conquis par la force. Les Patriarches sont conçus dans ce double but. Ce sont des ancêtres du peuple, censés avoir vécu plusieurs siècles avant la conquête et avoir déjà résidé en palestine. Les conquérants réels ont trouvé là, dans les villes, des sanctuaires immémoriaux : bethel, hébron, sichem, beer seba... Il sera entendu, en thèse nationale, que ce sont les patriarches abraham, isaac, yaacov et yossef qui ont révélé et conquis les dieux de ces places et fondé les sanctuaires qui seront foncièrement israélites et dont les dieux locaux deviendront identiques au dieu national israélite. En même temps, dans leur légende, on fera mérite à ces ancêtres du peuple d'avoir passé des traités de possession et de résidence avec les cananéens."

20 septembre 2021

mes parents

A l'occasion de l'anniversaire de ma mère, j'ai revu ma famille. Je me suis efforcé à ne pas ressasser le passé houleux, ma mère a apprécié DSC05131que je lui fasse un bisou en lui donnant ses cadeaux. Elle a eu un roman historique, un pull de mi-saison, un pantalon rayé, deux manteaux chauds, un dvd ("J edgar" avec dicaprio) et un sac. Elle a été ravie. Mon frère a amené un grand cru, nous nous sommes régalés.


C'est surtout ma fille qui a été contente de revoir son oncle, sa tante et ses grands-parents. Comme elle a grandi à montréal, elle connait nettement moins bien sa famille française. Désormais, elle rattrape le temps perdu. Ma soeur (quelle arriviste, celle-là, mais passons !) est bonne cuisinière et lui a donnée des astuces pour aimer le poisson. On y a goûté, c'était excellent : de la truite fumée arrosée de jus de citron sur un lit de crème
DSC05263 fraîche, déposée sur une gaufre surcrée. Délicieux ! Ma fille, qui d'ordinaire n'aime pas trop le poisson, en a raffolé (la gaufre y est pour quelque chose, j'en suis certain ). Du coup, en rentrant le soir à la maison, je lui ai préparée d'autres en-cas pour aujourd'hui quand elle rentrera le midi (hors de question de la mettre à la cantine même si le covid baisse).


Mon homme semblait content de mon attitude. Il trouve que ma mère et moi avons fait la paix. Hum, pas certain à 100 pour 100, mais au moins j'ai fait comme si. Revoir mes parents me fait à chaque fois mal au coeur parce que je trouve qu'ils ne vieillissent pas bien. Ils ne s'intéressent pas à grand-chose hormis la télé et les promenades du chien. Et comme je suis l'aîné, forcément ça va me retomber dessus. Mon frère habite en province, il n'est pas là pour voir leur dégradation et ma soeur ne s'occupe pas de grand-chose en dehors de l'argent.J'ai beau savoir que le caractère change à la vieillesse, mes parents flippent pour un oui pour un non ((surtout ma mère qui est paranoiaque ) , du coup je ne peux leur parler de rien. Et ça m'inquiète de les entendre soliloquer et les voir amaigris.

18 septembre 2021

bijoux faits maison

J'ai terminé une parure pour ma fille adorée, elle qui est fan des créations ethniques : un collier et un bracelet avec des pierres en verre artisanales, venues d'inde. Ce qui est formidable, c'est qu'elles sont uniques. Elles sont peintes à la main. Je ne me lasse pas de les regarder tant elles sont magnifiques, elles me font rêver. Même en double, elles ne sont pas identiques ! Je les ai payées entre 30 et 50 centimes chacune, de plus le vendeur en a ajouté une dizaine gratuitement ! 
J'ai toujours adoré créer des bijoux. Si je n'avais pas été danseur, j'aurais aimé être artisan, fabriquer des poteries, des colliers et les vendre sur des marchés comme les amerindiens...Quand on était à montréal, mon homme et moi faisions des sacs en cuir et quelques bijoux artisanaux. On a réussi à en vendre quelques-uns, même si le but premier était de nous faire plaisir !

 

DSC05273 (2)

17 septembre 2021

"Je vous rincerai de vos abominations"


Fêter yom kippour me fait toujours du bien, physiquement et mentalement. Cela me remet les idées en place. C'est une journée où je renouvelle mes décisions intérieures.


Cette année, ce fut pourtant spécial. La veille, j'ai reçu tout un tas d'objets indiens et bouddhistes tibétains, dont un varja et un ganha (cloche) qui sont des objets rituels anciens. Le but est de vaincre l'ignorance, l'obstacle à l'Eveil intérieur, mais aussi de réunifier le principe féminin et le principe masculin. J'ai acheté ces deux objets pour leur puissance ésotérique. Je crois profondément aux énergies mystiques des objets artisanaux, ou anciens. C'est pour moi l'occasion d'éliminer la colère. Qu'il s'agisse de kippour ou du bouddhisme, il y a le même désir de vaincre les "poisons" de l'âme comme l'orgueil, la colère, la médisance, la jalousie... Durant toute une journée, on ne boit pas, on ne mange pas, on ne se lave pas, on prie constamment. Je réalise que si je cherche la colère, la colère viendra à moi. Si je cherche la névrose, la névrose viendra à moi. Si je recherche les mauvaises choses, alors les mauvaises choses viendront à moi. Il est vrai que je ne supporte plus les dérives de la société moderne, les réactions humaines me font l'impression d'être plastifiées, étouffantes, toxiques. J'ai besoin d'authentique, de vrai, de réel.


Les objets indiens m'ont été envoyés dans un carton tout simple, sans code barre ni "application". Juste l'adresse de la boutique écrite à la main. Les objets n'étaient pas pas emballés, mais juste posés les uns sur les autres. Il en manque d'ailleurs quelques-uns. Mais cela ne me dérange pas plus que ça, parce que je sens une présence humaine derrière cette commande.


La nuit de kippour, je me suis réveillé à 3 heures. Je me suis recouché à 4 heures. Dès mon second réveil, à 8 heures, j'ai prié sans arrêt jusqu'à 11 heures. Puis je me suis rendormi jusqu'à 14h30. J'ai fait un drôle de rêve : je me trouvais dans la ville où j'allais jadis avec mes parents en vacances, en bord de mer. C'était l'été. Puis, d'un coup, l'hiver arrivait, il se mettait à neiger. Je m'apercevais alors que j'étais seul sur le plage, avec mon manteau de laine, je marchais jusqu'au rebord et je voyais tous les autres gens au loin, en t-shirts. Puis je voyais un poème que j'avais écrit, le mot qui ressortait était "malaimé". Ma mère surgissait,et me prenait dans ses bras. Je me suis réveillé en pleurant. Cela fait des années et des années que ma mère ne m'a pas pris dans les bras. Le covid l'arrange bien pour ne plus me faire la bise. Je me sens orphelin. Je crois fermement à la puissance et la réalité des rêves que je fais les jours religieux. A yom kippour, on dit qu'il faut demander pardon à ceux que l'on a blessé. Est-ce moi qui demandais pardon à ma mère, ou ma mère qui me demandait pardon ? On a tellement eu de paroles méchantes et blessantes l'un envers l'autre...


Les fêtes de tichri sont dures, en ce qu'elles chamboulent celui qui prie sincèrement. J'en fais partie. Personne ne m'a obligé à respecter le dogme de la religion juive, je l'ai choisie et je l'aime. Je trouve cela profondément injuste et erronné de dire que les religions sont dangereuses et malveillantes. C'est faux. Il ne faut pas confondre les religions et l'instrumentalisation des religions par des tyrans qui veulent satisfaire leur folie des grandeurs. Les religions sont là pour nous apporter une conscience, nous aider à retrouver notre dignité. Après yom kippour, je me sens en paix avec moi-même, débarassé de mes scories. Je ne veux plus de la colère dans ma vie, je ne plus de cette violence intérieure qui m'empoisonne. Je ne veux plus de toc.


chana tova oumetouka.

14 septembre 2021

bugs bunny in drag

Voilà un cartoon que je regardais étant enfant et qui désormais m'apparait sous un tout autre angle. En effet, dans les années 1930 les dessinateurs mettaient en scène des personnages queers.

"A cette époque, presque tous les studios, majeurs comme mineurs, semblent avoir produit des dessins animés avec des personnages queer. Pourtant, la majorité de l’industrie de la bande dessinée et de l’animation a été dominée dans la première moitié du XXe siècle par des hommes blancs et hétérosexuels, qui perpétuaient les mêmes clichés sur les homos, les femmes ou les Noirs... En réalité, beaucoup d’entre eux étaient aussi influencés par les spectacles de music-hall, très populaires à l’époque. Beaucoup de comédiens très connus s’y travestissaient, c’était devenu un gag récurrent. Les dessinateurs ont incorporé cet humour dans leurs œuvres. C’est pour cela que Bugs Bunny se travestit si souvent dans ses films ! Certains spectateurs se demandent même aujourd’hui s’il ne peut pas être considéré comme un véritable personnage transgenre !"

 

 

13 septembre 2021

saint jean chrysostome

Son surnom Chrysostome signifie "bouche d'or".
Il soutint la foi catholique contre la pression du pouvoir impérial. Ce qui lui valut d'être destitué de son siège patriarcal de Constantinople et d'être exilé sur les bords de la mer Noire, aux confins du Caucase.

Il  traitait tout le monde avec cordialité, prêtait une attention particulière à la femme, au mariage et à la famille, conviant les fidèles à prendre leur part à la vie liturgique.

En liturgie, il fut créatif.

Malgré sa bonté, il fut souvent plongé dans des intrigues politiques à cause de ses difficiles relations avec les autorités publiques.

Il fut  condamné à l'exil, dans lequel il mourut en 407.

Saint Jean Chrysostome a "soutenu le primat de la personne, esclaves et pauvres compris", en opposition à la société du temps dans laquelle "de vastes catégories étaient exclues de la citoyenneté, alors que la communauté chrétienne reconnaît les mêmes droits à tous, frères et sœurs".
A la fin de sa vie Jean Chrysostome réaffirma que "Dieu aime chacun de nous d'un amour infini car il veut nous sauver tous".

 

10 septembre 2021

l'aviation de demain

Le week-end du 25et 26 septembre a lieu Les Assises de l'Aviation, un évènement qui propose une nouvelle façon de voyager pour le futur, plus écologique. Je pense que nous allons y aller. 

Voici le programme :

 

Programme - Assises de l'aviation

Ouverture des Assises au conseil départemental de Toulouse par le PAD et Notre Choix

https://www.assises-aviation.com

Voici ce qu'en dit greenpeace : "Face au réchauffement climatique, le secteur aérien et celui du tourisme doivent faire leur part. Les Assises, organisées par l’association Notre Choix et le collectif Pensons l’Aéronautique de demain, vont proposer des solutions qui répondent vraiment à ce défi et dessiner les contours d'une transition équitable pour les travailleurs et travailleuses de ces secteurs, en exposant les initiatives en cours et les projets à venir."

Je trouve cette initiative excellente. Seront abordés le tourisme durable, les nouveaux transports mais aussi des randos qui ont l'air super !

7 septembre 2021

le temps mort

Je viens de terminer l'ouvrage "le temps mort". Il est court, fait 77 pages, mais j'en ressors avec le coeur en vrac. Parce qu'il s'agit probablement d'un témoignage de la 2e guerre mondiale, précisément celui d'une résistante qui, durant 135 jours, "vit" dans sa cellule avec d'autres prisonnières. C'est évidemment poignant, très dur, tristement réel. Le récit fut publié anonymement en 1944 dans la clandestinité, sous le pseudo "minervois", écrit en réalité par claude aveline. J'ai acheté ce livre par hasard, sans savoir de quoi il était question. Je ne le regrette pas du tout parce que pour moi c'est tout à fait le genre d'ouvrage à valeur historique qui écrit pour parler, pour montrer une réalité que l'on cachait à l'époque : la violence de la gestapo durant les interrogatoires.

Ce livre ne pouvait que me parler personnellement, étant donné que mes grands-parents étaient résistants.

4 septembre 2021

confusion

En ce moment, dans mon coeur et ma tête, c'est la confusion. Tout un tas de pensées, de souvenirs se mêlent à des émotions négatives. Je suis à cran. Pour diverses raisons. Les énumérer me semble fastidieux, mais je vais essayer de le faire pour éclaircir les ténèbres qui sont les miens :


- l'émancipation de ma fille me pèse plus que je ne l'aurais cru. Son indépendance est normale, elle a 17 ans, mais je me sens un peu seul depuis qu'elle a son petit copain. L'an prochain, elle sera majeure, ira à l'université. Elle commence sa vie de jeune femme. Du coup, je me sens vieux. ça me tombe sur la gueule comme une crotte de pigeon.


- je ne supporte plus mon homosexualité. Je m'en sens la victime. Je la vis comme une sorte de folie, de maladie. Je me sens pute. Cet été, j'ai écrit un récit qui s'appelle "la grimace". Il fait partie intégrante de ma saga sur l'homophobie qui va bientôt être publiée. "La grimace" était le nom donné à une catégorie de mon premier blog, tenu sur 20 six, où j'y parlais de mon rapport difficile avec ma mère. La grimace, c'est elle. Quand j'ai écrit cet été, je me suis senti soulagé, parce que je me suis souvenu des débuts de mon homosexualité, avant que je ne me sente pute. Avant de me droguer. Avant d'être violé. En revanche, je me faisais déjà agresser à 12 ans à cause de mon aspect féminin. Tous ces souvenirs m'ont permis de me rendre compte que je ne supporte plus mon homosexualité, je la vis très mal malgré ma situation d'homme marié. Du coup, je tente de me redéfinir en tant qu'homosexuel, loin de l'image cradingue. Je ne sais plus où j'en suis, ni qui je suis.


-je suis dans une période binaire, depuis plusieurs mois. Dans ces moments-là, je ne supporte plus de voir mon reflet. Parce que je sais qu'un jour ou l'autre, je vais retomber dans une période non binaire. J'ai parfois l'impression d'être à moitié schizophrène. Parfois, il m'est arrivé d'avoir des trous de mémoire quant à certains gestes que je fais. Comme des absences. Cela ne m'arrive pas souvent, heueusement, mais je me pose des questions sur mon cerveau.


-je suis panier percé en ce moment, j'ai acheté beaucoup d'artisanat. J'achète pour éviter de chialer comme une madeleine, pour éviter de ressentir le mépris que j'ai pour moi.J'essaye de redorer un peu mon blason, de mettre un peu d'élégance dans ma vie. J'ai toujours voulu être comme mon homme. Il est flegmatique, calme, sociable. Pas perturbé comme moi. S'il ne m'avait pas demandé en mariage à 22 ans, je serais mort. Mort de honte, et mort tout court. J'avais prévu de me suicider. J'avais écrit une lettre à mon frère pour lui dire que je l'aimais. Quelques heures à peine plus tard, j'ai fait une crise d'épileptie à cause de la drogue. C'est ce qui m'a sauvé de la mort. Matthew a tant flippé à l'idée de me perdre qu'il a demandé ma main. J'ai dit oui, avec des larmes de joie aux yeux. Jamais je n'avais espéré devenir quelqu'un d'aussi important à ses yeux, ses beaux yeux bleus acier.


- je repense beaucoup à la cocaine. Peut-être ai-je l'envie d'en reprendre. Je ne le ferai pas, car avec l'anticoagulant que je suis obligé de prendre, je ferais direct une crise cardiaque ou un avc. Alors je me contente de me souvenir. Bien souvent, je me dis qu'on est un drogué à vie. Même quand on arrête physiquement, on ressent toujours une certaine dépendance émotionnelle. On a besoin de se défoncer d'une manière ou d'une autre, pour oublier. S'oublier, oublier les autres, oublier la société que je ne supporte plus. La modernité me fait peur.Je ne me sens pas à ma place. Les gens me mettent mal à l'aise, avec leurs obsessions. J'ai besoin de fuir, de vivre ailleurs mentalement. Voir les visages me cause des heurts, des blessures. Je ne vois plus des visages, des identités, mais des trognes patibulaires. On me dit que je suis fragile, perturbé. Je suis surtout fatigué. Et las d'être rejeté pour ce que je suis et ce que je ne suis pas.


-J'ai besoin de faire une pause. Mais une pause avec quoi ? qui ? Je n'ai plus 20 ans, je me sens terriblement las. Je ne veux plus lire de livres modernes, ils me donnent la nausée. Je n'aime ni les couvertures trop réelles, ni le ton provocateur idiot des phrases. Je n'y arrive plus, je suis arrivé à un point de non -retour. Avec le port du masque, j'ai pris l'habitude de ne plus faire semblant de sourire. Car avant le covid, je souriais constamment. Pour cacher mes véritables sentiments et réactions. Cacher mes peines, mes hontes, mes chocs, mes larmes. Sourire, pour éviter de pleurer et hurler de détresse. Faire une pause avec moi meme me semble irréalisable, comment faire sans tomber dans un abîme de paradoxes asphyxiants ? Comment rester cohérent si je suis dans le flou ? Envie de faire une pause avec tout.

- je songe très souvent à ma jeunesse, mon adolescence, comme si ça pouvait combler un manque. J'étouffe, j'aspire à retrouver une liberté que je ressens plus, je me sens coquille vide. Je repense à mes 17 ans exactement, l'âge de ma fille, et me dis que je n'étais qu'un sale con. Sale con mais libre. Aujourd'hui j'ai une vie d'époux, de père, je travaille, je paye les factures, je fais des spectacles de danse. Mais après, est-ce que je me sens épanoui pour autant ? Pourquoi est-ce que je me sentais plus libre avant ? Parce que je n'avais aucune responsabilité ? Pour moi, être libre signifie-t-il être dénué de toute responsabilité ? J'ai toujours eu une personnalité compliquée, complexe, à la fois grave et légère. D'une certaine manière, je suis en train de m'aduler au travers des souvenirs sûrement déformés par le temps. A l'époque, je n'étais pas heureux. A 38 ans, pas plus. Envie de tout envoyer valser, de partir vivre en roulotte, qu'on ne me fasse pas chier. Je bouillonne. Mais le remords, l'envie de retrouver mon homme est la plus forte. Besoin de stabilité, d'un foyer, d'un abri qu'on ne me refuse pas.


- je me sens comme un raté. Danser est pour moi l'unique issue qui me permet de respirer. Mais j'arrive à l'âge de la retraite. Avoir quitté ma vie à montréal, ma famille, mes amis, pour me retrouver ici à paris, dans un pays que je n'aime pas, me bousille intérieurement. J'ai le mal du pays, je ne me sens chez moi qu'au canada. Les français me sont étrangers. Danser me permet de m'évader, m'envoler, redonner un peu de classe à celui que je n'arrive pas à être. Un bien triste vilain petit canard.

3 septembre 2021

merde aux centres commerciaux

Nous avons reçu de rians des statues en pierre reconstituée pour améliorer l'ambiance du jardin. Une femme nue à genoux façon 19e siècle, un lion avec sous la patte un écusson comportant une fleur de lys, une colonnnade avec motifs du moyen âge, un oeuf enrubanné façon 18e siècle, une femme de la grèce antique drapée d'une toge, une fontaine style Renaissance italienne, vases en forme de cygne, de panier... J'ai mis en moyenne 50 euros pour chaque achat (sauf la fontaine qui a coûté presque 200 mais les autres du même genre coûtent 800 ...), sachant que normalement ça coûte dans les 400 euros. C'est de l'artisanat. Nous sommes RAVIS. On dirait des pièces de musée. Depuis quelque temps, je ressens le besoin de me "calfeutrer" dans le passé, dans l'histoire. Je fuis le tout numérique, le virtuel, la technologie. Je reviens à mes premières amours : lire, écrire, me cultiver. Ras le bol de me forcer à être "moderne" alors que je n'en ai pas l'envie.

Cela fait un moment que je me lasse de la consommation effrenée. Depuis le second confinement ,en fait, mais aujourd'hui cet ennui perdure. Je n'ai plus aucun plaisir à acheter en centre commercial. Le "made in china" toxique, je n'en peux plus. Je préfère acheter de l'artisanat au hasard de mes déambulations.



2 septembre 2021

mes produits indiens

DSC05264Je viens de recevoir les produits indiens. Je suis RAVI ! En plus, j'ai eu des cadeaux : 3 petites boites supplémentaires (une en ivoire, deux en bois sculpté), des cones d'encens, une sorte de voile hindouiste, un sac indien, un porte encens. Je les ai remerciés, c'est très symathique de leur part !
Ma fille est très contente du sarouel style desigual !

J'ai  tout passé à l'alcool par précaution, pour éviter d'être contaminé par un éventuel variant indien qui aurait traîné...

J'aime énormément l'odeur des produits artisanaux indiens, cela m'apaise. Je suis fan de ces objets depuis mes 20 ans. J'ai découvert ça dans le sud de la france, quand je partais à collioure avec mes parents en vacances. Depuis, je suis resté amoureux de ces beautés artisanales...

Mes cadeaux :

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Cette page de papier fait office de protection pour le marbre...je ne suis pas certain de l'efficacité, mais cela a le mérite d'être dépaysant!!

 

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