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14 janvier 2022

le covid dans ma vie


J'ai la chance de ne pas avoir attrapé le covid. Mais je ne jure de rien, on ne sait jamais ce que nous réserve l'avenir.
Dépasser les 300 000 contaminations quotidiennes m'angoisse. Cette énorme crise sanitaire fait ressortir mon côté loup solitaire. Je me claquemure chez moi, et en suis totalement satisfait.


Au début, j'avais du mal à mettre de distance avec autrui, parce que je me suis habitué depuis plusieurs années à avoir une fausse vie sociale. Je dis "fausse" car en fait je n'aime pas du tout le contact avec les gens. Tout simplement parce que les gens sont malveillants, indifférents. L'indifférence est la plus grande des violences.
J'ai réaménagé notre appartement. A l'orgine, il n'était pas prévu qu'on reste aussi longtemps en france. Je voulais juste faire mon spectacle de danse gothique puis retourner au canada. Mais là, nous sommes coincés, d'autant plus que je ne suis pas vacciné. Pour le moment, je refuse de l'être. Non que je sois un militant anti-vaccin, simplement j'ai une peur bleue des vaccins. Avoir un virus qui se balade dans mon corps me fait horreur. Mon mari s'est fait vacciner cet automne... eh bien, il a eu de gros coups de fatigue durant trois semaines. Ma fille, elle, l'a plutôt bien supporté. Mais moi, je n'ai pas confiance dans la médecine chimique. Je refuse de donner mon argent au monde médical, qu'il s'agisse des hôpitaux, des pharmacies ou cabinets de médecins. Mon attitude est peut-être radicale, mais j'ai une grosse dent contre l'halopathie depuis que j'ai été aux urgences pour une phlébite... et que les urgentistes n'ont même pas vu les deux caillots que j'avais dans la jambe. Je suis ressorti de l'hôpital avec une ordonnance pour avoir du dopliprane. J'aurais pu mourir si mon organisme avait été moins résistant. Depuis, je boycotte le monde médical, sauf cas de force majeure.
Je pense que les gens n'ont aucune hygiène, voilà pourquoi il y a tant de contaminations. Les vaccinés diffusent considérablement le virus car ils ne prennent aucune précaution : ils ne se lavent pas les mains, certains ne se lavent pas tout court, ils crachent dans la rue, se rassemblent en bandes... On est désormais obligé de remettre le masque dans la rue. POur ma part, je n'avais jamais cessé de le garder. Certains me regardaient de travers comme si j'étais fou, mais j'avais raison de mettre le masque en public. Je ne le retire que quand je suis totalement seul, c'est à dire pas souvent. Chez moi, j'aère beaucoup. Je nettoie au savon noir et huiles essentielles purifiantes. Je ne supporte plus du tout les gens qui font comme si le covid n'était qu'un rhume inoffensif. Les boîtes de nuit sont fermées, tant mieux, cela fait des nids à délinquance en moins.


Cette crise sanitaire qui n'en finit pas me semble justice. Après tout, l'espèce humaine détruit l'environnement, il est logique que la Terre se venge en envoyant des virus qui mutent.
Le spectacle que je suis en train de co-créer avec une amie est suspendu "par précaution". Du coup, rebelote entraînement en visio. Ce n'est pas très pratique, mais au moins la troupe continue d'exister. En ce moment, on travaille sur Les Nocturnes de chopin . Mon amie joue divers morceaux au piano, et nous ajoutons une touche sobre de danse classique par derrière. C'est novateur. Par contre, on ne se voit carrément pas mettre le masque triangulaire FFP2 qu'il est conseillé de mettre en ce moment, c'est trop étouffant.
Est-ce que le covid a changé ma vie ? Oui, clairement. Déjà, les confinements m'ont fait prendre conscience que je voulais dorénavant rester fidèle à mon mari. Ensuite, le fait de ne plus avoir de vie nocturne (boîte de nuit, bar, fêtes...) m'a permis de me recenter sur mes priorités personnelles et de redevenir moi-même, sans avoir l'envie de jouer des rôles. Enfin, ça a été l'occasion de renouer avec mon amour de l'écriture. Comme ma carrière de danseur-chorégraphe ne bat pas son plein à cause de la crise sanitaire, je reviens à des passions que j'avais jadis mises de côté.


Je n'ai jamais été aussi content d'être maniaque ! J'ai toujours aimé me parfumer, prendre soin de moi, me laver, mais alors là dès que j'ai un moment j'aére, nettoie tout (jusqu'à la semelle des chaussures et les bouteilles de vin). Hélas , on ne peut pas retourner à montréal à cause des frontières. Du coup, cette situation me permet de renouer avec mon identité française, tant dans ma façon de m'habiller que de cuisiner.
Le covid n'est pas un hasard. Je fais ressortir également ma personnalité très croyante, que celaplaise ou non à autrui. Je vais souvent dans les églises pour prier, chaque jour je fais mes prières juives et demande régulièrement des bénédictions pour garder bonne santé. Je me sens mieux depuis que je ne fais plus semblant d'être athée.

Ce qui m'effare,c'est que les gens ici ont la même mentalité qu'aux usa : ils se croient plus forts que le virus. Ils ont la mentalité du "can do", ils veulent continuer à avoir une vie normale: aller à la piscine, au cinéma, aux concerts, aux manifestations... sans prendre de gants. Or, n'importe qui avec un peu de bon sens sait qu'on doit s'adapter à la situation, on ne peut pas continuer d'imposer notre mode de vie de consommation effrenée à un environnement déjà très abîmé. Le covid est là pour nous dire "stop", et qu'est-ce que nous faisons ? Nous contnuons de polluer la planète avec les iphones (qui ajoutent autant d'effet de serre que les avions), avec la voiture, avec le plastique (les médias ne parlent pas assez de la catastrophe écologique perpétrée par tous les Connards qui jettent leurs masques dans la nature). Le covid est le nouveau choléra, ce n'est pas parce que des petits médecins ont su créer un vaccin tout relatif que nous pouvons prendre le virus à la légère.

 

 

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