Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

ma vie et moi

Publicité
ma vie et moi
Newsletter
Archives
28 juin 2023

cigarettes pueblo

Comme j'ai été très stressé, j'ai pas mal fumé ces deux dernières semaines. On m'a dit que les Pueblo étaient sans additifs, j'ai donc voulu les essayer. Et ... c'est une horreur, ces clopes. J'ai effectué quelques recherches web pour savoir si elles étaient plus dangereuses que les autres, mais je n'ai rien trouvé.


Ce qui me fait dire qu'un truc ne va pas dans ces cigarettes, c'est que je réagis extrêmement mal quand je les fume. Même si je n'en fume que 3 ou 4, la moindre bouffée me fait un effet similaire à une drogue : j'ai des vertiges, une sensation de brûlure au cerveau, des douleurs cardiaques, des tremblements. J'ai l'impression de devenir fou. C'est la première fois que j'ai ce type de réactions. Je me sens très mal le reste de la journée. Alors qu'il y a quelques jours, quand j'ai vu céline, nous avons clopé des philip morris toute l'aprem et je n'ai eu aucun vertige, aucune sensation de brûlure à la tête, rien.

Je n'ai pas envie de reprendre la cigarette, je préfère me recentrer sur une vie plus saine, faite de randonnées, de sport, de cuisine, de lectures et d'amour marital.

Publicité
27 juin 2023

façon nikita

cheveux

Je me suis coupé les cheveux, façon nikita. Nikita, c'est un film des années 90 qu'on a oublié, on voyait la nana se couper elle meme les cheveux. Comme claudia dans "entretien avec un vampire". C'est une provocation. J'adorais mes longs cheveux dans le dos, mais j'ai tout coupé à l'arrache. Je hais le coiffeur.N'oublions pas que je suis punk, je détruis tout. En coupant les cheveux mèche par mèche, sans mesure, j'ai brisé mes rêves. Surtout celui de la respectabilité. Un  libraire dont je suis tombé amoureux m'a viré de sa vie, de ses liens virtuels. Je ne suis rien. Rien qu'un punk. Minable. Je ne pouvais que me couper les cheveux à l'arrache comme nikita. J'ai  arraché mes rêves.

26 juin 2023

retrouver la paix

Cette nuit, j'ai rêvé qu'une femme me donnait une médaille de la Sainte Vierge Marie. En me réveillant, j'ai compris que je devais pardonner. Le pardon, c'est ce qu'il y a de plus difficile car on a beaucoup de mal à aller au-delà de son égo, de sa souffrance, de sa colère. Comme disait Jésus-christ : "pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font". S'Il nous pardonne nos fautes, on peut bien pardonner à ceux qui nous blessent , même si on ne comprend pas du tout pourquoi ils le font...

25 juin 2023

bipolaire

Pendant la dernière séance de psychothérapie, nous avons abordé un sujet douloureux : ma bipolarité. J'ai hélas hérité ce problème psychologique de ma mère. Grandir avec une mère bipolaire, c'est une horreur, un cauchemar quotidien. Quand je vivais au canada, je ne souffrais pas particulièrement de ce trouble. ça s'est ravivé ici pendant le covid. Je me suis renfermé dans ma coquille, j'ai ruminé. J'avais quand même trouvé le moyen de m'exprimer par l'écriture, mais depuis quelque temps je fais un blocage. Alors je clope à nouveau, super.

DOIGT D HONNEUR F..k Drapeau Flag Banniere Taille 90X150 EUR 14,90 - PicClick FRJ'ai ce problème de bipolarité depuis mon adolescence. J'ai développé un trouble de la personnalité après avoir rencontré des pédophiles. Officiellement, je n'étais que lunatique. Puis le harcèlement scolaire m'a bousillé. On me traitait d'idiot. J'ai alors développé une sorte de léger autisme. S'exprimer par les mots, c'est très difficile quand on a le coeur brisé. On se réfugie dans un monde imaginaire.
J'ai hélas gardé certains petits handicaps au niveau de la locution, comme le bafouillement, le bégaiement. ça ressort quand j'ai un très gros choc émotionnel.


Etre bipolaire, c'est avoir des humeurs ingérables. On est sympa, poli, agréable, puis d'un coup on devient infect, agressif, insupportable. Evidemment, les autres vous prennent pour un fou. Comme les autres vous condamnent d'emblée, ça ne fait que renforcer le sentiment d'exclusion et on s'isole encore plus. C'est un cercle vicieux. Qu'est-ce qui se passe dans un esprit bipolaire ? Difficile à dire quand on est directement concerné. On est divisé en soi-même. On ne retrouve pas son unité de caractère.


Le psy a eu raison de me dire : "mettez vous au vert, vous êtes dans le rouge". La bipolarité se manifeste quand une part de soi est piétinée par la cruauté des autres et qu'une autre part de soi prend le dessus en étant très en colère, enragée. Ce dédoublement n'est là que pour tenter maladroitement de rééquilibrer ce qui a été brisé en soi. On ne devient bipolaire que lorsqu'on vous emmure vivant, qu'on vous empêche de vous exprimer. C'est une culpabilité profonde, une honte terrible qui vous submerge. On dit souvent qu'il faut garder une vie sociale pour ne pas développer ce genre de troubles, mais la vérité c'est que la vie sociale est très souvent à l'origine de ce trouble. Si on a la chance d'avoir une famille aimante, des amis fiables, on peut en effet s'en sortir ; mais si vous n'avez rien de sûr à quoi vous raccrocher, vous sombrez.
J'ai la chance d'avoir un mari formidable. Je vais tenter de recommencer à écrire. Faire du sport au lieu de fumer. Bordel, ce que c'est chiant d'être bi : bipolaire, bigenre, bisexuel. Mon mari me dit que j'ai développé une vie intérieure intense. C'est vrai mais... qui est-ce que ça intéresse, franchement ?

24 juin 2023

les effets de la drogue dure

Comme je me réveille très tôt, vers 4-5 heures du matin, j'entends parfois dans la rue des gens bizarres, surtout le samedi matin et dimanche matin. Depuis quelque temps, j'entends un gars hurler tout seul. Au début, je pensais qu'il était au téléphone, puis je me suis rendu compte à son intonation qu'il était complètement drogué. Je sais les reconnaître, étant donné que j'ai moi-même été toxicomane il y a longtemps. Pour être comme ça, c'est qu'il prend régulièrement de la drogue dure. On ne fait pas que ricaner bêtement, loin de là. Ma fille a 19 ans, on l'a toujours mise en garde contre la drogue. Il y a parfois des parents qui ne se rendent pas compte de la réelle dangerosité de la drogue. Sous prétexte qu'ils ont été soixante-huitards, ça les fait marrer. Sauf que prendre de la drogue, c'est surtout un aller direct vers la psychiatrie. J'ai perdu jadis des amis à cause de la drogue dure, ils sont devenus fous, des légumes parce que leur système nerveux a pété, certains se sont suicidés. Entendre ce mec shooté dans la rue m'a fait l'effet d'un electrochoc pour arrêter le vin que je buvais en trop grande quantité depuis quelque temps. Je me suis dit : "si je continue, je vais finir comme lui à hurler tout seul dans la rue". C'est ce que je veux éviter.
Certains parlent de la drogue en disant "tu vas passer une bonne soirée", "tu vas décoller", "ce sera la meilleure défonce de ta vie"...sauf qu'on ne sait pas que les dealers ajoutent dedans du poison. Je l'ai moi-même vécu, j'ai raconté cette anecdote dans mon roman "le requiem du danseur". J'avais pris de la cocaine hélas coupée avec de la mort-aux-rats, j'ai soudain vomi du sang, mon estomac a été bouffé et j'ai passé plusieurs jours aux urgences. Parfois on trouve de l'arsenic. La drogue n'est pas un jeu. C'est trash. A un moment il faut choisir entre la drogue ou la vie.

Publicité
23 juin 2023

non au gaspillage alimentaire

DSC00201 (2)Pour une fois que je suis satisfait de ma pizza ! C'est une recette italienne, donnée par la mère de mon fils lorenzo. Poivrons, oeufs, oignons, champignons, jambon cru, sauce bolognaise.Cuisiner est pour moi un soulagement, un repos, une forme de rédemption aussi, car je suis utile. Je mets un point d'honneur à ne pas gaspiller la nourriture. Si c'est encore comestible, j'utilise tout. Si c'est vraiment trop avarié, je donne aux oiseaux qui s'en régalent.

 

22 juin 2023

une vie pleine de sens

Aujourd'hui, c'est la commémoration du rabbi ména'hem schnersonn. Il est décédé en 1995 d'un avc. Ce rabbi a été extrêmement important pour la reconstruction du peuple juif, après la shoah. Certains le considèrent encore aujourd'hui comme le Messie. C'est lui qui a permis aux jeunes filles juives d'étudier la Torah. Quand j'ai découvert la communauté loubavitch à montréal, j'ai découvert aussi les enseignements de ce sage. En lisant le livre "une vie pleine de sens", j'ai pris conscience de tous ces détails auxquels nous ne pensons plus du tout et qui forment cependant le socle de notre identité, comme l'importance du prénom que l'on porte ou celle de fêter son anniversaire en songeant à notre évolution mentale depuis l'an passé.

Il n'y a qu'avec mon mari que je peux discuter de ce que je ressens pour les loubavitch, les autres se moquent systématiquement, on me traite de fou, de fanatique. Les juifs assimilés me rejettent, les non juifs me rejettent. Je me sens entre deux mondes, deux systèmes de valeurs qui s'opposent. Très souvent, quand je dis que je me sens mal dans le monde non juif, on m'accuse de juger les autres. Je suis épuisé de devoir sans cesse m'excuser de ce que je suis. Les loubavitch ont été les seules personnes qui ne m'ont pas assassiné intérieurement, ils m'ont apporté de la lumière. Les gens qui se moquent des loubavitch en les traitant d'intégristes parce qu'ils ne sont pas habillés comme tout le monde sont des gros connards. Ce sont eux les fachos, les extrémistes.
La techouva est extrêmement difficile du point de vue relationnel. On essaye de changer de vie, modifier ses valeurs, devenir meilleur, et on se retrouve tiré vers le bas par tous ceux qui ne tolèrent pas qu'on soit différent d'eux.

A montréal, je me suis trempé plusieurs fois dans le bassin rituel pour retrouver une unité entre mon corps et mon âme. Même si je me suis converti au christianisme, le judaisme garde une part très importante dans ma tête. Quand je fréquente le monde non-juif, je deviens fou. 
Les loubavich ont permis à beaucoup de brebis égarées comme moi de redonner un sens à leur existence. Car même si aujourd'hui on parle à tout-va de liberté, le mot qui correspondrait mieux à cette réalité serait plutôt "vide". Ce n'est pas sans raison s'il y a autant de suicides, autant de dépressions nerveuses, la société de consommation ne rend pas du tout les gens heureux, on a besoin de spirituel.

On reproche souvent aux loubavitch d'etre trop stricts dans leur observance des rites, mais je pense qu'il faut des gens comme eux, intègres, moraux. Autour de moi, on n'a jamais compris combien j'ai souffert de ce vide dans lequel j'ai grandi. On n'a jamais compris mon besoin d'être cadré, éduqué. Si un jour je réussis à adopter un fils, je lui donnerai une éducation loubavitch, il ne connaîtra pas ce vide de valeurs qui vous enfonce radicalement dans les ténèbres. Et vous tue.

 

 

22 juin 2023

je hais l'été

Hier je suis allé vite fait à la fête de la musique, on m'avait parlé d'un musicien de jazz dans un club. Je ne suis pas resté longtemps car il y avait trop de gens à mon goût. 
Depuis la crise du covid, je ne supporte plus les endroits bondés. Que ce soit les journées du patrimoine, les festivals, les concerts, les manifs...je me détourne complètement de cette façon de vivre. J'ai besoin de calme. J'ai 40 ans, j'en ai assez de me sentir obligé de réagir comme si j'en avais 20.  L'été est par excellence la saison où on trouve dehors le plus de connards, comme si le beau temps les incitait à se croire tout permis. Je n'en peux plus. On va partir quelque temps dans un lieu où on peut faire de grandes randonnées, c'est ce qu'il me faut.

20 juin 2023

mannequinat

Je suis mannequin depuis l'âge de 13 ans. C'est le milieu où, après la danse, j'ai pu le mieux exposer ma transidentité sans en avoir honte. Désormais, même si je fais encore quelques photos en agence, je suis plutôt modèle pour peintre. Comme j'habite montmatre, je fréquente régulièrement le quartier des artistes. En tant que modèle, je donne mon corps. On m'aborde après m'avoir regardé, examaminé, voir si je conviens à l'envie du peintre. Parfois, je fais du nu, parfois c'est juste pour un portrait. Suis-je beau ? Je ne sais pas, disons que j'ai un charme qui attire. Dans mes yeux, on lit mon âme, ma dualité, ma fragilité, mon humanité piétinée. Ce que le mannequinat de podium ne regarde jamais, on se contente juste d'être un objet de mode éphémère. Alors que les tableaux sur lesquels je suis représenté, il y a une part d'éternel. Je suis homme et femme, ténèbres et lumière.

 

 

20 juin 2023

manque de déontologie

C'est rare quand mon mari se met en colère.  
Il a signé une pétition contre un de ses collègues qui manque cruellement de déontologie dans son métier. Ce dernier a comme patiente une femme d'une trentaine d'années qui ne peut pas avoir d'enfants ; elle est tombée dans un processus d'autodestruction en ayant des crises de boulimie-anorexie car elle se dégoûte. Le psy lui a mis dans la tête des "faux souvenirs" d'inceste pour expliquer son état. C'est un procédé extrêmement malhonnête utilisé par certains très mauvais psychologues pour garder leur clientèle pendant des années. C'est de la corruption.

Mon mari est patient, compréhensif, mais ne supporte pas la malhonnêteté. 
Il faut se méfier, ne pas choisir n'importe quel psychologue. Pour ma part, c'est mon mari qui m'a conseillé de suivre une psychothérapie avec un psy spécialisé dans les questions de Genre, afin d'éviter des réactions homophobes qui auraient pu me détruire davantage.

18 juin 2023

dessine-moi un mouton...

https://www.francebleu.fr/s3/cruiser-production/2022/02/def7fffc-affa-4661-8b7c-cb387332e3e6/1200x680_sans_titre-1_3.jpgQuand j'étais enfant, "le petit prince" était une référence. Pas seulement une référence littéraire, mais aussi une référence de vie. Ecrit en 1943 par antoine de saint-exupéry, cette histoire absurde incarne l'innoncence, la naiveté, la poésie du monde enfantin face au monde des adultes. C'est toute la force et la simplicité de l'amitié qui y est décrite. Aujourd'hui, on ne rêve plus, on méprise l'innocence, ça fait du bien de lire ce récit digne d'un livre de lewis carroll.

"Lorsque j’étais petit garçon, la lumière de l’arbre de Noël,
la musique de la messe de minuit, la douceur des sourires
faisaient ainsi tout le rayonnement du cadeau de Noël que
je recevais"


" on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est
invisible pour les yeux."


"J’aurais dû la juger
sur les actes et non sur les mots. Elle m’embaumait et
m’éclairait. Je n’aurais jamais dû m’enfuir ! J’aurais dû
deviner sa tendresse derrière ses pauvres ruses. Les
fleurs sont si contradictoires ! Mais j’étais trop jeune pour
savoir l’aimer. »

18 juin 2023

temple de salomon

Amazon.fr - Maître Hiram et le roi Salomon - Christian Jacq - LivresCe livre a été publié en 1989. Christian Jacq, auteur connu pour ses romans sur l'Egypte ancienne, aborde ici un sujet qui fâche : le premier temple de jérusalem, construit par Salomon, le fils de David. Historiquement, on connaît mieux le Second temple. C'est surtout dans le Livres des Rois que l'on apprend les stratégies de construction pendant 7 ans et demi. Ce temple fut détruit en 586 avant J.C par Nabuchodonosor II. On dit que le premier Temple fut été détruit à cause de trois fautes : l'idôlatrie, le crime et la débauche.

Le mérite de ce livre, c'est qu'il permet d'imaginer la construction de ce temple de sainteté. Par contre, l'auteur aborde le thème de manière contraire au mythe hébraique. En effet, dans le rite juif de pessa'h, on fête la libération du peuple juif réduit en esclavage par pharaon. Pour christian jacq, le peuple égyptien n'avait rien d'un tortionnaire, l'esclavage sur lequel se fonde le rite juif serait donc erronné. 

Pour ma part, j'ai été très sensible au style littéraire, l'auteur met en avant la sagesse qui est censée caractériser le roi salomon.

« La sagesse de Salomon surpassait la sagesse de tous les fils de l'Orient et toute la sagesse des Égyptiens. Il était plus sage qu'aucun homme et sa renommée était répandue parmi toutes les nations d'alentour : il a prononcé 3 000 sentences, et composé 5 000 cantiques. Salomon a parlé sur les arbres depuis le cèdre du Liban jusqu'à l'hysope qui sort de la muraille. Il a aussi parlé sur les animaux, sur les oiseaux, sur les reptiles et sur les poissons. Des gens de tous les peuples venaient pour entendre la sagesse de Salomon de la part de tous les rois de la terre qui avaient entendu parler de sa sagesse » (1 Rois 5 : verset 9 à 13).

17 juin 2023

piscine party

J'ai quand même revu céline . Elle habite désormais une maison avec un très grand jardin en région parisienne, avec son conjoint qui a l'âge de son père. On a un bon feeling. C'est quelqu'un qui a bourlingué pendant sa jeunesse, partie de chez elle à 17 ans, voyageant beaucoup en inde où elle s'est pas mal défoncée. C'est, disons-le, une grande gueule. Elle dit haut et fort ce qu'elle pense, quitte à s'engueuler avec les autres. J'aime ce franc-parler. On a beaucoup fumé, on a passé deux heures dans la piscine, je l'ai aidée à arroser son immense potager, elle s'est fâchée contre son chat qui a tué une souris, on a pris un apéro au whisky coca. Tout ça sous un beau soleil. Pourtant, quand je suis rentré chez moi, j'ai ressenti exactement ce que je redoutais : un malaise. Son mec, je ne le sens pas. Je n'aime pas les gens qui ne regardent pas dans les yeux quand ils me parlent. Puis cette manie de me tutoyer d'emblée me tape sur les nerfs. En 25 ans, on change. J'ai raconté toute ma vie à céline , ma judéité, mes agressions, mes études, ma carrière, mon exil au québec. Sa soeur habite montréal. On a beaucoup discuté, beaucoup rigolé. Mais il y a ce sentiment de vide dont je n'arrive pas à me départir. Le sentiment, encore et toujours, ne pas me trouver à ma place dans le monde non-juif. Rien à faire, ça coince. C'est fatiguant, mais fatiguant, d'entendre sans cesse les mêmes moqueries dès que je parle des loubavitch que j'ai fréquentés.

J'avais le souvenir d'une gamine rigolote et pleine de vie, aujourd'hui je découvre une femme de 40 ans au visage bouffi par l'alcool, accro quotidiennement au canabis et à l'apéro, constamment connectée, ravagée par ses fausses couches et une ancienne grave dépression nerveuse, complètement allumée. Je sais qu'on traîne tous des casseroles derrière soi, qu'on se sent parfois écorché vif, mais là je suis mal à l'aise à l'idée de la revoir. J'ai moi aussi de multiples défauts, mais une rencontre pareille ne fait que renforcer un sentiment de décalage total avec les autres. Et après, c'est moi qu'on trouve bizarre ? Bah putain. Il faut croire que je fais partie d'une génération déglinguée.

16 juin 2023

transphobie

Comme à chaque fois que je subis un très gros choc émotionnel, ma personnalité change. Elle devient féminine. Hier soir, j'ai beaucoup discuté avec mon mari au sujet de mon ressenti très violent depuis une semaine. Et il m'a fait prendre conscience qu'il était typiquement trans. J'ai beaucoup de chance d'être

DSC00200 (3)marié à lui, car même s'il est binaire, il comprend tout à fait la non binéarité. Le problème de la transidentité, c'est que c'est un état qui est refoulé dans le subconscient.Voilà pourquoi on a un mal de chien à expliquer notre transidentité. Je n'en suis pas au point de prendre des oestrogènes et de me faire opérer pour devenir femme, c'est plutôt mon intériorité, mon ressenti, qui est transgenre. Le plus dur, le plus cruel,c'est quand la transphobie vient des homosexuels. Ceux qui n'ont pas connu d'agressions homophobes se croient au-dessus des trans, mieux, plus logiques, plus cohérents. Cette haine transphobe, j'ai fini par l'intégrer en moi. Hier, j'ai eu comme évidence : le mépris que je suscite est très souvient lié à ma transidentité refoulée. Pendant un an, j'ai essayé d'être binaire et cela m'a rendu dépressif parce que j'ai complètement nié ma personnalité, mon histoire. Je voulais tellement qu'on me respecte, qu'on cesse de me cracher à la figure à cause de mon côté efféminé. La transidentité d'aujourd'hui connaît la même exclusion que l'homosexualité il y a 80 ans. Et quand ça vient des gays eux-mêmes... je ne peux pas dire l'effet que ça provoque, c'est comme une implosion. La haine de soi ressort violemment, alcool, drogue, scarification. C'est un processus d'autodestruction. Il y a plusieurs degrés dans la transidentité, généralement on ne voit que le côté visible de l'iceberg, les opérations et les hormones. Mais il y a des degrés, parfois c'est très discret et on n'en parle jamais parce qu'on a à peine conscience de cette touche de féminin en soi. Cette haine des autres, on finit par l'ingérer entièrement pour mieux se déchirer, s'humilier, se hair. On culpabilise tellement que le suicide semble la seule issue. Oui, quelquefois j'aime porter des habits féminins, comme ce chemisier gothique. La haine transphobe se manifeste soit par du boycott, soit de la moquerie, soit par l'humiliation en faisant passer les transgenre pour des objets sexuels pornos. C'est d'ailleurs ce que j'ai dénoncé dans mon roman "le requiem du danseur". Avoir parlé de mon mal-être trans avec mon mari m'a redonné envie de me battre pour la transidentité. Il y a quelques mois, j'ai été en contact avec un réalisateur, j'avais proposé un scénario dans une asso de cinéma lgbt dont certains membres du comité sont aussi troubles que moi. Je vais peut-être tenté de nouveau ma chance pour réaliser un court-métrage.

15 juin 2023

3 ans

 J'avais beaucoup espéré, de ce blog : de l'amitié, du discernement sur moi-même, de l'esprit critique avec mes lectures, de la culture. Je voulais qu'on me voit comme je suis réellement, aller au-delà de ma réputation. Je voulais qu'on me comprenne quand je parlais de mes traumatismes et de la transidentité qui en a découlé. J'ai été fier de présenter mes livres.. J'ai tellement voulu retrouver ma fierté avec ces notes...

15 juin 2023

fin de carrière

Depuis quelques semaines, je suis en psychothérapie. C'est mon mari qui me l'a fortement recommandé, moi j'étais plutôt réticent. Mais à un moment, il faut admettre quand on va mal et qu'on a besoin d'une aide extérieure. Je parle beaucoup de ma fin de carrière de danseur. Il n'y a que mon mari et mon amant qui comprennent ma situation. Mais sinon, on me juge sans connaître ce que je ressens. Les gens ne se rendent pas compte de ce que c'est de cesser une carrière de danseur professionnel. Je danse depuis l'âge de 8 ans, j'ai donc dansé pendant 32 ans. La danse a toujours fait partie de moi, aujourd'hui je me sens amputé d'une partie de moi-même. Je me sens partiellement mort. Voir ce psy me fait du bien, parce que ça me permet de prendre un peu de recul. Puis surtout, ça me permet de mettre des mots oraux sur mon mal-être. La vérité, c'est que j'en ai plus que marre d'être environné de connards. Mes problèmes personnels sont une chose, mais c'est encore plus dur de les régler quand on est entouré d'individus très intolérants. Cesser d'être danseur, c'est d'autant plus difficile qu'on perd complètement de sa valeur professionnelle au yeux des autres. Presque du jour au lendemain, vous n'êtes plus personne, plus rien, vous devenez inutile, on vous oublie. C'est le plus cruel dans cette situation. On a l'impression d'avoir vécu pour rien. Et maintenant, je ne sais pas du tout comment redonner un sens à ma vie, d'autant que mes douleurs au genou et au bassin perdurent. J'ai fait un petit remplacement comme prof de danse dans une école, mais maintenant que c'est terminé je ne sais plus quoi faire de mes journées. Moi qui ai toujours été bourreau de travail, je me retrouve dans une situation où je me sens une loque. Et j'aimerais bien que les autres soient plus compréhensifs à mon égard.

14 juin 2023

renaître de ses cendres

 "Tout ce qui nous arrive est pour notre bien". C'est le message spirituel que j'entends le plus souvent dans le christianisme et le judaisme. Il y a plus d'une semaine, je me suis moqué de personnes qui faisaient leur chapelet. J'étais énervé, je les trouvais débiles à parler à deux à l'heure. D.ieu m'a puni en me rendant mesure pour mesure, oeil pour oeil, dent pour dent.Voilà pourquoi Il m'a envoyé ce message de la part du blogueur : arrête de juger les autres. Il y a quelques semaines, j'avais demandé à jésus-christ de me faire mourir à moi-même et au monde pour mieux me consacrer à Lui. Et voilà qu'Il m'envoie cette déchirure extrêmement douloureuse qui m'a donné envie de mourir. Tout à l'heure, j'ouvre la radio et je tombe sur une émission protestante que je n'ai pas l'habitude d'écouter. Le message était que la mauvaise conscience engendre le remords pour ensuite se repentir, qu'il faut déconstruire pour reconstruire afin de créer un nouvel éveil moral, que la conscience de ses fautes n'engendre pas le tourment stérile mais une renaissance pour une conversion rédemptrice. Comment ? Par le pardon, en développant son empathie envers les autres. Puis j'ai reçu aujourd'hui une invitation pour faire une retraite spirituelle dans une abbaye, envoyée le jour où il y a eu la rupture avec le blogueur. La chute est là pour nous aider à évoluer, à nous améliorer pour opérer une réconciliation, une guérison. "Dieu propose, l'homme dispose" : je préfère accepter le message divin plutôt que de rester enfermé dans ma souffrance. Je pense acheter le livre "Le sentier des étoiles" qui regroupe les chroniques de cette émission salvatrice.

13 juin 2023

sorcier


Quand je dis  que je suis un sorcier, on ne me croit pas. Aujourd'hui, on ne croit plus en rien, ni en dieu ni en diable. Et pourtant... ça existe. Les anges et les démons existent vraiment. Depuis très jeune, je connais cette réalité. Je suis médium. J'ai des visions. Puis surtout, certaines de mes malédictions se réalisent. Si je suis blessé à mort et que je décide de récite une formule de magie, ça fonctionne. A plusieurs reprises, certaines personnes qui m'ont harcelé ou fait beaucoup de mal sont morts soudainement, ou alors leur magasin a fait failllite. La plupart du temps, j'essaye de ne pas faire sortir cette partie de moi que je ne contrôle pas. Il y a des origines sorcières dans ma famille. De la sorcellerie est pratiquée depuis longtemps. Mes origines tsiganes y sont pour quelque chose. C'est en moi, je n'ai pas besoin de rites magiques pour révéler cette magie, c'est dans mon sang, je connais intuitivement les gestes à faire. C'est effrayant, mais je sais que j'ai le mal en moi. Je le sais depuis enfant. J'ai un démon en moi, d'où mes griffures sur le corps depuis des années. Voilà pourquoi dieu me rejette. Que les gens me rejettent. Je suis mauvais.

 

 

13 juin 2023

Internet et moi ça fait deux

Comme mon mari est psy pour enfants, il constate régulièrement les dégâts qu'internet fait dans la tête des jeunes...Aujourd'hui internet est devenu omniprésent, on se sent obligé d'y aller tous les jours, même si on n'a rien à faire ni personne à qui parler... Les jeunes racontent à mon mari qu'ils se sentent noirs intérieurement, que la trace de ce qu'ils voient sur le web est indélibile en eux ...Des études sociologiques ont montré que beaucoup de jeunes deviennent dépressifs après avoir été sur les réseaux sociaux, sans parler des harcèlements monstrueux...

J'ai eu internet à 18 ans. Je suis souvent nostalgique de l'époque où je n'avais pas internet. La vie n'était pas parfaite, loin de là, mais au moins quand je décidais de m'éloigner des gens en me mettant dans mon coin, on ne me faisait plus chier et je me calmais... Alors qu'aujourd'hui, les jeunes se sont harceler à l'école, dans la rue mais EN PLUS ça continue chez eux, tout le temps, sur les réseaux sociaux qu'ils consultent sur leurs téléphones à longueur de journée et de nuit...
Les gens sont devenus des geeks, pas seulement les jeunes. Pour ma part je me fais royalement chier sur internet. J'ai essayé les sites de rencontres, les blogs, les réseaux sociaux, ça ne va pas du tout... On croit connaître des internautes, puis on se rend compte un jour qu'il n'y avait rien, qu'on s'était imaginé une personnalité qui ne colle pas au réel... Les internautes sont des gens que j'ai toujours trouvé extrêmement bizarres, d'ailleurs au début des années 2000 internet avait la sale réputation d'attirer le plus de fous au monde...Je ne comprends pas pourquoi internet a pris une telle ampleur dans le monde, ça a rendu les gens dépendants de la réputation, crétins, extrêmement intolérants et déshumanisés...Ils ne supportent pas la moindre contrariété... Il ne faut pas parler de ça, par dire ceci, pas s'exprimer de telle façon... Il n'y a aucune liberté d'expression sur internet, aucune...


Quand j'avais 19-20 ans, je rencontrais parfois sur des tchats des personnes avec qui je sympathisais ensuite par emails. On discutait longuement. J'ai désespérement voulu retrouver ce genre d'amitié virtuelle, ces échanges...mais la mentalité des gens d'aujourd'hui n'a plus rien à voir, on ne cherche plus le dialogue, les gens restent entre eux ... Ce qui s'est passé il y a quelques jours avec un blogueur m'a radicalement écoeuré, son inconséquence a fait ressortir mes traumatismes, mes souvenirs d'agressions et le mal d'être profond qui en découle...Ce qui s'est passé, c'est typique d'internet : tu crois apprécier quelqu'un, tu lui fais confiance pendant deux ans et puis tu te fais déchirer la gueule comme une merde parce que tu as osé écrire une phrase qui n'a pas plu à l'autre... du jour au lendement on te vire, on te dégage, on te BLOQUE.

Mon mari a souvent affaire à des jeunes qui lui parlent de ça, justement... des gamins pas très aimés que les autres "bloquent" à la fois sur internet et dans la vraie vie... J'ai l'impression que les gens ne savent plus faire la différence entre internet et la vraie vie, quel que soit leur âge. Ils bloquent ceux qui ne leur ressemblent pas, de la même manière qu'ils bloquent untel sur twitter ...Il n'y a aucun dialogue, aucune explication possible... Tu dis un truc qui ne plaît pas à l'autre, par maladresse ou saute d'humeur, et on te "bloque" définitivement ... Moi ça me dépasse complètement.Les internautes se montent la tête, fiers de leurs délires, ils prennent tout en attaque personnelle... J'ai toujours vu internet comme un moyen de communiquer, pas de tuer. ça fait déjà plus d'un an qu'aller sur internet me soûle vraiment, je n'ai rien à y faire ni personne à voir. Il faut savoir cesser internet avant que ça ne génère trop de dégâts indélibiles dans le coeur et la tête. Internet est loin d'être indispensable, même si la société nous fait croire le contraire. Je n'ai jamais été un partisan de la pensée unique.

humeur : j'ai l'air zen ? on me pète les couilles !

12 juin 2023

poème de marylin manson

Marylin manson est aussi poète . 

Poème Gothique - Marilyn Manson 

"Aujourd'hui je suis sale

Et jeveux être joli

Demain je sais que je serai juste

Nous voulons être des personnes

Nous voulons être des quelqu'un

Quand nous serons morts

Ils sauront qui nous sommes vraiment

Hier j 'étais sale

Je voulais être joli

Je sais à présent que je suis pour toujours sale

Nous sommes des personnes

Nous voulons être des quelqu'un

Quand nous serons morts

Ils sauront qui nous sommes vraiment

Des enfants sont morts l'autre jour

Nous avons nourri les machines et nous avons prié

Vomi haut et bas une foi morbide

Vous auriez pu voir les évaluations ce jour".

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 > >>
Publicité