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ma vie et moi

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12 juin 2023

PLAIES

"Dans vos plaies sacrées, cachez-moi"

Prière chrétienne

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12 juin 2023

quitter la france

A plusieurs reprises, depuis la crise du covid, j'ai songé à m'établir ailleurs qu'en france. Je ne suis pas heureux ici. J'aime le patrimoine français, sa gastronomie, sa haute couture, ses musées, ses châteaux, ses villages, ses églises...mais je ne m'entends pas du tout avec les gens. Depuis très jeune, je n'ai eu que des problèmes à cause des gens : agressions verbales, agressions sexuelles , harcèlements, violences physiques. Si je suis parti vivre au québec à 22 ans, c'était pour fuir le france, avec un passé très douloureux et un avenir quasi-nul. A montréal, je me liais facilement avec les autres. Mais je ne me vois pas retourner vivre au québec aujourd'hui. J'aimerais plutôt renouer avec mes origines siciliennes. J'ai toujours eu des comportements italiens, malgré moi. Bien que l'italie soit désormais un pays d'extrême droite, les gens que j'y ai connus sont plus humains qu'ici. Ils sont tactiles, vous prennent dans les bras, vous embrassent, vous caressent les cheveux, vous regardent dans les yeux, vous souhaitent un bon noel avec de grands signes de la main, ils savent rire, se reposer ... et aimer. Ce que je reproche aux français, c'est leur méchanceté quotidienne. Ce n'est pas sans raison si la france est le pays d'europe où l'on prend le plus d'antidepresseurs : quand on a affaire quotidiennement à des connards qui se croient tout permis, crachent à la gueule de ceux qui ne leur ressemblent pas et refusent tout dialogue, il est normal de finir dépressif.
Mais je ne peux pas imposer mon envie de partir à ma famille. Mon mari a établi son cabinet de psychologue sur paris, ma fille fait ses études sur paris. Tant mieux s'ils ont bien réussi à s'adapter à la vie française. Moi, non. Il faut que je parte, la france est un pays qui m'est anxiogène.

11 juin 2023

céline

Céline est une nana avec qui j'étais copain à l'époque du collège. Nous nous sommes rencontrés dans un club d'aikido. Tout de suite, un bon feeling est passé. Nos parents sont devenus amis, on se voyait régulièrement. On s'amusait beaucoup ensemble. Puis nous nous sommes perdus de vue. Récemment, mes parents l'ont revue. Céline a dit qu'elle aurait hâte de me revoir. Sur le coup, cela m'a fait très plaisir. Mais certaines choses coincent. Elle dit qu'elle aimerait m'inviter à déjeûner mais ne prend pas la peine de prendre mon numéro. Elle papote avec mes parents sur internet, mais ne fait pas la démarche de me recontacter. J'ai demandé son tel à mon père et lui ai envoyée un texto. Elle m'a répondu une fois, puis plus rien. Je l'ai appelée trois fois, lui ai laissée un message vocal. Aucun rappel.
J'ai beau savoir qu'elle a sa vie, qu'elle est occupée à soigner sa mère gravement malade, je ne peux pas m'empêcher de ressentir une certaine fausseté dans son attitude. Ou peut-être suis-je méfiant, voilà tout. J'ai tant été déçu des rapports amicaux que je vois le mal partout. 
Je crois que dans le fond, je n'ai plus envie de nouer de quelconques amitiés. A chaque fois ça se retourne contre moi, à tort ou à raison, et je me sens plus seul que jamais. J'essaye d'être sincère dans mes propos, mais je heurte tout le temps les autres. C'est tout le temps la même chose, tout le temps depuis 25 ans. ça ne changera jamais, j'en ai la conviction. 
Je préfère garder les bons souvenirs de jeunesse que j'ai de céline plutôt que de la revoir et être, encore une fois, déçu. Cela fait un certain temps que j'ai en tête de couper les ponts avec tout et tout le monde. C'est excessif, oui, radical, extrême, mais j'en ai besoin.

10 juin 2023

je suis alcoolique

Depuis que ma carrière de danseur a pris fin à cause de mes douleurs au genou et au bassin, je vais mal. Sur le conseil de mon homme, je suis une psychothérapie. Mais je passe le plus clair de mon temps à à mennuyer... et à boire. Tout est prétexte pour ouvrir une bouteille de vin. La gourmandise, l'anxiété, la déception...

Moi qui ai toujours su m'occuper, en lisant, en écrivant, en faisant du sport ...je n'arrive plus à rien.

Le pire, c'est que l'alcoolisme a toujours été ma hantise, car mon propre père était jadis alcoolique. Le plus dur, c'est de briser les chaînes de certaines tares familiales pour ne pas tomber dans les mêmes travers. Il est vrai que j'ai toujours eu le profil des personnes qui fuient la réalité en développant des addictions, mais j'ai toujours plus ou moins réussi à faire front. Tandis que maintenant, je n'arrive plus à voir la réalité en face. J'esquive. Je détourne. On ne voit plus de combats à mener.

Le plus dur, c'est d'admettre sa défaite. Dire : "oui, c'est vrai, j'ai un problème avec l'alcool." Au fond de soi, bien entendu, on le sait mais se l'entendre dire à voix haute constitue la première étape d'une guérison intérieure. C'est tout un ensemble de sentiments très négatifs qu'il faut sortir de soi, pas seulement l'envie de boire. Je ne pense pas être vraiment dépendant de l'alcool, mais je suis sur une pente raide...Et je ne veux pas gaspiller ce que j'ai mis tant d'années à construire.

L'alcool me rendait joyeux, au début. Maintenant, ça me rend flippé ; ça augmente mes angoisses, mon  chagrin. Au début, je prenais un verre juste pour me détendre ; maintenant,je finis systématiquement la bouteille de 75 cl, je bois à jeûn en pleine nuit parfois... Sauf que ce n'est pas du tout sans conséquences sur le cerveau. J'ai du mal à me concentrer, je m'énerve très facilement, je réponds à côté, je ne comprends pas toujours ce qu'on me dit, j'ai des trous de mémoire...Donc là, je dis stop. C'est difficile, parce que l'alcool rend vélléitaire, on n'a plus beaucoup de volonté, on prend l'habitude de se laisser aller. Quand je ne bois pas, je retrouve mon sourire et mon énergie, mais aussi un sentiment dérangeant de vide. Un vide que j'ai l'illusion de combler en picolant.

C'est évidemment le sentiment de honte qui revient le plus souvent le lendemain, quand j'ai la terrible migraine de la gueule de bois accompagnée de nausées. Le pire, c'est qu'on essaye d'en parler autour de soi comme d'une évidence marrante dans le but de dédramatiser cette culpabilité, mais ça ne fait qu'empirer son ressenti négatif quand les autres ne réagissent pas avec autant de légèreté qu'on le voudrait. Double honte...

L'alcool n'est vraiment pas la meilleure des solutions au quotidien pour combler un vide intérieur, un sentiment de solitude, un mal-être, une impression d'inutilité. C'est déroutant de se voir changer ainsi, devenir une sorte de loque. On gâche tout, tout en croyant passer une bonne journée en étant totalement ivre. On s'égare encore et encore. Mais malgré cette prise de conscience, il n'y a là qu'une simple première étape pour désamorcer cette chute qui peut s'avérer fatale.

10 juin 2023

L'indifférence me tue.

 

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Le mal que l'on me fait,

Par silence,

Par indifférence.

Des maux que l'on tait.

Ce sont des cris

Ou des murmures

Que l'on écrit sur un mur :

Oubliés sont ces graffitis

Corporels.

La souffrance devient palpable ;

Visible est cet indicible blâme,

Le coeur morcelé de plus belle.

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9 juin 2023

S'il avait raison ?

J'ai passé ma journée à pleurer. Dès 6 heures, surprise de taille : un email d'adieu bien énervé d'un blogueur avec qui j'ai échangé quelques messages pendant une semaine. Tout ça parce qu'il a pris une de mes reflexions sur une critique littéraire pour une vengeance personnelle. Ah bon. J'ai tout d'abord été stupéfait, puis écoeuré, extrêmement triste et en colère.
Pendant deux ans et demi, j'ai commenté ses notes. Je les adorais. Je lui en ai parlé, je ne cache pas ce que je ressens. Ni ce que je fais, d'ailleurs. En ce moment, je bois beaucoup de vin, c'est vrai. Par gourmandise, mais aussi pour oublier le mal-être dû à ma fin de carrière de danseur. Au début, tout allait bien, il semblait content d'échanger des mails avec moi. "Pourquoi n'aurais-je pas répondu à vos messages ? Vous êtes d'un pessimisme crispant". Il a reconnu ma sensiblité exacerbée. Il avait même acheté deux de mes livres. Puis j'ai eu le malheur de répondre alors que j'étais aviné. Mes messages étaient, selon lui, totalement hors de propos. Ensuite, tout est parti en vrille. Parce que j'ai eu le malheur de lui faire lire un post que j'avais jadis écrit sur sa personne. Un post où je le remerciais, dans lequel je disais être content de l'avoir rencontré. Cela ne lui a pas plu du tout, il a estimé que je le jugeais méchamment. Puis il décidé de couper tout lien avec moi et mon blog, prétextant ma prétendue intolérance envers lui. J'avoue avoir parfois un ton péremptoire. Je ne suis pas ouvert d'esprit sur tous les sujets. Ce matin, j'ai éclaté en sanglots quand j'ai lu son email. La veille, il me dit qu'il me trouve sympathique et une heure après vlan je m'en prends plein la gueule. J'ai beaucoup culpabilisé. J'ai eu vraiment honte de ma personne, de mes propos, de mes notes ici. Après de nombreuses crises de larmes non alcoolisées, après moult excuses passées sous silence définitif, j'ai pris du recul et je me suis rendu compte que son attitude envers moi était cruelle.
Toute ma vie, j'ai subi ce genre de comportements de la part des autres : on me fait croire qu'on m'apprécie, et d'un coup on me tourne le dos pour me poignarder. Je me sens profondément trahi. J'avais confiance en cet homme que je respectais. Je ne comprends pas ce qui lui a pris de me cracher soudain à la gueule comme un cafard. Parce que pour lui, je n'ai été qu'un énergumène, un cafard, un pestiféré. Il me l'a dit clairement : "nous n'avons rien en commun, pas même de quoi partager virtuellement".
Comment garder la tête haute, comment garder une quelconque fierté quand on vous lynche ainsi ? Il m'a viré d'instagram, de babelio, a sûrement bloqué mes mails et ne reviendra jamais ici. Il m'a même ordonné de ne plus aller sur son blog. Quand j'en ai parlé à mon mari, il m'a dit : "tant pis pour lui, laisse le tomber toi aussi". Oui. Mais c'est quand même très douloureux de sentir sa confiance ainsi bafouée, piétinée par une personne qu'on a estimée pendant plus de deux ans et qui se relève cruelle. Ce blogueur savait pertinemment combien son message d'adieu allait me blesser. J'ai eu tort de lui parler à coeur ouvert, de lui parler de mes traumatismes et de mon sentiment de solitude. Je ne sais pas ce qui a déclenché sa haine. Avec le recul, je reste partagé : je me dis que c'est en partie de ma faute, que je n'aurais pas dû lui faire remarquer que son amitié virtuelle ne correspondait à ce que j'attendais. Peut-être cela l'a-t-il blessé dans son amour-propre. J'ouvre trop ma gueule. Qu'est-ce qui pousse quelqu'un a apprécier l'autre, puis tout à coup à changer radicalement d'attitude en le boycottant de son cercles d'amis ? Là encore, je continue de culpabiliser malgré ma colère. Pourquoi ai-je aspiré à tant d'attentions de sa part ? Pourquoi lui ai-je fait remarquer ma déception ? Il en était désolé.
Putain, mais j'aimais ce gars. Et j'ai tout fait foirer. Comme un con. Je n'ai jamais su m'y prendre avec les autres. Jamais su comment leur parler. Il m'avait dit : "vous pouvez parler de vous, si vous en avez besoin, cela me permettra de mieux vous connaître". Une semaine plus tard, c'est : "pour qui vous prenez-vous pour juger les autres ?" La vérité, c'est que je me sens minable. Parce que cet homme a en partie raison. Je voulais tellement son amitié que j'en ai récolté sa haine, son mépris. Pardon. Suis-je si intolérant que j'y parais ? Il m'a accusé d'avoir des jugements à la va-vite. Est-ce que je suis aussi con que je le semble ? Apparemment, oui. Je n'ai vraiment pas l'impression de valoir grand-chose comme être humain. Je me sens si confus que mes propos en sont incohérents. Et s'ils avaient raison, tous ces gens qui me méprisent ? J'aimerais recommencer cette semaine, ne pas boire de vin, être moins centré sur moi, être plus intéressant, et surtout ne pas avoir écrit cette note littéraire où j'ai émis un jugement erronné sur les juifs. J'ai tout perdu : son amitié virtuelle, ma fierté, mon envie de continuer d'écrire. Malgré ma colère, malgré mes jugements hâtifs : pardon.
Je ne suis qu'alexchore, un pseudo virtuel, une coquille vide tout juste bonne à se soûler la tronche, se faire vomir et se scarifier le bras.

7 juin 2023

la grâce

Comment opère la grâce: Écrire les lois de Dieu sur le coeur des hommes (2911537742): Derek Prince: CLC FranceLe fascicule de derek prince intitulé "comment opère la grâce ?" est intense. Puis surtout, cela permet de réfléchir sur la grosse différence entre judaisme et christianisme. Le judaisme, c'est la Loi tandis que le christianisme est la Grâce. Derek dit que la Loi mène au péché, à la rebellion contre D.ieu, tandis que la grâce chrétienne mène à l'amour de Dieu et du prochain. Quant aux chrétiens, ils ont tendance au sein des églises à manquer cruellement de solennité envers les saints sacrements, veulent trop moderniser la religion pour ne plus être taxés de ringards ou d'inquisiteurs. Pour ma part, j'ai fait mon choix : c'est le christinianisme qui m'aide à me relever quand je me sens orphelin. Jésus christ l'a promis et Il tient ses promesses : "venez à moi et vous ne serez plus jamais seuls, vous ne serez plus jamais orphelins". C'est cela, la grâce du saint-esprit.

6 juin 2023

etre soi, en dehors de soi

Dépression, Voix, Autocritique, Critique

3 juin 2023

fast-pensée

En france, je me sens mal. Depuis toujours. Pourtant, j'aime beaucoup le patrimoine de ce pays, sa gastronomie, ses musées, ses châteaux, sa haute couture. Mais au quotidien je ne me sens pas à ma place. Je me suis toujours demandé d'où ça venait : de mon physique ? de mon franc-parler ? de mes ambitions ? Déjà à l'école, je n'inspirais pas de respect aux élèves dont certains me harcelaient. Pourtant j'étais sérieux, j'avais de bonnes notes, j'étais obéissant, ne faisais pas d'embrouilles. Plus tard, mon chemin de vie a été jalonné de mépris en tous genres, de violences, de haines. Combien de fois me suis-je répété : "qu'est-ce qui cloche chez moi ?" A force d'être rejeté sans raison, on culpabilise énormément, on se déteste, on fuit les autres et on se fuit soi-même.

Quand j'habitais au québec, je n'avais pas de problèmes particuliers pour mes lier aux autres, ça se faisait naturellement. Et quand je suis revenu vivre sur paris ... ce fut de nouveau la dégringolade. Pas de liens, rien, pas de nouvelles amitiés solides, pas de contacts sympas avec les voisins. Rien. J'ai trouvé un peu de consolation dans le bénévolat, car au moins on respecte un peu les services que je rends. Du fait de mes origines italiennes, je suis une personne tactile. J'ai toujours besoin, envie de toucher, de caresser, d'embrasser, de regarder dans les yeux, de sourire, de prendre les mains. J'ai terriblement besoin de ce contact câlin avec les autres. A cause de cette attitude, en france on me prend pour une pute. En italie, les gens sont plus excentriques, plus sensuels aussi, on se touche pour mieux se parler, se comprendre. En fait, j'ai réalisé que les français se savent plus dialoguer, être deux ; ils restent enfermés dans leurs carcans, il n'y a pas de débats d'idées. C'est la tyrannie de la pensée unique.


Je viens d'écouter gaspard koenig à la radio ; cet ancien agrégé de philosophie se présente comme candidat à la présidentielle. Ce que j'ai aimé, c'est que ça ne puait pas le programme politique surfait et imbécile : au contraire, ce mec parle franc, il réfléchit. Il dénonce le fait que la politique française se réduit aujourd'hui à la personnalité des candidats affichés sur les réseaux sociaux, niant tout débat d'idées. Il a donné l'exemple des suisses qui, pendant toute une journée, vont à l'agora pour écouter les candidats en le regardant en face ; pas d'écran, pas d'applis stupides mais du vrai, de la démocratie directe.
Je trouve que mon ressenti de mal-être en france trouve son origine dans l'absence de débats d'idée en politique. Nous ne sommes plus citoyens mais sujets ; nous ne cherchons plus le contact authentique avec autrui, mais restons les esclaves de l'Image. Et nous condamnons les autres selon ce critère superficiel à l'extrême, ravageant les personnalités pour mieux asseoir la dictature de la fast-pensée.

 

1 juin 2023

les berceaux

Le morceau "Les berceaux" de gabriel fauré est un hommage à ces vraies mères qui savent être des consolatrices pour leurs enfants. Il est inspiré par un poème de sully prudhomme, écrit en 1879.

 

 

 

Le long des quais les grands vaisseaux,
Que la houle incline en silence,
Ne prennent pas garde aux berceaux
Que la main des femmes balance.

Mais viendra le jour des adieux ;
Car il faut que les femmes pleurent
Et que les hommes curieux
Tentent les horizons qui leurrent.

Et ce jour-là les grands vaisseaux,
Fuyant le port qui diminue,
Sentent leur masse retenue
Par l’âme des lointains berceaux.

1 juin 2023

Pourquoi est-ce que je fais sans cesse l'inverse

Pourquoi est-ce que je fais sans cesse l'inverse de ce qui me convient ?

30 mai 2023

joie de pencôte

A l'occasion de la pencôte, j'ai cuisiné en utilisant un livre de recettes typiquement françaises. J'ai fait une vraie tarte au fromage (avec blanc d'oeuf battu en neige),des madeleines (attention c'est chaud !) et des oeufs au jambon. C'est simple et l'odeur est vraiment délicieuse quand ça cuit. J'aime cuisiner, ça m'enlève mes angoisses.
J'ai aussi terminé un autre livre d'andrew murray, cette fois-ci sur la bénédiction de la pencôte. J'ai été sidéré d'apprendre que les français ignorent pour la plupart le sens de cette fête. C'est un jour de joie où l'on reçoit la grâce de l'Esprit Saint par notre foi. Le repas de roi que j'ai fait a bien participé à la joie de cette journée !


"Nous découvrons que le bonheur se trouve dans le sacrifice de notre amour-propre, de notre avantage et de nos aises, en faveur des autres." andrew murray

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29 mai 2023

footing nocturne

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Cette nuit, allongé entre mes deux chéris, j'ai eu soudain l'envie...de faire du footing ! Je suis donc sorti pour longer la seine. Personne dans les rues, c'était calme. Il a pleuvouillé un  peu. Je me suis juste reposé un peu sur un banc, pour récupérer. J'aime le paris tranquille, loin du bruit, il y a toutes les odeurs des arbres feuillus et des fleurs. 

25 mai 2023

hollywood vampires

J'adore ce groupe de rock composé d'alice cooper et de johnny depp depuis 2015 !

 

 

22 mai 2023

la fanfarlo

J'ai lu ce récit par curiosité. "La fanfarlo" est une nouvelle de 30 pages écrite par charles baudelaire. Principalement célèbre pour son recueil poétique scandaleux "les fleurs La Fanfarlo : Baudelaire, Charles, Falcón, Alejandrina: Amazon.fr: Livresdu mal", cet évrivain romantique livre ici toute sa verve passionnée typique du 19e siècle. C'est l'histoire d'un poète hypocrite qui, retrouvant au parc du luxembourg une ancienne conquête amoureuse, lui joue la comédie de la passion. Mais la femme lui livre ses chagrins, l'infidélité de son mari, et décide de jouer un sale tour à l'amante de son mari, danseuse de profession, dont tombe amoureux le poète. C'est un récit sur l'amour, avec toute la tournure d'esprit dramatique, à la fois cynique et pure, voluptueuse et vénéneuse, d'un romantique désabusé. Baudelaire est l'un de mes modèles littéraires en matière de poésie, il m'a inspiré mon recueil gothique " l'anachorète".

"La chambre à coucher de la Fanfarlo était donc très petite, très basse,
encombrée de choses molles, parfumées et dangereuses à toucher ; l’air,
chargé de miasmes bizarres, donnait envie d’y mourir lentement comme
dans une serre chaude. . La clarté de la lampe se jouait dans un fouillis
de dentelles et d’étoffes d’un ton violent, mais équivoque. Çà et là, sur
le mur, elle éclairait quelques peintures pleines d’une volupté espagnole :
des chairs très blanches sur des fonds très noirs. "

"La danse peut révéler tout ce que la musique recèle de mystérieux, et elle a de plus le mérite d’être humaine et palpable. La danse, c’est la poésie avec des bras et des jambes, c’est la matière, gracieuse et terrible, animée, embellie par le mouvement"

" j’ai paradé devant lui avec des robes de fille ;
je me suis faite spirituelle et enjouée quand j’avais la mort dans le cœur.
J’ai pailleté mon désespoir avec des sourires étincelants. "

14 mai 2023

imiter jésus-christ

"Renoncez à vous-mêmes,prenez votre Croix, et suivez Jésus." Car Dieu veut que vous appreniez à souffrir sans consolations et que vous vous
soumettiez à Lui sans réserve, et que vous deveniez plus humble
par la tribulation"

L'imitation de Jésus-Christ - Abbaye du BarrouxA l'heure où une majorité de chrétiens pratiquants prétendent ne pas croire à l'existence du paradis, de l'enfer ou du purgatoire, où on nie la divinité de jésus-christ, où on refuse d'entendre parler de péchés, où on ne comprend plus la notion de rédemption, où on a une foi très tiède en dieu (un jour on croit, un jour on ne croit pas au salut), où on ne jure que par son corps, où on dit qu'il n'est pas nécessaire de se convertir ni de respecter les commandements divins, où on ne pratique plus ni la pénitence ni l'Eucaristie, où google et l'argent sont devenus les nouveaux dieux paiens, où on retire des calvaires de l'espace public, où le christianisme édulcoré est devenu une parodie, il est bon de se remettre dans la tête la vraie idéologie chrétienne. Avec ce livre "L'imitation de jésus christ", on ne peut que se plonger dans la sagesse véritable du christianisme. Ecrit au 15e siècle par le moine thomas a kempis, qui a vécu au mont saint-agnès à zwolle, l'ouvrage que j'ai lu comporte en supplément des commentaires en fin de chaque chapitre donnés par l'abbé félicité de lemennais en 1824. Les chapitres sont courts, très clairs, efficaces et permettent de bien saisir toute la portée spirituelle de la sagesse chrétienne. Ce sont les enseignements de base inculqués par jésus christ. L'idée qui revient le plus souvent est celle de se couper du monde extérieur et de ses vicissitudes afin de se consacrer aux choses du Ciel. Lire un peu quotidiennement ce livre permet de se recenter pour s'élever loin des folies vaniteuses et superficielles d'ici-bas. La seule chose fondamentale, c'est la charité, l'humilité. C'est un livre de chevet à consulter régulièrement si on est en quête de vertus. De plus, j'ai trouvé l'analyse du coeur humain très juste dans la connaissance des fautes.


"Il ne suffit pas de fuir pour vaincre, mais la patience et la véritable humilité nous rendent plus fort que tous nos ennemis"
"Le salut est un édifice qui ne s’élève que sur les ruines de l’orgueil"
"l’homme propose et Dieu dispose"
" Le matin, formez vos résolutions; le soir, examinez votre conduite, ce que vous avez été dans vos paroles, vos actions, vos pensées"
"on triomphe d’une habitude par une autre habitude"
" Manger, boire, veiller, dormir, se reposer, travailler, être assujetti à toutes les nécessités de la nature, c’est vraiment une grande misère et une grande affliction pour l’homme pieux qui voudrait être dégagé de ses liens terrestres, et délivré de tout péché."
" C’est de Dieu que vient le secours, c’est lui qui délivre de la confusion."
"Nous ne devons pas trop compter sur nous-mêmes, parce que souvent la grâce et le jugement nous manquent."
"Dans la Croix est le salut, dans la Croix la vie, dans la Croix la protection contre nos ennemis"
"L’ennemi le plus terrible et le plus dangereux pour votre âme, c’est vous, lorsque
vous êtes divisé en vous-même"

 

13 mai 2023

monsieur max

"L'enfant m'a tenu la main, et je l'ai gardée contre le malheur".

https://medias.boutique.lab.arte.tv/prod/1097_vod_thumb_96242.jpgCela fait très longtemps que je n'ai pas été autant subjugué par un film. A plusieurs scènes, j'ai eu vraiment les larmes aux yeux. C'est l'histoire de max jacob, un poète juif, homosexuel, qui fut déporté au camp de drancy en 1944 malgré sa conversion au christianisme. Une enfant qu'il a voulu adopter, alice, mais à qui on l'a enlevé au bout d'une semaine parce qu'en 1900 on ne laissait pas une enfant à un homosexuel, une fois devenue adulte, décide de se sacrifier en entrant dans le camp après avoir usurpé l'identité d'une femme juive pour sauver max. Mais il meurt d'une crise cardiaque. C'est la façon dont l'histoire est présentée qui m'a bouleversé. Tant de poésie, de détresse. Je crois que je me retrouve beaucoup dans le personnage de monsieur max, cet homosexuel qui se confesse en disant qu'il est un clown triste, qu'il amuse ses amis mais qu'il ne les intéresse pas, que le sexe brutal permet de ne pas donner libre cours à sa conscience, qu'il consomme une forte dose d'éther, qu'il va d'errances en repentirs, que quand le chagrin l'étreint il se perd dans le vice mais que le lendemain c'est encore pire, que pour lui la solution à sa détresse est de devenir chrétien. Je ne peux pas mieux résumer ce que je suis, ce que je pense de moi.

"Je n'ai jamais eu de place dans le monde".
"Le souvenir, c'est un décor ; la mémoire, c'est un éclair".
"Mon âme est plus pure que mon corps"

Voici un poème de max jacob : "les manèges" : 

Les manèges déménagent.

Manège, ménageries, où?... et pour quels voyages?

Moi qui suis en ménage

Depuis... ah ! il y a bel âge !

De vous goûter, manèges,

Je n'ai plus... que n'ai-je?...

L'âge.

Les manèges déménagent.

Ménager manager

De l'avenue du
Maine

Qui ton manège mène

Pour mener ton ménage !

Ménage ton ménage
Manège ton manège.
Ménage ton manège.
Manège ton ménage.
Mets des ménagements
Au déménagement.
Les manèges déménagent,
Ah ! vers quels mirages ?
Dites pour quels voyages
Les manèges déménagent.

5 mai 2023

ménage à trois

Le plan à trois est un de mes péchés mignons.C'est le cas de le dire, puisque je suis "un mignon" et que mon péché est la luxure.

Sauf que dans mon cas, il ne s'agit pas que d'un fantasme puisque je le réalise depuis longtemps. Déjà, à 20 ans, je faisais des orgies. Pour certaines personnes, j'incarne la grande vulgarité. Ah bon, que leur répondre ? Bah peut-être, après tout. J'aime tellement le cul qu'au bout d'un moment on finit sûrement par se salir.
Quoiqu'il en soit, après un litre et demi de vin et une nuit à me faire enculer, j'avoue que je ne suis pas trop d'humeur à réfléchir.
Je suis amoureux de mon mari, c'est certain. Mais je suis aussi amoureux fou de manu, qui est mon ami-amant. Nos soirées sont exquises. Le sexe à trois, c'est génial. Jamais d'ennui. On a du plaisir devant et derrière, en même temps.
Ce ménage à trois, c'est l'expression concrétisée de mes deux amoureux. ça permet également de faire la paix entre mon homme et mon amant. Mon mari a toujours été jaloux de manu, ce qui m'a valu une jolie gifle au début de notre relation. Si j'ai proposé à mon cher manu de partager nos nuits, c'est pour qu'il n'y ait plus la guerre entre eux deux. Faire l'amour est une façon de faire la paix. Et c'est si excitant de les voir s'embrasser, sans parler de les voir se prendre... J'adore les regarder. Comme ils aiment me regarder avoir du plaisir. J'ai toujours aimé être regardé, sexuellement parlant. ça suppose qu'on ne se néglige pas physiquement, qu'on se mette un peu en scène.
Comme cette situation me met d'humeur grivoise, j'ai photographié les fesses et le sexe de notre statue du "david". ça commence à en faire, des hommes à poil chez moi ! Quel délice... De ces trois images, il y en a une qui est un vrai fessier. Celui de mon mari ? de mon amant ? ... de moi ? On voit un peu des poils de cul, ça me met l'eau à la bouche. Hum tiens, envie de me recoucher toute la journée avec mes deux culs préférés à mes côtés.

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humeur : un chouya bourré, la tête dans le cul 

 

4 mai 2023

playlist lounge

J'ai mis en ligne de la musique lounge que j'ai créée il y a bien longtemps. Ces morceaux font partie des premiers que j'ai gravés sur cd. Il ne s'agissait pas pour moi de seulement créer de la musique pour passer le temps, je transposais mes sentiments dans ces petites créations, notamment ma solitude et mon envie de mourir. En écoutant les morceaux "death" et "pianissimo", j'ai ressenti toute une vague de sentiments, comme si j'avais à nouveau 18-19 ans. La plupart du temps, j'étais drogué quand j'inventais ces morceaux, mais j'y ai mis toute mon âme esseulée de cette époque.
Comme j'allais souvent au Bouddha bar, j'étais très influencé par la musique ethnique.

 

 

4 mai 2023

Etre missionnaire ?

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J'ai reçu en cadeau une très belle médaille de la Vierge Marie, finement ouvragée. Rien à voir avec la plupart de ces médailles faites en chine dont l'inscription est illisible.Ici, au moins, on la perçoit bien et c'est écrit en français. La légende dit que ce dessin aurait été donné par la Vierge Marie elle-même à sainte catherine labouré en 1830.


On dit que les eglises sont vides. Pour ma part, j'ai vu que pendant le carême il y avait foule dans certaines. Depuis la crise du covid, beaucoup de gens se tournent à nouveau vers une religion. Je me suis tourné vers le judaisme, mais mon coeur a choisi le christianisme à cause de l'amour comme pilier de la foi chrétienne.


Je me sens utile et heureux quand je peux aider une association chrétienne. Moi qui ai grandi dans une famille écartelée, dans l'absence d'amour et de valeurs morales, je suis bien content aujourd'hui d'avoir trouvé un chemin de valeurs religieuses qui sont un formidable appui au quotidien. Depuis que je me tourne régulièrement et avec plus d'honnêteté qu'avant vers le Christ, je me sens mieux, moins enclin aux phases dépressives angoissantes. Je sais qu'il y a une issue.

Quand on me demande de soutenir financièrement une campagnage missionnaire en faveur de la Sainte Vierge, je le fais avec plaisir parce qu'il s'agit de valeurs de bienveillance, d'amour, d'altruisme, de confiance. Des valeurs de vie, pas de mort.

A ce sujet, on peut lire l'ouvrage de saint louis marie grignon de montfort : Le traité de la vraie dévotion à la sainte Vierge
« Elle est toute la raison de l'espérance des vrais enfants de Dieu . Le chrétien a tout intérêt à s'abandonner complètement à l'amour de la Mère de Dieu, qui intercède sans cesse auprès de Jésus et du Père pour les hommes, et puisqu'elle est immaculée, sans péché, Dieu ne peut qu'accepter les demandes qui viennent de Marie»

Louis-Marie Grignion de Montfort - Wikipédia

Louis-Marie Grignion de Montfort est un prêtre catholique français, né le à Montfort-la-Cane ( province de Bretagne) et mort le à Saint-Laurent-sur-Sèvre ( province du Poitou). Il est le fondateur de deux congrégations religieuses : la Compagnie de Marie (les Pères montfortains) d'où seront issus les Frères de Saint-Gabriel et une congrégation féminine : les Filles de la sagesse.

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