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10 avril 2024

moonwalk

"La vie est trop précieuse et trop courte pour qu’on ne prenne pas le temps de toucher les autres avec nos mains, et avec notre cœur."


Quand j'avais 12-13 ans, j'adorais michael jackson. J'avais des posters de lui dans ma chambre, j'écoutais en boucle la chanson "smooth criminal". Quelque chose, en michael jackson, m'a toujours ému au point d'en avoir les larmes aux yeux, sans que je sache pourquoi exactement. Je connaissais son fameux pas "moonwalk", mais j'entendais surtout ce que les médias disaient de lui, qu'il se faisait blanchir la peau, qu'il était pédophile, qu'il était fou parce qu'il avait crée son monde magique, son "wonderland". Il est l'une des rares vedettes pour qui j'ai pleurer quand j'ai appris son décès. Je n'ai jamais assisté à un de ses concerts, mais je pense que j'aurais été un fan assez hystérique. Il a été celui qui a révélé mon homosexualité, sans comprendre pourquoi, sans même le savoir consciemment, j'étais amoureux de lui. Et aujourd'hui, après avoir lu son autobiographie écrite en 1988 ,"Moonwalk", j'ai le même sentiment. A la différence que je me rends compte combien les médias ont raconté d'idioties sur lui, des choses totalement fausses et destructrices. Ce livre le rend plus vivant que jamais, c'est comme s'il était à côté et qu'il vous parlait. Il y a des photos personnelles, mais ce n'est pas un livre pour les fans, parfois il y a des détails très techniques sur son travail d'artiste. Car Michael jackson était surtout un grand passionné de musique et de danse, avec un coeur d'ange, et surtout perfectionniste. C'est à la fois un artiste et un businessman qui contrôle sa carrière. Il a été entouré des plus grands, diana ross, quincy jones, marlon brando, katherine hepburn, paul mac cartney. Son fameux pas de danse, il le tient de jackie wilson, dont il aimait particulièrement la présence sur scène. Bien plus tard, il a appris ces pas de break-dance par trois gamins des ghettos noirs. Il était un admirateur de charlie chaplin et de walt disney. Muni d'une grande foi par son éducation de Témoin de jéhovah, il a découvert très jeune les ficelles du métier de musicien. J'ai été très surpris d'apprendre qu'il ne s'était jamais blanchi la peau et qu'il s'est uniquement fait refaire le nez. Mais au fond, quelle importance ? Michael jackson a fait par la musique ce que martin luther king a fait par ses discours : réunir les gens de tous les pays, toutes les races par l'amour et la musique. Car ce qui se dégage de la lecture de ses mémoires, c'est une grande gentillesse, un amour pour les gens. En lisant ses propos, michael apparaît comme un artiste entre deux époques, ayant grandi dans le monde de la musique des années 60, enfant-star bourreau de travail sous la coupe de son père manager, ayant une foi en Dieu très forte, détestant la violence, adhérant à des valeurs comme la vérité et le professionnalisme, puis involontairement icône de mode. Il décrit certaines situations avec humour, prenant du recul par rapport à toutes ces années de travail acharné et exigeant qui lui ont valu de marquer à jamais l'histoire de musique en devenant l'une des plus grandes étoiles au monde. 

 

" Man In The Mirror " est un grand message. J’aime beaucoup cette chanson. Si John Lennon était vivant, il s’identifierait sûrement à cette chanson parce qu’elle raconte une chose essentielle : quand on veut changer le monde, il faut d’abord se changer soi-même et faire des efforts pour y arriver. C’est exactement ce que disait Kennedy : " Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous ; demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. " Si vous voulez que le monde devienne meilleur, regardez-vous dans le miroir, et changez-VOUS. Commencez par changer cette personne-là, et ne regardez pas tout ce qui ne va pas à côté de vous. Commencez par VOUS. C’est la vérité. C’est ce qu’ont répété Martin Luther King et Gandhi. C’est ce que moi je crois."


"Au fond, la chose la plus importante, c’est d’être sincère et honnête avec soi-même et avec ceux qu’on aime et de travailler dur. J’entends par là travailler comme s’il n’y avait pas de lendemain. Apprendre. Se battre. Je veux dire vraiment y aller et cultiver son talent au plus haut degré. Être le meilleur possible. En savoir plus dans votre domaine que tous les autres. Il faut utiliser les outils qu’on nous a donnés. Que ce soit les livres, un parquet pour danser, ou une piscine pour nager. Ce que vous avez, faites-en bon usage, c’est à vous. "


" Certains fans s’imaginent qu’on est seulement une illusion. Quand ils me voient, ils ont l’impression que c’est un miracle, que je n’existe pas vraiment. Il y a même des fans qui m’ont demandé si j’utilisais les toilettes. C’est plus que gênant. Ils perdent le sens des réalités parce qu’ils sont surexcités. Mais je comprends ça parce que j’aurais éprouvé la même chose si j’avais rencontré Walt Disney ou Charlie Chaplin"

 

"Alors, une fois pour toutes, je le dis, je le maintiens, je ne me suis jamais fait transformer les joues, ni les yeux. Je n’ai pas fait rétrécir ma bouche, ni blanchir ma peau. Tout ceci est complètement ridicule. Si c’était vrai, je n’aurais aucune honte à la dire, mais c’est faux. Je me suis fait refaire le nez deux fois, et récemment je me suis fait faire une fossette sur le menton, mais c’est tout. Peu importe ce que les autres diront..., c’est mon visage et c’est comme ça. Je suis végétarien et, de ce fait, je suis beaucoup plus mince qu’avant. Je suis un régime très strict depuis des années... Je me sens mieux que jamais, en meilleur santé, j’ai plus d’énergie. Je ne comprends pas pourquoi la presse se soucie tellement de mon aspect physique. En quoi mon visage a-t-il quoi que ce soit à voir avec ma danse ou ma musique ? "


"J’admets que j’aime bien lancer des modes, mais je n’ai jamais pensé que le fait de porter des socquettes blanches en serait une. Jusque-là, ça faisait vraiment boyscout, de porter des socquettes blanches. C’était chouette dans les années 50, mais dans les années 60 et 70, personne n’aurait voulu en porter pour tout l’or du monde. C’était carrément ringard aux yeux de n’importe qui. Mais moi, j’en ai toujours porté. Toujours. Mes frères disaient que c’était " nul ", mais je m’en foutait complètement. Mon frère Jermaine piquait carrément sa crise et il se plaignait à maman : " Maman, Michael a encore mis ses socquettes blanches. Fais quelque chose. Parle-lui. " (...)Quand je suis à la maison, je m’habille n’importe comment. Je porte ce qui me tombe sous la main. Ça m’arrive de passer des journées entières en pyjama. J’aime les chemises en flanelle, les vieux pantalons et les vieux pulls, bref, les vêtements simples. "


"Aussi, je suis allé dans la cuisine et j’ai mis " Billie Jean " à fond. J’étais tout seul, la veille du show, et j’ai décidé d’attendre que la chanson me dise ce que je devais faire. J’ai laissé la danse se créer toute seule ; je l’ai véritablement laissée ME PARLER. J’ai écouté le beat monter. J’ai attrapé le chapeau d’espion et j’ai commencé à marcher et à prendre la pause, en laissant le rythme de " Billie Jean " créer le mouvement. Je me sentais poussé à laisser les choses se faire toutes seules. C’était plus fort que moi. J’ai eu beaucoup de plaisir à rester détaché, et à laisser la danse venir, comme inspirée par la musique."


 

"Imaginez à quel point ça fait mal quand la presse répand de fausses rumeurs, qu’il faut essayer de contredire, de justifier, en sachant que les gens ont du mal à vous croire, tout simplement parce que les commérages et les scandales font de bons papiers. Il faut alors raconter une autre histoire pour essayer de rétablir la vérité et effacer le poison du mensonge. J’ai toujours refusé de donner des démentis à toutes ces inventions parce que cela donne trop d’importance aux gens qui ont inventé ces histoires. Rappelez-vous que la presse est un business : les journaux et les magazines sont là pour faire de l’argent, parfois aux dépens de la vérité."


"Les paroles de " Beat It " expriment quelque chose que je ferais si j’étais agressé. Le message, "je hais la violence , est une chose à laquelle je crois profondément. Je dis aux enfants d’être malins et d’éviter les coups. Je ne veux pas dire par là qu’il faut tendre la joue gauche quand on vient de se faire agresser, mais, sauf quand on a le dos au mur et qu’il n’y a plus de choix possible, il faut SE TIRER avant que la violence explose. Si vous vous battez et que vous êtes tué, vous n’avez rien gagné, vous êtes le grand perdant de l’histoire, et les gens qui vous aiment aussi. C’est ça le message de " Beat It ". Pour moi, le vrai courage c’est d’accepter le différent, et les différences, en évitant la bagarre, et en utilisant la sagesse pour que cette solution soit possible. "
" Je n’ai pas besoin de le dire, j’aime l’amour physique. Cela fait partie de la vie et j’aime les femmes. Je pense seulement que lorsque le sexe est utilisé comme une force de chantage, ou de manipulation, c’est un usage répugnant du cadeau que Dieu nous a fait."


" J’avais très peu d’amis en ce moment-là et je me sentais très isolé. Je me sentais tellement seul que je marchais dans le quartier où j’habitais en espérant rencontrer quelqu’un avec qui parler et devenir ami. Je voulais connaître des gens qui ne savaient pas qui j’étais. Je voulais devenir ami avec quelqu’un qui soit comme moi, qui cherche lui aussi un ami, et non pas quelqu’un qui veuille me parler parce que j’étais Michael Jackson. Je voulais rencontrer quelqu’un, n’importe qui, un môme du coin, peu importe"


 

"Je suis toujours surpris de constater que les gens prennent tout ce qu’on chante pour argent comptant, comme si on vivait réellement les histoires qu’on interprète. Il arrive qu’on chante des choses qui nous sont diamétralement opposées. Bien sûr, il m’arrive d’écrire des chansons qui sont tirées de mon expérience, mais il suffit que j’entende ou que je lise quelque chose qui m’accroche pour en faire une chanson. L’imagination d’un artiste est son outil le plus précieux. Cela permet de créer des sensations, des sentiments, que les gens aiment avoir, ou bien cela peut vous transporter n’importe où, simultanément."


"À peine avions-nous mis les pieds dans un magasin que tout le monde était au  courant et nos fans arrivaient par essaims et détruisaient l’endroit en un temps  record. Comptoirs renversés, verre brisé, caisses enregistreuses balayées... Tout ça  parce qu’on avait envie de regarder des vêtements. C’était plus que ce que nous  pouvions supporter. Quand on n’a pas vécu ce genre de scène, on ne se rend pas  compte de la terreur que cela peut produire. Des milliers de mains  qui essaient de vous attraper, certaines par les poignets vous arrachent votre  montre, vous tirent les cheveux, et c’est extrêmement douloureux. Vous tombez sur les objets qu’elles ont détruits et les écorchures sont insupportables. J’ai encore des  cicatrices, et je peux dire dans quelles villes je les ai eues. J’ai donc dû apprendre à  courir à travers des meutes de filles, à la sortie des hôtels, des théâtres, des  aéroports. . J’aime les fans pour  leur enthousiasme, mais je suis terrifié par la foule quand elle " veut " quelqu’un."


"C’est en visitant le Sénégal que nous avons compris que notre héritage africain nous avait permis de faire de nous ce que nous étions. Nous avons visité un ancien camp d’esclaves abandonné à Gore Island et nous avons été très ébranlés par cette visite. Le peuple africain nous a donné l’exemple du courage et de l’endurance et nous ne saurons jamais assez leur revaloir cette grâce. "

 

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