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psychologie
5 février 2021

déphasé


A plusieurs reprises, il m'est arrivé, après une représentation de spectacle, d'être attendu par des admirateurs assez jeunes qui quémandaient des conseils pour devenir eux-mêmes danseurs. Ils me complimentaient sur ma façon de danser, mon physique. Je les écoutais gentiment, je ne les envoyais pas promener. Après tout, le ballet fascine. Le monde du classique est jugé presque féérique, alors que la réalité est nettement plus dure. Déjà, un ballet se répète au moins 4 heures d'affilée par jour. En plus des 3 heures de technique quotidienne. Les répétitions sont difficiles, pas mal de discordes au sein du groupe, parfois on se fait des foutus claquages qui bousillent une carrière. Arrivé vers 40 ans, on est jugé trop vieux pour etre danseur, du coup on doit se reconvertir, soit en prof de danse soit en chorégraphe. Voilà pourquoi je pense de plus en plus au cabaret, mais bon... j'espère ne pas m'illusionner car il n'y a pas beaucoup de demandes dans ce milieu. A moins d'ouvrir son propre théâtre. Ou de créer sa compagnie de danse. Que d'idées mais pas toujours les moyens pour réaliser... Personnellement je ne suis pas inscrit comme intermittent du spectacle car je connais trop d'artistes qui sont emmerdés par pole emploi juste parce qu'ils ont des allocations. Je ne veux pas qu'on se mêle de ma carrière. Heureusement que mon homme est psy pour enfants avec son cabinet et son site internet pour assurer les consultations régulières. La vie est dure en ce moment, je n'ai pas de salaire à proposer. Puis comme mes charmants parents m'ont coupé les vivres quand je me suis marié...Alors je ne dépense rien, en attendant que le spectacle reprenne, ou plutôt se finisse enfin, et fasse des entrées. En espérant surtout ne pas être encore une fois reconfinés...

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27 janvier 2021

"have the courage to be disliked"

This really resonates with me. Taking a stand against the mainstream and the powerful requires great courage. I had to become okay with being disliked and misunderstood in order to help make a positive change to the status quo. Are you okay with being disliked? How do you deal with it? I’ve built up a defense system that I wish I didn’t have to have, but I do. I am soft, I am honest and I am brave. How do we keep these qualities protected and still survive to fight another day? That is the question

rose macgowan

15 janvier 2021

lgbt phobe ?

Cela fait maintenant 3-4 ans que j'ai du mal à fréquenter la communauté lgbt. Si je suis honnête avec moi-même, je ne peux pas -plus- faire semblant d'aimer ces gens. Chose assez risible venant d'un homme gay, mais voilà je n'ai que de mauvais souvenirs. Ces deniers se résument en trois mots  : frappé , violé, drogué. Ce n'est pas l'homosexualité en soi qui me dérange autant mais tout ce qui gravite autour, notamment la drogue, le jeunisme qui frise la pédophilie  et la prostitution. Toute ma vie, j'ai joué un rôle parce qu'on me disait : "tu ne peux pas rester dans ton coin, fréquente d'autres gens comme toi !". La réalité lgbt est très très loin des romances gnan gnan qu'on peut lire à tout-va. Personne -ou très peu- parle de la violence des lgbt entre eux. Les gays haissent les lesbiennes, les lesbiennes haissent les bi, les bi haissent les trans, les trans haissent les pd...C'est tout un engrenage de haine. Puis cette manie "obligatoire" de se shooter au popers ou la coke pour paraître cool, comme si c'était un rite de passage...J'ai été maintes fois à la gay pride, j'en suis aujourd'hui écoeuré. Probablement parce que j'ai une vie "rangée" avec époux et enfants. Néanmoins j'ai une personnalité provocatrice, parce que je suis artiste et que selon moi l'art est toujours une provocation quand il est intelligence. Seulement les lgbt sont loin d'être tous les artistes sensibles. Ils provoquent connement, avec leurs costumes fétichistes.


 Avant, j'étais bisexuel. Puis je suis devenu gay, ensuite non-binaire. Je n'ai jamais su qui j'étais. Mon entourage lgbt y a été pour quelque chose, parce qu'on m'a toujours poussé à devenir ce que les autres voyaient en moi : une pute, une salope, un suceur, un enculé, une proie, un shooté. Je suis très vulgaire là, mais c'est la réalité. On m'a toujours vu comme une caricature. Et j'en suis devenu une.


 Ce qui s'est passé avec mon "amie" me flingue. Ce n'est pas compliqué : je pleure tous les jours.J'essaye de me raccrocher à mon spectacle, mais j'ai le coeur brisé. Certains mots résonnent en moi, flottants, irréels comme un cauchemar qui retient encore notre attention une fois éveillés : "mauvais ami", "on ne se comprend pas", "pas à la hauteur", "on est devenus des inconnus". J'avais confiance en cette personne. Je pensais pouvoir être moi-même avec. J'ai toujours eu un mal fou à garder des amis. Je m'en fais facilement parce que j'ai une nature sociable, souriante, mais assez rapidement on me jette comme si j'étais le dernier des abrutis. Mon homme est le seul vrai ami que j'ai, celui qui ne m'a jamais insulté, jamais abandonné du jour au lendemain.


 D'anciennes blessures très douloureuses refont surface, me donnant la nausée, le vertige d'être moi-même. Et comme à chaque fois que je subis un état de choc, ma personnalité change par la suite. Sûrmement par mécanisme de défense. Rien à faire, je ne supporte plus les lgbt, cette communauté est à l'image de la société : écartelée totalement à cause de l'hyper egoisme de chacun.

J'ai du mal à cerner mes émotions par rapport à cette histoire : colère ? amertume ? rancune ? mépris ? déception ? incompréhension ? trahison ?  Je me sens trahi, oui. C'est d'ailleurs ce que je supporte le moins.


 Toute ma vie on m'a reproché mon absence. Ami absent. Frère absent. Fils indigne. Père absent. Epoux absent qui couche à droite à gauche. J'ai passé mon temps à fuir. A fuir moi-même, sans aucun doute. Mais ce n'est pas sans raison que j'en suis venu à fuir, préférant l'absence à la présence. C'est la trahison qui m'a poussé à fuir.

10 janvier 2021

"amitié-amour"

Finalement, mon "amie" et moi avons décidé d'un commun accord de faire une pause. Elle s'est excusée. De mon côté, j'ai vraiment été en pétard contre ce qu'elle m'a dit.


J'avais l'estomac tellement noué que je ne pouvais rien avaler ces derniers jours (sauf du vin lol). J'étais...léthargique. J'ai beaucoup pleuré. Il m'a fallu une cuite hier et 4 heures de sommeil pour retrouver forme humaine.
Mon homme et moi en avons profité pour parler du couple libre. Il m'a toujours mis en garde contre ce genre de relations. Evidemment, je n'en ai fait qu'à ma tête. Je n'ai jamais été très clair sur les frontières entre amitié et amour. J'avais un meilleur ami avant, qui était aussi un amant par intermittences...Je suis un séducteur, je le sais, je ne peux pas m'empecher de draguer.Probablement parce que j'ai grandi dans un gros manque affectif.  Et encore, je me suis calmé.


J'ignore si mon "amie" a les nerfs à vif à cause de sa vie ou à cause de son traitement hormonal.
J'ai revé de gorilles, hier, pendant ma cuite. Cela a un sens bien particulier, qui signifie ou la destruction d'une relation ou son renouvellement.
Du coup, je n'ai plus très envie de nouer des "amitiés" en ce moment. Préfère rester dans mon coin..

7 janvier 2021

je ne sais pas comment l'aider ...

On dit qu'il faut savoir s'exprimer. Parler pour éviter que les maux ne restent coincés dans la gorge et ne vous étouffent en gonflant comme une tumeur. Comme je suis dans l'incapacité de voir clair dans cette situation, je demande : qu'est-ce que vous feriez à ma place ?


J'ai une amie trans. Je l'ai vue cet été. On se connaît depuis quelque temps, on a couché une fois ensemble. Je sais que je lui plais. Elle a tenté de trouver quelqu'un sur un site de rencontres, hélas sans succès. Pendant le mois de décembre, je n'avais pas envie d'etre en visio ou de tchatter, alors on ne s'est pas parlés. Pour moi, il n'y avait aucun souci. Et puis, elle m'a avoué avoir le béguin pour moi, qu'elle n'arrivait pas à donner un sens à sa vie sans moi. Elle sait que je suis en couple. Je lui alors dit hier qu'il fallait peut-être faire une pause tous les deux, qu'on se voit moins pour qu'elle prenne du recul.


Ce matin, je reçois un colis. Pas par la poste. Juste un coup de sonnette et devant la porte un colis. Elle est venue en catimini, puis est partie sans me parler, sans me voir. C'étaient les cadeaux de mon anniversaire qu'elle avait achetés pour moi et qu'elle n'avait pas pu m'offrir en temps et en heure. Avec une lettre. Une lettre disant qu'elle avait voulu  mettre fin à ses jours le 31 décembre en avalant des pilules. Cette nuit, pas dormi. Aujourd'hui, pas mangé. Hier au soir, envie de se suicider parce qu'elle ne supporte pas que je m'éloigne un peu d'elle.


Je suis rentré plus tôt du boulot. Tant pis, je voulais lui parler. Sur internet. Peut-être aurais-je l'appeler ? On a discuté, ou plutôt on s'est engueulés pendant des heures. Elle, accusant mes silences, me disant qu'elle m'aime à en mourir. Moi, totalement perdu entre mon envie d'être là pour elle et celle de la fuir désormais.


Elle dit qu'on se fiche de sa vie. C'est faux, je tiens à elle mais dès que je veux mettre un holà, elle pète un câble. Elle a passé noel seule, sans famille, sans amis. Son seul "pote" s'est révélé être un vicieux. Je culpabilise, elle accuse mon caractère solitaire d'être responsable de sa solitude. La revoir ou la laisser tomber ? Comment peut-on être ami avec une personne si fragile psychologiquement, si portée constamment sur le suicide ?

Mon homme me dit qu'elle va se calmer, mais je n'en suis pas certain ...

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22 décembre 2020

la danse, mon âme

Parfois, je me dis que si je me suis lancé dans la danse classique, c'était surtout pour faire plaisir à ma mère. Mais comme c'est une garce, je n'ai jamais eu la moindre reconnaissance (ni même amour, disons-le) de sa part.


Quand elle était jeune, elle voulait devenir prof de danse, mais suite à un souci au dos elle s'est reconvertie dans le stylisme. Elle m'a poussé très jeune à me former à l'école nationale de l'opéra de paris, dans l'espoir que je devienne un surdoué, un danseur étoile. Sauf qu'être danseur étoile ne court pas les rues. Quand elle a vu que je ne prenais pas la direction tant souhaitée, elle m'a regardé avec mépris, comme si tous mes efforts étaient vains.


Je viens de terminer un second roman, cette fois-ci sur le domaine de la danse classique. C'est tout ce que j'ai toujours voulu dire sans oser. On nous apprend surtout à être discipliné, or être un bon petit soldat n'a jamais été mon fort. Même si j'aime énormément les ballets, je ne supporte plus l'élitisme et l'arrogance de ce milieu. Quand on a une santé défaillante, on est vite dégagé de la liste des danseurs intéressants. Bien que j'aie connu un certain succès au canada, ici je ne suis personne. C'est l'anonymat le plus dur à digérer, je pense. Et justement, je ne veux pas faire une dépression à cause de cet anonymat.


Le spectacle que je crée est le mien, dans le sens où j'ai crée mes propres chorégraphies. Je ne réinterprète pas pour la énième fois le lac des cygnes ou perséphone. La plupart des danseurs classiques sont mûs par la gloriole. Moi en premier, je l'ai été. Mais après les phlébites musculaires, j'ai réflechi à mon avenir. ça a été un tournant décisif. Cest la première fois que je remonte sur scène depuis ce souci de santé. Je suis obligé, une fois par an, de voir un flébologue pour contrôler l'état de mes jambes par un doppler et avoir l'ordonnance pour l'anticoagulant que j'ai sur le long terme. Seuls me proches le savent, mais c'est parfois difficile pour moi de me projeter en tant que danseur dans le futur. Heureusement que j'ai mon mari et mes deux enfants, sinon je n'aurais pas tenu je pense.

5 novembre 2020

test psy

Mon cher mari se sert d'un logiciel de tests psys ludiques pour aider les enfants en difficulté à cerner leur identité. Je m'en suis servi 😉
"si tu étais..."
-un aliment? café
-un péché?  luxure
-un pays? tibet
-une période de l'histoire? moyen-âge
-une qualité? fantaisie
-un sport? danse
-un animal? panthère
-un habit? string (je déconne 😃 : tricot)
-un objet? pinceau
-un trait de caractère ? dérision
-un principe? ne pas faire aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse
-un film? forrest gump
-un mot ? art
-un instrument? orgue
-une vedette? bob dylan
- un projet? voyager

 Mon profil : personnalité créative, aimant la liberté, alternant entre recherche d'harmonie et fantaisie.

26 octobre 2020

Possédés

Il y a une expo que j'aimerais visiter mais elle est hélas trop loin de chez moi. En revanche j'adore le concept avant-gardiste de ces artistes qui ont exploré les divers aspects des corps sous l'éclairage trans, féministe... C'est une expo qui me parle car elle mêle plusieurs arts dans le but de faire réfléchir sur notre rapport au(x) corps(s)

 

Possédé·e·s

Déviance, performance, résistance. L'exposition Possédé·e·s rassemble plus de 25 artistes internationaux. Elle explore le rapport entre l'ésotérisme et l'art contemporain. En particulier, comment les corps exclus (les corps genrés, racisés, politisés) se réapproprient les identités féministes, queer ou décoloniales dans la nuit de l'occulte.

https://www.moco.art

 

25 octobre 2020

merde aux transphobes

Mon homme a invité un de ses potes à la maison hier soir. On ne peut pas se voir. Le couvre-feu m'a sauvé d'un massacre 🤣

Je ne le supporte pas depuis qu'il a été dire qu'il me trouvait "bizarre, barré, trash, toqué". Donc quand je le vois , je fais tout pour le mettre mal à l'aise. Comme il est transphobe, je me suis pointé devant lui ...en métalleuse : rouge à lèvres  noir, bracet-squelette, bagues tête de mort, bas résille, jupe cuir orange et corset, gel paupières cuivré et mes fameuses chaussures mauve  talons carrés transparents à fleurs achetées aux usa..

Mon chéri trouve que j'ai abusé quand je lui ai léché la joue ostensiblement en laissant une trace noire mais tant pis, j'aime pas les transphobes ! Plus on me trouve   étrange, plus je provoque ! Notre fille était morte de rire quand elle m'a vu(e) !! 

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22 octobre 2020

tract "non-binaire"

 

Collectif Non-binaire - Tract2019 - cosigné par Ædelphes Caen & Rennes

Ce tract a été réalisé en 2018 et co-signé par Ædelphes Caen puis actualisé en 2019 (modifications mineures) et co-signé également par Ædelphes Rennes. Il a été distribué à l'Existrans 2018, à la marche des fiertés de Paris 2019 ainsi qu'à l'ExisTransInter 2019 et l'ExisTransInter Ouest 2019.

https://www.nonbinaire.org

 Il y a une revendication qui me tient spécialement à coeur:

Le libre choix des parcours de transition (médecins, hormones et/ou chirurgie) sans obligation de suivi psychiatrique.

C'est ce qui m'a toujours rebuté. Comment ai-je su que j'étais non-binaire ? Parce que c'est un psychiatre qui me l'a dit, il y a longtemps. Suite à mes nombreuses prises de drogue dure, j'ai fait une crise d'épilepsie. A l'hôpital, on m'a (lourdement) proposé d'avoir momentanément un suivi psychiatrique pour tenter de comprendre la raison de ma toxicomanie. J'ai donc vu un psychiatre durant 4 mois, deux fois par semaine. Au fil des séances, il m'a fait parler de toutes mes agressions qui m'ont poussé dans la drogue et il s'est révélé que j'avais des troubles identitaires. Le plus dur face au(x) viol(s), c'est l'indifférence de l'entourage. Aussi, mon psychisme a trouvé regugé dans la non-binéarité.
Ma transidentité a toujours été modérée. C'est plus une "tendance" qu'un profond désir de changer d'état civil. 
Mes amies trans sont doubles : mecs qui prennent des oetrogènes mais gardent leur sexe masculin. Ils sont obligés d'avoir un suivi psychiatrique car c'est encore considéré comme un trouble relevant de la maladie mentale. 
Personnellement je n'arrive pas à me prononcer clairement là-dessus. J'ai moi-même du mal ne plus ressentir de honte, mais je sais que mon homme m'accepte comme je suis. Quant à ma fille, il y a quelques années, au canada, elle m'insultait clairement parce que ses potes homophobes lui avaient fait lire certaines de mes interviews où je ne cachais pas ma non-binéarité et cela l'a troublée. Je le comprends, mais je ne lui ferai jamais de mal. Ce n'est pas parce qu'on est non-binaire qu'on est malsain. 

20 octobre 2020

pole dance philo

Je lis un livre passionnant sur la pole dance:

9782414031191

J'aime le ton irrévérencieux. Pole danceuse, féministe radicale ? Ce livre parle du genre, au-delà du genre "femme". 

Art et philosophie, cet essai m'interpelle en tant qu'artiste et humain.

10 octobre 2020

stop iphone

J'ai eu un vrai coup de coeur pour ce texte dont j'apprécie énormément l'analyse pleine de justesse !

 

L'appendice stimulo-addictif - Regards sur...

Le plus précieux, l'indispensableTu veux devenir plus enviableProduit de luxe, reconnaissableTu veux le dernier, influençable Tu t'arrêtes...

http://ceregard.canalblog.com

 On vit trop dans la dépendance des écrans au détriment des rapports humains ! Tout devient superficiel.

10 octobre 2020

bloguer

Parfois je me demande pourquoi j'ai eu l'envie de tenir à nouveau un blog il y a 6 mois. Pourquoi ce besoin ?
Est-ce que je suis narcissique, égocentrique ?

Ai-je besoin d'une psychanalyse ?

Ai-je envie de partager, d'échanger les autres ? Ai-je envie de nouer des amitiés ? Possible, oui.

On a dit tout et rien sur les bloggueurs, j'arrive aujourd'hui que c'est la fin des blogs, ce n'est plus la mode. C'est peut-être ça qui m'a attiré, dans le fond : faire quelque chose qui ressemble vaguement à une humanité, non pas à une tendance qui plaît au plus grand nombre.

Je me souviens d'une bloggueuse un peu plus jeune que moi. A l'époque, elle avait 17 ou 18 ans. J'adorais son blog parce que ses notes restent intemporelles. Une jeune fille malgache en quête de sagesse de vie. Elle était hypersensible, moi aussi. Maintenant je le suis moins, mais je reste nostalgique de cette période où les gens racontaient discrètement, philosophiquement leurs états d'âme. Ah oui, que ça me manque cette poésie du quotidien où on se livrait un peu par désespoir, un peu par dérision, beaucoup pour rechercher du dialogue avec autrui.

Tu me manques, petite magda...

Les Sens Ciel

Hello tout le monde, j'ai appliqué un de mes nouveaux crédo "le renouveau c'est la vie!" ;-) Rendez-vous sur lessensciel86.wordpress.com ♡ ☞ Relookage complet du blog ☞ Réecriture de certaines notes ☞ Meilleure ergonomie pour nous tous J'espère sincèrement que ça vous plaira, et que vous viendrez m'y rejoindre!

http://lessensciel.canalblog.com

J'aime bien relater mes états d'âme, par besoin de me cerner parfois. Je m'éparpille facilement pour camoufler mes angoisses et je m'emmure dans le silence.En bloguant, je me libère un peu, même si je ne suis plus ado. Au fond, je crois que j'aspire à une relation virtuelle comme sébastien...Que fait-il maintenant ? Est-ce qu'on s'entendrait ? Est-ce qu'on se verrait enfin ? Est-il mort ? J'aimerais avoir des nouvelles. Parfois, dans un temps de délire, je me dis qu il lit peut-être ces posts, même si j'ai un gros gros doute...Mais qui sait ?...un jour ...?

8 octobre 2020

alcool

Je suis en train d'écrire un livre en ce moment. Cela me trottait dans la tête depuis quelque temps. Loin de moi l'idée de me prendre pour un grand écrivain refoulé, j'ai simplement besoin d'un exorcisme littéraire 😉
Je vis mal le fait d'être revenu vivre sur paris. Mes angoissses refont surface, au point que je lève un peu trop le coude en ce moment. Je bois facilement un litre d'alcool, ensuite je vomis facilement...Du coup je me tape une gueule de bois pas possible et je suis incapable, comme aujourd'hui, d'entraîner les danseurs. Déjà que c'est franchement compliqué d'être chorégraphe/danseur en ce moment à cause du covid, mais alors si mon côté alcolo s'en mêle, le spectacle ne va jamais finir !😉
Ah sérieusement, je n'en suis pas fier, d'autant plus que mon cher amoureux m'engueule quand je suis à ramasser à la petite cuillière. "Tu te bourres la gueule comme à l'âge de 22 ans, sauf que ta santé est moins solide". Arf, il a raison. Puis surtout, ça me fait honte à cause de ma fille quand même... J'ai encore hélas trop présent le souvenir de mon père qui rentrait ivre à 7h du matin. Je n'ai pas de dépendance à l'alcool, mais plutôt une relation ambigue avec l'alcool.
J'ai au fond de moi une détresse qui n'est jamais partie. Voilà pourquoi j'ai pris la décision d'écrire un livre. Ce récit est un témoignage. J'ai besoin de raconter, de mettre en scène par des mots le désespoir qui est le mien depuis très jeune. Ce livre parle de la maltraitance. J'ai toujours beaucoup de mal à poser des termes clairs sur mes ressentis, mais là je pense qu'il y a urgence. Entre écrire mes maux, et picoler, mon choix est vite fait !
J'ai passé ma nuit à vomir. J'ai beau essayer de me convaincre que j'ai mangé des moules pas fraîches, ma (bonne) conscience me dit "nan nan, c'est plutôt ton litre de vin".
Arf, j'ai honte quand même.

3 octobre 2020

gianpaolo pagni

C'est un illustrateur italien qui vit à paris. J'aime ses dessins très empreints de psychanalyse

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30 septembre 2020

sens de "aurore"

"Or" veut dire "Lumière" en hébreu.
אור

Le mot "Aurore" vient du latin "Aurora" dont le primitif est un substantif inusité "Ausos" de l’indo-européen commun "H₂ewsṓs" ("Aurore".)

L'indo-européen "Ausos" donne aussi "Aurum" ("Or" en latin) et "Uro" ("Brûler").

Sweet Sixteen, Anniversaire, Douce 16

 

Aurore est consciencieuse, discrète et très agréable à côtoyer. Elle a un sens inné de l’organisation et du devoir. Par exemple, elle ne peut pas quitter son travail sans que tout soit parfait et bien ordonné. Elle est très à l’aise en société et sait transmettre son optimisme. Mais Aurore est aussi angoissée de nature, elle a souvent peur de mal faire, de ne pas donner entière satisfaction à son entourage, d’être abandonnée ou mal-aimée. Aurore préfère l’ombre à la lumière, elle peut organiser un grand événement avec enthousiasme, mais reste en coulisse quand il a lieu. Elle peut aussi avoir un petit côté donneuse de leçon qui agace. Mais cela n’a rien d’intentionnel et si quelqu’un le lui fait remarquer, elle sera sans doute très gênée et tentera tout de suite de se rattraper. Aurore a de grandes qualités de cœur, elle ne ferait pas de mal à une mouche et aime plus que tout se sentir utile. Elle ne prend aucune décision à la légère et réfléchit toujours avant d’agir.

 

J'ajouterais que ma fille est débrouillarde 😉

27 septembre 2020

rêve

Cette nuit j'ai fait un curieux rêve. J'étais à une manif étudiante, il y avait du monde. Absolument personne ne portait de masque, ni les manifestants, ni les passants. Moi, j'avais oublié le mien et il y avait tant du monde que j'étais bousculé à droite à gauche. Et je flippais en me disant : "merde j'en ai touché plusieurs, je vais attraper le virus !!"
Bon, pas besoin d'être psychanalyste pour comprendre le pourquoi d'un tel rêve, n'est-ce pas !
Je crois beaucoup dans la portée des rêves. Déjà, rêver est un exutoire qui permet de virer de son esprit tout un tas d'images,de ressentis, de pensées handicapantes. Puis surtout, j'aime analyser mes rêves pour comprendre qui je suis. L'identité est une chose très complexe, à 40 ans on peut très bien ne pas savoir qui on est parce que notre identité évolue constamment et est faite de psychologie,de vécus, d'anxiété, d'images vues...C'est la raison pour laquelle je suis totalement contre  l'omniprésence des écrans dans notre vie, parce qu'avoir les yeux rivés sur des écrans à longueur de journée nous empêche de développer notre identité ; notre cerveau n'a pas assez de souvenirs réels pour se développer (d'où les problèmes de concentration et mémoire).

19 septembre 2020

gaia journey

C'est une initiative que j'applaudis avec  mes 4 pieds 😉 car vraiment c'est une vision des choses qui peut changer beaucoup dans nos relations avec autrui. Qui ne s'est jamais plaint de l'indifférence des gens dans la rue, de l'agressivité des conducteurs sur la route, de l'égoisme tapageur de certains voisins, du harcèlement de cyber-délinquants ?

On vit dans une époque où je chacun-pour-soi a largement pris le dessus sur l'altruisme.  Qu'est-ce qui marche le mieux dans notre société ultra-consommatrice ? L'iphone. I PHONE. JE. On est dans le culte du Moi. Le culte de la performance. Du coup on voit le nombre de burn out augmenter considérablement, les familles s'écarteler. C'est un enfer au quotidien. Tout l'intérêt de Gaia journey, c'est de réapprendre le contact humain. ça peut sembler surprenant ou un peu trop basique mais mon homme a eu l'occasion d'expérimenter l'efficacité concrète de cette méthode. De temps en temps il participe à des visio-conférences entre collègues pour faire le point sur leurs méthodes d'accompagnement des enfants, et cette nouvelle vision humanisante du rapport à autrui a permis à de nombreuses personnes de retrouver leur dignité, leur humanité et surtout leur capacité à exprimer ce qu'elles ressentent. Trop de gens pètent un plomb au travail à cause d'un trop-plein d'énergie négative enfouie à eux, et puis un jour elle déborde ... Gaia journey , c'est l'occasion de regagner en confiance en soi (sans parler de l'égo) et en confiance dans les autres, autrement dit de réconforter l'interdépendance qui existe naturellement entre moi et vous.

"L'homme est un animal social", artistote

Personnellement, je me sers beaucoup de ce genre de méthode psychanalytique inspirée par maria montesouri dans ma vie personnelle et professionnelle pour justement inspirer un climat opérationnel avec mes danseurs de manière à ce qu'on ne se dévore pas les uns les autres à cause du stress ! 

 

Gaia Journey and the Healing Potential of the Social Field

The GAIA journey has been a timely learning opportunity in this COVID19 moment. Through this program, thousands of people have found new ways to build towards a more empathetic and generative world. Otto Scharmer, co-founder of the Presencing Institute describes GAIA as "an impromptu global infrastructure for sensemaking, for leaning into our current moment of disruption and letting this moment move us toward civilizational renewal."

https://medium.com

 

9 septembre 2020

traumas

On m'a parlé de cette vidéo et en effet je la trouve super !

Parfois regarder ces videos de psycho permet de faire des introspections pour tenter de comprendre ce qui ne ne va pas en nous ! J'ai plusieurs traumas qui peinent à sortir de ma tête et m'ont donné des cauchemars mais j'essaye de faire ma vie avec sans pour autant les refouler dans le subconscient !

Il faut EX TE RIO RI SER, comme dit mon psy de mari ! 😉🤔  

 

 

 

 

6 septembre 2020

non-binaire

Quand j'ai passé le questionnaire pour changer la société de demain, on a établi mon profil en me demandant si j'étais :
-un homme
-une femme
-non binaire


C'est la 1e fois que je vois les 3 possibilités dans une enquête sociologique générale. Ben j'ai hésité 5 minutes lol.  C'est le grand souci de ma vie. Visuellement et administrativement, je suis homme, mais si on m'interroge en privé, je dis non-binaire.
Etre non-binaire, c'est se sentir du sexe opposé à ce qu'on est physiquement: je suis homme qui se sent femme.


C'est une agression qui m'a trans-formé 😉 ; je ne supportais plus ce que mon corps avait subi, mon cerveau a trouvé une échappatoire en gros. Et c'est resté. Mon chéri l'a facilement accepté, mon frère aussi, mes parents ne le savent pas, mon fils non plus, ma fille s'en doute, ma belle-famille l'a accepté sans difficulté.


On est obligé de le cacher, mais au bout d'un moment on est fatigué de se mentir à soi ;
C'est ainsi, puis c'est tout.


"Je t'ai vu avec les yeux de l'âme", Saint Ignace de loyola

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