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ma vie et moi
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20 septembre 2021

mes parents

A l'occasion de l'anniversaire de ma mère, j'ai revu ma famille. Je me suis efforcé à ne pas ressasser le passé houleux, ma mère a apprécié DSC05131que je lui fasse un bisou en lui donnant ses cadeaux. Elle a eu un roman historique, un pull de mi-saison, un pantalon rayé, deux manteaux chauds, un dvd ("J edgar" avec dicaprio) et un sac. Elle a été ravie. Mon frère a amené un grand cru, nous nous sommes régalés.


C'est surtout ma fille qui a été contente de revoir son oncle, sa tante et ses grands-parents. Comme elle a grandi à montréal, elle connait nettement moins bien sa famille française. Désormais, elle rattrape le temps perdu. Ma soeur (quelle arriviste, celle-là, mais passons !) est bonne cuisinière et lui a donnée des astuces pour aimer le poisson. On y a goûté, c'était excellent : de la truite fumée arrosée de jus de citron sur un lit de crème
DSC05263 fraîche, déposée sur une gaufre surcrée. Délicieux ! Ma fille, qui d'ordinaire n'aime pas trop le poisson, en a raffolé (la gaufre y est pour quelque chose, j'en suis certain ). Du coup, en rentrant le soir à la maison, je lui ai préparée d'autres en-cas pour aujourd'hui quand elle rentrera le midi (hors de question de la mettre à la cantine même si le covid baisse).


Mon homme semblait content de mon attitude. Il trouve que ma mère et moi avons fait la paix. Hum, pas certain à 100 pour 100, mais au moins j'ai fait comme si. Revoir mes parents me fait à chaque fois mal au coeur parce que je trouve qu'ils ne vieillissent pas bien. Ils ne s'intéressent pas à grand-chose hormis la télé et les promenades du chien. Et comme je suis l'aîné, forcément ça va me retomber dessus. Mon frère habite en province, il n'est pas là pour voir leur dégradation et ma soeur ne s'occupe pas de grand-chose en dehors de l'argent.J'ai beau savoir que le caractère change à la vieillesse, mes parents flippent pour un oui pour un non ((surtout ma mère qui est paranoiaque ) , du coup je ne peux leur parler de rien. Et ça m'inquiète de les entendre soliloquer et les voir amaigris.

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16 novembre 2021

désir d'enfant

Pour la toussaint, nous avons été voir mon frère pour enfin fêter la naissance de son fils. Je dis "enfin", parce que le petit charles est né... fin juin. Je ne pouvais pas venir à cause de mon spectacle de danse, ensuite nous sommes partis en vacances chacun de notre côté, puis il y a eu la rentrée... Pas facile de trouver un moment pour se voir.

Mon frère et sa nana habitent un bled, en province. C'est charmant. La nuit, il n'y a personne dans les rues.Juste un chat de temps en temps. Nous nous promenions vers 20 heures pour découvrir les alentours. ça m'a fait du bien aux nerfs, tout ce calme. J'ai même eu droit à un splendide coucher de soleil en sortant du bain !

Voilà donc, je suis oncle pour la 3e fois (ma soeur a deux filles). M'occuper de ce bébé a ravivé mon désir d'enfant. Cela fait envion deux ans que j'ai en tête d'adopter un autre enfant. Mais j'ignore si en tant que couple homosexuel on a le droit d'adopter. Puis je vais avoir 39 ans, c'est un âge qui paraît un peu "vieux". C'est vrai que c'est du boulot de s'occuper d'un gosse, l'emmener à l'école, voir les profs, le nourrir, l'emmener chez le médecin, supporter les crises de larmes à cause des genoux qui grandissent. Il faut mettre un budget de côté. Mais j'ai à coeur de sauver un enfant du malheur. Adopter un bébé, c'est l'emmener loin de la misère à laquelle il est destiné dans les familles d'accueil.

A l'adolescence, j'ai eu pour amie une fille qui me racontait ses problèmes à cause des familles d'accueil dans lesquelles elle "vivait". Elle me disait que ces gens s'en foutaient. Elle me disait souvent : "pourquoi est-ce que mes parents ne voulaient pas de moi ? pourquoi est-ce que personne ne m'a adoptée ? est-ce que je suis mauvaise ?" Elle s'appelait soraya, je ne l'ai jamais oubliée. Elle avait une grande colère qui lui donnait une fougue et un courage immenses. Elle ne comprenait pas que je ne m'entende pas avec mes parents. Elle ne rêvait que d'avoir une famille aimante, mais moi aussi.

Mon mari et moi n'avons jamais eu de problème avec la génétique. C'est vrai, on ne connait pas l'ascendance de l'enfant adopté, s'il est le fruit d'un viol, d'un inceste, s'il a une malaie héréditaire... Mais quand je vois notre aurore, je me dis que ça n'a aucune incidence sur  la bonne personne qu'elle devient. J'aimerais renouveler cette sensation d'être utile à quelqu'un, de lui apporter les forces nécessaires pour ne pas l'enfermer dans le carcan du rejet social.

 

Photo 600Photo 568 (3)DSCN0211DSCN0101DSC05310 (3)Photo 562

 

13 juillet 2022

gérard depardieu est un monstre

Résultat de recherche d'images pour "monstre depardieu"J'ai toujours aimé gérard depardieu, je trouve son jeu d'acteur exceptionnel, il incarne à fond ses personnages. J'ai commencé à apprécier l'homme il y a quelques années. Il y a environ 8 ou 10 ans, j'étais venu en france voir mon frère. Comme je me lève à l'heure américaine, c'est à dire vers 5 heures, je regardais la télé. Et j'ai découvert une émission de cuisine que j'ai adorée. C'était avec gérard depardieu. Il disait qu'il avait déjà mangé de la baleine. Je l'ai trouvé loin d'être con. Je me souviens encore de sa phrase : "le soir, je me couche fatigué, parce que j'ai fait plein de choses dans ma journée". C'est tout à fait l'état d'esprit de ce livre.


"Monstre" est un recueil de pensées, un livre de coups de gueule. J'ai énormément apprécié le franc-parler de gérard. Il ne cherche pas à plaire, mais seulement à rester lui-même. Puis surtout, il a une sagesse de vie incroyable. Tout tourne autour du désir, du fait d'être vivant. D'une certaine manière, cela m'a fait un peu penser à une conception bouddhiste de l'existence. Seul le présent compte.


Il y parle de ces monstres magnifiques, de ces poètes qu'on ne trouve plus aujourd'hui. Il y dénonce la fausseté des relations humaines actuelles. Tout y passe, des hommes politiques à l'art en passant par internet, le vide des jeunes, le cinéma italien et son amour de la vie. Vraiment, je suis heureux d'avoir lu ce livre. C'est typiquement le genre d'ouvrage qui me fait évoluer, je ne ressors pas indemne de cette lecture. Il y a eu un écho entre ses pensées et les miennes. Comme lui, je suis un assoiffé d'humanité, dans toutes ses démesures.


Gérard depardieu, c'est avant tout un coeur de poète, une vision libre d'artiste, un monstre sacré (non pas du cinéma mais de la Vie). Un râleur qui a le sens critique aiguisé et surtout un coeur immense. J'ai adoré. Je recommande d'ailleurs ce livre à ceux qui désirent prendre du recul par rapport à notre société et changer de point de vue, prendre de la hauteur, grandir, réapprendre à aimer. Un ouvrage magnifiquement écrit.

19 juillet 2022

ma famille

J'ai coupé les ponts avec mes parents. C'est probablement la meilleure décision que je pouvais prendre. La famille a toujours été un fardeau pour moi. A 14 ans, j'ai coupé les liens avec ma famille paternelle qui ne m'aimait pas. Mes parents ont pris la relève pour continuer ce mépris. Pendant longtemps, j'ai culpabilisé. Ce n'est qu'en partant vivre à montréal à 22 ans que j'ai pris de la distance et ai réalisé combien ils ne m'étaient pas chers du tout. Quand je suis parti, ils ont transformé ma chambre en bureau, en jetant par la même occasion mes livres. Le message était clair : "ne reviens pas, tu n'es pas le bienvenu". Ils ne sont même pas venus à mon mariage avec matthew. A défaut de pouvoir faire autrement, nous nous sommes revus quelques fois depuis que je suis de nouveau parisien, mais même s'il n'y a pas eu de grosses engueulades, il y a eu à chaque fois des prises de bec. On ne s'entend sur rien. Ils n'aiment rien chez moi, ni où j'habite, ni l'éducation que je donne à ma fille, ni ma façon de parler, ni mes fringues...


J'ai réalisé que le problème n'est pas seulement que je ne les supporte plus, mais qu'ils créent en moi une sorte de tremblement de terre intérieur. Ils ne savent pas faire autre chose que me rabaisser, m'humilier avec leurs sales réflexions, du coup quand je rentre chez moi je me sens complètement cassé, comme si le pilier sur lequel je m'appuyais vacillait. C'est tout mon être qui se sent brisé, mon courage, mes idées, mes projets. Mes parents n'ont jamais été des parents pour moi, mais des ados.

Beaucoup de gens m'ont jugé sur le fait que je me suis drogué, en me traitant d'irresponsable fini, mais la réalité était que je voulais oublier tout ce que les irresponsables me faisaient subir, qu'il s'agisse des violeurs ou de ces parents immatures et paresseux qui réagissent comme des gosses de 14 ans, toujours à insulter, mépriser, se croire mieux que tout le monde, ne s'intéresser à rien, ne parler que de leur nombril. J'ai perdu trop d'années à supporter leurs violences. C'est terminé. Je ne veux plus d'eux ni dans ma vie ni dans ma tête. Je veux être libre. Je suis contre le respect aveugle des parents, je pense qu'être parent est un titre qui se mérite. Avant, je ne voulais pas d'enfant car j'avais très peur de recommencer malgré moi ,avec eux, la chaîne violente et méprisante dont j'ai moi-même victime. Mes enfants, je les aime. Mon fils biologique, lorenzo, et ma fille adoptive, aurore. Ils sont très importants pour moi, mais pas non plus le point central de ma vie. Je pense qu'il ne faut pas s'attacher de trop à ses enfants, parce qu'ils prennent leur envol mentalement et physiquement. Mon seul pilier, c'est mon mari. Et je ne laisserai personne le démolir.

 

lorenzoMon fils m'a envoyé cette photo par webcam le mois dernier. Dix-huit ans déjà. Normalement, il va venir sur paris prochainement. J'ai hâte de le revoir,ça fait trois ans que je ne l'ai pas vu hors écran depuis le covid, je n'en peux plus d'attendre. On me dit souvent qu'il me ressemble beaucoup physiquement : même nez, même bouche, mêmes sourcils, mêmes oreilles, la même fossette au menton. Par contre, il a les yeux et les cheveux aussi foncés sur sa mère, ma bella monica. Et il n'est pas longiligne comme moi. Pour moi, ma famille se résume à mes enfants, mon mari, monica et mon frère. Plus d'une fois, on m'a accusé de n'avoir aucun esprit de famille : c'est faux. Quand je sais que je suis aimé et que j'aime aussi, je prends très facilement dans mes bras, je m'intéresse à la vie des miens, j'embrasse, je ris, je conseille, je discute longtemps, j'aime faire des activités avec eux (jardiner, promenades, cuisiner ...). La famille, c'est très important pour moi, depuis toujours. Je me sens béni d'avoir pu retrouver mes origines italiennes grâce à monica qui m'a donné mon très cher lorenzo. Dire que j'avais voulu qu'elle avorte, mon dieu, comme j'aurais eu tort de ne pas le connaître... Il ne semble pas attiré par la drogue. Il a une copine. Pareil pour aurore qui est en couple depuis plus d'un an, je suis heureux pour elle.La seule chose que je demande, c'est que mes enfants soient stables psychologiquement. Ils feront leurs erreurs, comprendront leurs leçons, je me mets en retrait mais je suis là s'ils ont besoin d'aide. Contrairement à mes propres parents, je ne laisserai jamais tomber mes enfants en ne me préoccupant que de ma gueule.

26 juillet 2022

Visage de l'agressé (suite)

 

J'ai eu l'enquêteur au téléphone, il m'a informé du processus de plainte pour viol. Déjà que j'étais très tiède, maintenant je suis carrément froid. Apprendre que l'on me fera une expertise psychiatrique me rebute complètement. C'est dingue, on se fait violer et c'est la victime à qui on fait une analyse psychiatrique pour "voir s'il y a des dégâts dans la tête". Euh...moi qui suis devenu phobique social, non binaire et bipolaire  à cause de ça, on va m'accuser de paranoia et ça va se retourner contre moi, non merci ! J'en suis derechef au point de départ, je vais tout garder pour moi comme un secret empoisonné. C'est triste de se sentir acculé contre un mur quand on est victime de viol, on ne vous écoute que pour vous juger. Oui, les policiers sont formés pour faire face à ce genre de situations, mais il n'empêche que je me sens d'emblée sur le qui-vive. Evidemment que ça a  des conséquences psychiatriques quand on se fait violer plusieurs fois dans sa vie, on vit dans la peur. C'est la victime qu'on expertise mentalement, et pas l'agresseur...Lui a droit à un avocat, il faut qu'il y ait des "preuves", et moi on me fouine la tête pour voir si je n'invente rien et n'accuse pas à tort. Je suis écoeuré.

Je vais trinquer à la police française, tiens ! Tchin tchin !

SOURIS GIFS ANIMES - Page 25 | Gif animé, Gifs, Souris

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3 octobre 2022

le pantaloon

panta

En tant qu'enfant de stylistes, on m'a toujours dit que le vêtement que l'on porte en dit long sur notre personnalité. C'est d'autant plus vrai pour le pantalon, qui reflète à la fois la montée du féminisme et celle du saphisme. Ce livre m'a toutefois mis par moments un peu mal à l'aise à cause de certains portraits extrêmes de quelques féministes radicales. J'ai retenu surtout les cas de madeleine pelletier et violette morris, très proches des transgenres actuels : la première doctoresse en ethnologie, anarchiste, qui se travestissait en homme tout en détestant les femmes, et la seconde, championne de sport, qui s'est fait retirer les seins, est devenue nazie et a fini assassinée.

Ce livre permet de connaître l'histoire houleuse du féminisme au travers le port du pantalon, qui était considéré comme un travestissement menant à la confusion des sexes, l'invertion sexuelle. Il était seulement admis pour les femmes pendant la période du carnaval et pour des cas exceptionnels de santé, sur autorisation de la police. Cet ouvrage aborde donc à la fois le féminisme et l'évolution du genre. Il m'a permis d'ailleurs de découvrir des ouvrages intéressants sur l'homosexualité.

J'ai été passionné par tous les chapitres de ce livre, surtout les 18e et 19e siècles, mais j'ai décroché à partir des années 1960. Tout simplement parce que, même s'il est nécessaire de comprendre la force symbolique du pantalon, il n'en demeure pas moins qu'aujourd'hui il est synonyme de grande vulgarité. L'unique argument pour vendre ces pantalons moulants se résume en deux mots : "être sexy". Bien que le pantalon ait été synonyme, jusqu'à Chanel, d'affranchissemt des femmes considérées comme des escalaves, désormais le pantalon est tellement moulant que ça fait des silhouettes dégueulasses, en plus d'attirer les pervers. A mes yeux, le pantalon actuel est un avilissement des femmes et jeunes filles, qui sont par ailleurs de plus en plus non binaires (pas de seins, pas de ventre, pas de hanches, pas de cheveux, aucune coquetterie). Je respecte davantage les femmes qui mettent des jupes correctes, décentes, droites ; il n'y a rien de passéiste à revendiquer un retour à la pudeur des femmes, ce qui ne signifie pas du tout les enfermer dans un carcan. La vraie prison des femmes aujourd'hui, c'est ce pantalon sexy qui les humilie bien davantage que les jupes longues.

Notons que le terme "pantalon" dérive à l'origine du personnage de commedia dell'arte nommé "pantaleone", comme si finalement le pantaloon était une mauvaise blague...

Je suis très mitigé à l'égard du féminisme. D'un côté,je suis entièrement pour, parce que c'est un droit humain au même titre que le droit des enfants, celui des animaux, celui des gens de couleur, celui des handicapés, celui des homosexuels... Mais d'un autre, ayant grandi avec une mère qui, au prétexte de se dire féministe et moderne, refusait de s'occupait de son foyer, ne parlait pas à ses enfants, ne cuisinait pas, ne faisait pas les courses, détestait les garçons, passait son temps à regarder la télé, à fumer des clopes, à parler mal, à se plaindre d'être "condamnée" par sa maternité à rester à la maison, je ne vois pas comment je peux respecter ces nanas-là qui sont la majorité des femmes d'aujourd'hui. Quand votre propre mère vous dit, à 12 ans, au nom d'un prétenu féminisme : "avec ton père je ne voulais pas d'enfant, j'aurais préféré avoir une fille, je ne t'ai jamais donné le sein ça me dégoûtait"...

 

25 avril 2022

les "fringues"

 DSC_0013 (2)La seule chose que mes parents m'ont apprise, c'est que les vêtements que l'on porte révèlent beaucoup de notre personnalité. Ils étaient tous deux stylistes. Ils voyageaient beaucoup pour leurs créations et leurs présentations. Notre vie a changé du tout au tout quand ils ont été embauchés par un grand couturier parisien. Avant, nous vivions en banlieue parisienne, dans une résidence pas top. Ils faisaient leur couture dans l'appartement, je m'amusais à jouer leur modèle vu qu'ils ne possédaient pas de mannequin en bois. Puis un jour, ce fut le loto. Bingo, pleins aux as du jour au lendemain, nous avons emménagé dans un superbe appartement avec vue sur les champs élysées. C'était un appartement de fonction, payé par le patron milliardaire. Ma soeur était ravie de jouer à la princesse dans ce nouveau monde, moi je m'ennuyais, j'étais quasiment tout le temps seul. Mes parents avaient leur propre atelier de couture, je ne servais plus à rien. Mais de cette époque, j'ai gardé un goût prononcé pour l'élégance vestimentaire, voire un certain dandysme. J'en vois parfois à paris, des jeunes hommes au style suranné avec gilet de costume, canne avec bec en argent, moustache pointue. Je les ai vus surtout dans le quartier latin.

Comme je ne m'entends pas du tout avec mes parents, j'ai boycotté pendant des années le "style galant", préférant le "style pd punk". Or depuis peu, je suis revenu à ce dandysme. J'ai toujours été un amoureux des beaux tissus, soie, popeline, satin, flanelle , velours ...C'est presque érotique, pour moi.Comme une passion charnelle entre le tissu et moi, une sorte de baiser.


Il suffit de regarder autour de soi dans la rue pour voir que très peu de gens ont encore du goût vestimentaire. Certains parisiens s'y attachent encore, oui, mais ailleurs ? En banlieue, c'est parka, jogging, jean, basket, sweat à capuche,legging. Beurk. Cette façon déplorable de s'habiller raconte beaucoup de l'absence de personnalité de tous ceux et celles qui les portent comme des clones. Je suis allergique à ce "street style", mon homme aussi. Mon mari a toujours aimé le genre rétro, veste en tweed, veste en cuir, pantalon en jersey, chemise en lin...Cela lui vient probablement de ce qu'il a été galeriste, l'art étant le coeur de sa personnalité. En ce qui me concerne, je peux dire que mon changement vestimentaire raconte mon changement intérieur. La crise du covid m'a fait beaucoup changer, j'ai l'impression ou d'être devenu quelqu'un d'autre ou alors d'être redevenu moi-même. Je suis binaire depuis plusieurs mois, de manière assez stable. En fait, je me force à ne pas céder à mon côté non-binaire quand il arrive. C'est une sorte de schizophrénie que je ne supporte plus. Je me force à rester homme. Et ma façon de m'habiller reflète cet état d'esprit. Mon côté homme aime les vêtements du passé, ce dandysme qui me distingue des autres. J'ai horreur du mot "fringue". La fringue, ça va pour ceux qui ne se respectent pas. Mais quand on se respecte, on s'habille de manière à garder son honneur.


Je ne me "fringue" pas pour rester cool et à la mode, mais pour rester moi-même. Qu'est- ce que cela veut dire de moi ? Mon choix de porter des habits au style passéiste dit que je rejette clairement la modernité. Plus précisément, la fausse modernité, c'est-à-dire les smartphone/iphones, le fastfood, les objets connectés, l'exhibitionnisme. Ce qui m'a poussé dans cette direction, c'est de voir combien les gens sont des clones, tous ils baissent la tête sur leurs écrans toute la journée. Moi , ça me fait peur de voir des gens comme ça. Des gens tellement obnubilés par internet qu'ils ne captent plus rien autour d'eux à part le wifi, des gens qui symboliquement préfèrent baisser la tête plutôt que de la relever avec fierté, des gosses qui ne font plus rien de leurs journées (même pas aller faire un tour en forêt avec leurs grands-parents) sauf traîner sur internet comme ils traînent dans la rue par désoeuvrement. Si c'est ça être "moderne", je préfère retourner vers le passé.

28 juillet 2023

portraits brisés

Portraits brisés J'ai écrit ce recueil de textes dans le but de réveiller les consciences sur l'indifférence.Aujourd'hui, on trouve tout à fait normal de rejeter les autres sans autre raison qu'ils ne nous ressemblent pas, or c'est extrêmement destructeur. Mon mari a mis mon livre dans la petite bilbiothèque de son cabinet, il pense que mes récits pourraient aider certains de ses patients.
Je dresse ici quelques portraits de personnes profondément fragilisées par des traumatismes. Qu'il s'agisse du viol, de l'exclusion ou de la culpabilité, je propose de réfléchir sur notre environnement social afin mieux cerner le problème central du rejet dans l'autodestruction identitaire de soi. Cela traite de l'homosexualité, de la transidentité, de la féminité.

https://www.edilivre.com/portraits-brises-alexandre-nolet.html/

 

"Le traumatisme, c'est un choc dont le corps ne se remet pas. C'est un choc qui reste coincé dans le coeur comme une lame de couteau qui tourne continuellement, blessant et faisant saigner. Certaines personnes se scarifient une partie corporelle, afin de trouver un éphémère moment d'apaisement. La souffrance psychique est si intense, et reste si muette intérieurement, qu'elle a besoin de s'extérioriser sur la peau sous une forme violente. D'autres se font vomir régulièrement pour ne plus donner vie à leur être profondément morcelé. C'est la haine de soi.

Cette haine fait irrémédiablement mourir. C'est le début d'un chemin qui mène inexorablement au suicide. Si la personne traumatisée ressent encore, parfois, l'urgence de la survie, elle se met alors en quête d'un moyen pour recouvrer le goût du respect envers soi. Mais comment faire ? Tous les chemins semblent bouchés, obstrués par ces caillots haineux qui se sont accumulés en soi depuis que le traumatisme est arrivé.
L'écriture comme mise en scène de soi est une des diverses solutions que la psychologie nous offre. C'est cependant une thérapie qui prend du temps, elle n'a rien d'une solution-éclair parce qu'il faut puiser en ses souvenirs, en ses émotions, pour comprendre ce qui se passe en soi. Prendre ce temps pour s'évaluer et se renouveler, c'est faire machine arrière pour comprendre quand et comment s'est opéré le point de rupture en soi.
Inventer des rôles, des personnages, est une façon de s'irriguer à nouveau. Endosser ces rôles, leur apporter une dimension humainement personnelle, c'est projeter à l'extérieur tout un panel de sentiments à qui l'on donne à nouveau la parole. C'est entamer un dialogue entre son moi intérieur cassé et des moi extérieurs imaginaires, afin de trouver probablement un sens aux traumatismes endurés."

11 décembre 2023

apéro gay

A chaque fois que manu vient nous voir, j'ai le coeur (et le corps) en liesse. Comme je sais qu'il aime la bonne cuisine, je lui prépare des apéros dignes de ce nom. J'ai horreur des apéritifs bas de gamme, façon olives-cacahuètes-petites saucisses en vrac. Pour hier, j'ai fait un velouté d'avocats aux noix et une salade de chou en vinaigrette avec olives aux anchois. Le tout arrosé de vin rouge, ce qui nous met dans de bonnes conditions pour l'orgie romaine qui s'annonce en soirée ...😀

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10 janvier 2024

jesus sauve

C'est la première fois que je passe un vrai Noel, c'est à dire un noel qui a un sens à mes yeux. Jusqu'à présent, j'ai toujours vécu des fêtes de fin d'année Crucifix bronze émaillé avec Alpha et Omega - 13 cmplus ou moins sympas, avec plus ou moins de cadeaux et plus ou moins de bons repas. Mais là, ce fut différent parce que depuis plusieurs mois je reçois des courriers venant d'une association chrétienne. Au début, j'étais méfiant, je pensais qu'il s'agissait d'une connerie. Puis je me suis rendu compte que leurs engagements sont très sérieux. Parfois je signe des pétitions, je reçois des médailles, des livrets, des chapelets ... C'est donc la première fois que je fête un noel plein de sens, j'ai découvert certaines fêtes oubliées comme celle de la sainte vierge le 1e janvier, celle de la sainte famille le 31 décembre, la théophanie le 7 janvier, les consacrés à dieu le 2 janvier, le baptême de jésus le 8 janvier. Je me suis toujours demandé pourquoi j'avais fait une crise d'épileptie le 1e janvier quand j'avais 22 ans ; ça m'a sauvé la vie puisque j'avais prévu de me tuer ce jour-là. Le fait de me retrouver aux urgences hospitalières m'a évité le suicide. J'étais dans une chambre commune, il y avait une vieille dame qui avait tenté de se couper les veines. Pendant longtemps je me suis demandé "pourquoi ?". Maintenant j'ai la réponse : c'est la sainte vierge marie qui m'a sauvé.
Cette association chrétienne si essentielle à mes yeux est pour certains une sorte d'arnaque, ou de secte. Il y a des personnes qui se plaignent souvent de leurs courriers jugés prosélytes. Pour ma part, je suis ravi de recevoir des courriers de cette asso.A chaque fois que dans mon coeur, en silence ou en pleurs, je parle à jésus-christ, que je lui livre mes pensées les plus secrètes, les plus douloureuses, les plus amères, peu après je me retrouve avec un courrier qui a un rapport avec mon ressenti.Jésus christ sait ce qui est important pour moi, il m'entend et m'aide. Il y a hélas beaucoup de gens qui me prennent pour un crétin, et ce depuis mon jeune âge. J'ai une personnalité qui ne plaît pas. ça me cause évidemment beaucoup de chagrin, beaucoup de culpabilité. Ce qui s'est passé en juin a ravivé des douleurs extrêmes qui ne partent pas. Je pleure souvent à cause des rejets subis à ce moment. Mais il y a une phrase que je ne souhaite pas oublier, je l'ai lue dans le livre "L'imitation de jesus-christ" : "si le monde ne veut pas de toi, c'est que tu n'es pas fait pour le monde". Plus les mois passent, moins j'ai envie de rester dans le monde, je n'y ai jamais eu ma place. Ce qui m'a sauvé de l'alcoolisme, c'est le christianisme, les gens ne m'ont pas aidé du tout. A ceux qui croient, à tort, que je fais partie d'une secte, parfois j'ai envie de leur répondre qu'une secte a plus de valeur pour moi que bien des gens qui n'ont rien fait pour moi, si ce n'est encore et toujours me tenir en échec et m'empêcher d'évoluer.

5 janvier 2024

rosalba

Rosalba Giovanna Carriera, née le 7 octobre 1675 à Chioggia, morte à Venise le 15 avril 1757, fut une peintre vénitienne du mouvement rococo qui lança la mode du pastel en France lors de son passage à Paris en 1720. Elle a été l’une des premières miniaturistes européennes. Elle a peint 64 oeuvres d'art.

J'aime beaucoup ses portraits de femmes, probablement parce que j'aurais aimé être comme elles.

The Singer Faustina Bordoni (1697-1781) with a Musical ScoreA MuseA Tyrolean Innkeeper

 

19 mars 2024

moi, trans

Depuis quelque temps, j'ai passé le cap. Autrement dit, je réussis à m'habiller en femme sans en avoir honte. Mais cela reste purement privé. Je le fais uniquement chez moi. Avant, c'était un trip sexuel avec mon homme, puis la psychothérapie que j'ai suivie cet été m'a fait comprendre que j'adhérais aux valeurs féminines, que j'avais envie de me sentir femme physiquement. Bon, pas au point d'envisager un traitement hormonal, mais simplement par mon changement d''aspect physique au niveau vestimentaire. Je n'ai jamais été heureux en tant qu'homme, je me suis toujours senti obligé de jouer le rôle de l'individu binaire que je n'ai jamais été au fond de moi.  Il est vrai qu'entendre dire souvent que la transidentité est une obscénité a de quoi refroidir les ardeurs du trans le plus enthousiaste, mais j'essaye de boycotter de ma cervelle les préjugés que la société a encore sur le travestissement. Je veux juste être moi-même, tant pis que mon look ne plaît pas aux autres. Gothique et femme, pas mal non ?😚🤗🤩

ps : photo authentique 😍

17 avril 2024

arche de noé dans le jardin

En ce moment, c'est l'arche de noé chez nous. Il y a trois chats errants qui viennent régulièrement (un noir, un tigré et un que j'ai surnommé "froufrou" à cause de sa collerette blanche) manger les croquettes que je leur donne tôt le matin dans un coin du jardinet. Puis il y a aussi les oiseaux qui se régalent des morceaux de pizza et des croûtes de fromage que je leur lance pour ne rien gaspiller.

J'aime le printemps pour la vie qui se renouvelle. J'ai planté des tournesols, et quand les fleurs seront épanouies je prendrai les graines pour en faire de la nourriture pour mésanges, moineaux et rouges-gorge qui adorent venir dans la mangeoire où j'ai mis des boules de graisse. Comme il n'y a aucun produit chimique dans nos plantes et fleurs, ça favorise à petite échelle la protection de la biodiversité.

fleur d'ortie

31 juillet 2020

rené bickel

J'ai découvert cet auteur bd récemment dans un magazine bio. Le lire est un pied-de-nez à ceux qui dénigrent sévèrement cet univers artistique !

Ses bulles sont très instructives et font réfléchir sur le monde qui nous entoure : le covid, l'alimentation, l'écologie... 

Je suis littéralement fan !

 

 

Start - Le site de René BICKEL

Hystérie collective Les médias nous bombardent d'informations sur les risques de contamination. Ils créent une véritable panique au sein de la population. Au moindre symptôme, on court à l'hôpital. Le coronavirus n'a pas provoqué d'amplification significative de la...

https://www.bickel.fr

 

7 octobre 2020

john donne, poète

 

John Donne, né le 22 janvier 1572 à Londres et mort dans la même ville le 31 mars 1631, est un poète et prédicateur anglais du règne de Jacques Iᵉʳ, considéré comme le chef de file de la poésie métaphysique. Son œuvre, d'une grande variété, comprend des poèmes d'amour, des sonnets religieux, des traductions du latin,des épigrammes , des élégies , des chansons  et des sermons.

« Nul homme n’est une île, un tout en soi ; chaque homme est part du continent, part du large ; si une parcelle de terre est emportée par les flots, pour l’Europe c’est une perte égale à celle d’un promontoire, autant qu’à celle d’un manoir de tes amis ou du tien. La mort de tout homme me diminue parce que je suis membre du genre humain. Aussi n'envoie jamais demander pour qui sonne le glas : il sonne pour toi. »

— Devotions upon Emergent Occasions, 1624

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9 mars 2022

les femmes et l'écologie

Hier, c'était la journée de la femme. J'ai envie de poster un article sur le rôle qu'ont joué les femmes dans la création de greenpeace.

 

Les femmes qui fondèrent Greenpeace

Si ces hommes ont fait les gros titres, de nombreuses femmes fortes et visionnaires ont également contribué à l'expédition d'Amchitka et à donner vie à Greenpeace. Ces femmes courageuses et fortes de leurs convictions nous ont montré la voie à suivre.

https://www.greenpeace.fr

 

17 octobre 2021

cake aux olives

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Parfois, j'invente des recettes de cuisine pour éviter le gaspillage. Quand il reste un fond d'olives, de fleur d'oranger ou de beurre, au lieu de les jeter je les utilise pour faire un cake novateur avec les ingrédients suivants : farine, beurre, olives vertes, amandes effilées, oeuf, lait, fleur d'oranger. Ainsi, j'ai plaisir à cuisiner écolo ! Et le résultat est bon (quoique un peu gras).

25 juillet 2022

moi, cultivateur ?

Quand j'étais enfant, j'adorais le livre "candide" de voltaire avec le message selon lequel "le bonheur se cultive dans la terre". De cette époque, j'ai gardé un grand attachement pour le travail de la terre. Puis surtout, je me souviens de mes grands-parents siciliens qui faisaient leur huile d'olive, leur vin et leur jus de citron avec les produits de leur jardin. 
J'arrive à bien m'occuper des plantes en faisant des engrais naturels avec de l'ortie fraîche ou de l'amidon de mais, toutefois je suis moins doué pour les légumes. Je plante des graines de radis, de salades et ça ne donne ... rien. ça ne pousse pas. Voilà pourquoi ce matin j'ai eu l'agréable surprise de voir que  ... j'ai des pommes de terre !! Pas beaucoup certes, certaines étaient même pourries, mais quand même je suis content du résultat !

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27 juillet 2022

pub

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J'ai flashé sur cette publicité. Moi qui d'ordinaire suis plutôt hermétique au matracage publicitaire, là j'ai un véritable coup de coeur parce que l'image me fait rêver.
Nous sommes dans une société surpeuplée d'images. Je ne supporte plus ces écrans géants qui font mal aux yeux et déversent leurs messages subliminaux. Pour moi, la pubicité a pour unique objectif de vendre des produits en en présentant les vertus, or depuis quelques années le marketing joue au psy. J'ai horreur de ça, j'ai l'impression qu'on fouine dans ma tête pour y plonger de force des pensées qui ne sont pas les miennes. Pour moi, une bonne pub doit justement rester extérieure aux gens, tout en réussissant à fidéliser une clientèle : c'est l'art du commerce. Quand j'étais au lycée, j'ai passé un bac STT, spécialisé dans le marketing. Je n'avais aucune envie de continuer en BTS mais j'avais beaucoup aimé la créativité propre au monde de la publicité. Ce que je reproche au monde publicitaire d'aujourd'hui, c'est son hyperréalisme. ça me fout mal à l'aise. Voilà pourquoi j'ai immortalisé la pub pour le vin que j'ai reçue ce matin, elle me fait rêver sans que mon intimité soit bafouée.

15 novembre 2023

récompense littéraire

A défaut d'avoir reçu cette année une distinction littéraire dans une catégorie du prix du roman gay 2023, mon roman " La destinée du cygne noir" fait tout de même partie des dix meilleurs livres proposés au concours parmi les 250 concurrents !




 Short-list finale

40 titres sur 250 participations, (sur 100 livres dans la première sélection), outre les 28 romans primés :

"Coeur de titane" de Nicolas Desroches aux EDITIONS LIBRINOVA

"La destinée du cygne noir" de Alexandre Nolet aux EDITIONS EDILIVRE

Mon roman sur l'homophobie (centre LGBTI Montréal, québec))

"Adam" de Jean-Philippe Fresnoy aux EDITIONS PUBLIBOOK

" Errances berlinoises " de Marc Jérusalem aux EDITIONS DOURO 

"Fragments de nos vies" de Michka aux EDITIONS ‎INDEPENDENDLY PUBLISHED 

"Les Chroniques d'Ici et d'Ailleurs - Le Fiasco enchanté" de Emy Bloom et Sawaën K. aux EDITIONS B.O.D.

"Théo Ou les chemins du désir" de Dominique Faure aux EDITIONS EX AEQUO 

"Un homme presque ordinaire" de Emy Bloom aux EDITIONS B.O.D. 

"Je même en elle" de Julie-Anne de Sée chez TABOU EDITIONS

"Moi par mois" de Eloïse Averty aux éditions ELLA EDITIONS

 "Sept jours sans nuit" de Christophe Austruy aux EDITIONS L'HARMATTAN

" Je suis ton père ? " de Rémi Lecocq-Jestin aux EDITIONS DONJON  




 

24 novembre 2020

jolis jolis monstres

Un livre comme je les aime : franc-parler, anticonformiste, réel. C'est l'histoire vraie de celles qui ont fait le monde des drag queen à new york dans les années 80-90 jusqu'à aujourd'hui.

Ecriture cinématographique, scènes vivantes. On aime ou on déteste le ton direct dont la réalité brute, sans condescendance, met parfois mal à l'aise. J'ai adoré.

C'est la petite histoire de lady prudence dans la grande histoire des droits lgbt.

C'est un vibrant hommage à ces drag mortes du sida . 

C'est aussi une façon de (re)découvrir sa part de féminité. Je suis un monstre, c'est ainsi.

"Dans la hiérarchies des proies, les hommes nous situent entre la jeune fille 'qui l'a cherché' et la catin immigrée"

Ce livre a reçu le grand prix des blogueurs littéraires, ça prouve leur ouverture d'esprit.

Un coup de coeur, quoi. Et un livre contre l'oubli.

Jolis jolis monstres par Dufresne-Lamy

17 décembre 2020

Non au gaspillage !

Je suis contre le gaspillage, qu'il soit alimentaire, financier, environnemental, cosmétique, vestimentaire...

Voici un article que je trouve très intéressant en cette période de noel où parfois certaines personnes laissent de côté leur conscience écologique ...

Guide des cadeaux zéro déchet, l'édition COVID-19 - Greenpeace Canada

Voici quelques idées de cadeaux de fêtes écoresponsables pour ceux et celles d'entre vous qui cherchent à apporter un peu de joie à leurs ami·e·s et à leur famille, tout en réduisant le gaspillage des fêtes pour prendre soin de la planète.

https://www.greenpeace.org

 

16 juin 2021

mon blog a 1 an

 

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Cela fait un an que je tiens mon blog. Qu'est-ce que je pense de cette expérience ? Je suis mitigé. D'un côté, cela me plaît. J'aime écrire des notes sur divers sujets, tant sur la danse que les bouquins ou les saints chrétiens. J'aime l'idée de transmettre des messages aux autres. Mais d'un autre côté, j'ai parfois l'impression d'écrire un peu dans le vide. Je remercie sincèrement phany pour ses commentaires réguliers qui me font plaisir, mais pour les autres il n'y a pas de retour alors que je commente souvent leurs blogs. Pourquoi ne vient-on pas ici ? Je ne suis pas à la recherche effrenée de statistiques ou de commentaires, je ne veux pas avoir "mon heure de gloire", je souhaiterais simplement un échange humain. Je  ne peux pas m'empêcher d'avoir en tête ce qu'on disait des blogs au tout début.  On disait que c'était un moyen d'etre soi-même. J'avais 19 ans, j'aimais cet anonymat qui donnait du sens à ce qu'on écrivait. Car on ne faisait pas qu'écrire des notes lambas, on livrait une partie de soi, des pans de vie, des souvenirs, des réflexions intimes. On donnait de soi-même dans son blog, c'était un échange avec autrui. Certains parlaient de leur ennui un quotidien, ce qu'ils cachaient à leur entourage. Le virtuel faisait sens au réel. Mais aujourd'hui ? 

13 mars 2023

manu, mon sauveur

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Hier en fin d'aprem, manu est venu nous voir. Il venait prendre de mes nouvelles, parce qu'il sait qu'en ce moment c'est la big déprime à cause de mon genou qui s'est pété encore une fois, du coup je ne peux pas monter le spectacle que j'avais en tête. Et surtout, surtout, je me fais royalement chier depuis cette inactivité forcée depuis plusieurs semaines. Je peux marcher, mais avec précautions. Heureusement qu'on habite au rez-de-chaussée.
Manu est le seul vrai ami que j'ai jamais eu. Il est le seul à ne jamais avoir été pourri par la jalousie envers moi. Au contraire, il est gentil, serviable, compatissant (ce dont j'ai vraiment besoin en ce moment).Lui parler me fait toujours beaucoup de bien. Il me redonne confiance en moi. Hier, il m'a proposé de faire un remplacement comme prof de danse dans son école. C'est prévu pour dans un mois, je pourrai de nouveau effectuer des mouvements.Il va en parler au directeur, j'espère que ce sera oui.
Pour l'apéro, j'ai proposé des croustillants de camembert et un moelleux au choco (faits maison !) avec du vin blanc.Mon moral va nettement mieux. Manu 'mon sauveur de nerfs' ! 🥰

28 avril 2023

écoeuré des livres ?

 cygneJ'ai voulu donner une seconde chance à mon livre "la destinée du cygne noir" car c'est celui qui se vend le moins. Dommage, car c'est un roman engagé contre l'homophobie et la transphobie. Quand j'étais gosse, je rêvais devenir écrivain ; aujourd'hui, je suis à deux doigts d'être écoeuré du monde éditorial. J'essaye de publier de bons livres, sérieux et engagés. Mais j'ai de plus en plus de doutes sur la fiabilité des comités de lecture qui se permettent de donner vie ou mort aux manuscrits selon leurs humeurs et leur bon vouloir. Un manuscrit peut être refusé en deux jours, ou accepté sur un coup de tête. S'il y a des homophobes dans le tas,  un manuscrit sur l'homophobie sera refusé, sans autre critère que la subjectivité  de ces  gens !!

Il y a tant et tant de gens qui publient des bouquins, souvent auto-publiés, que c'est extrêmement difficile de sortir du lot. Je suis heureux que de prestigieuses bibliothèques parisiennes aient accepté certains de mes ouvrages, j'espère que les lecteurs en sont contents. J'aimerais bien avoir un écho, un jour, de la part d'éventuels lecteurs.
Récemment, en discutant avec un libraire j'ai appris que les impressions à la demande étaient un obstacle pour vendre ses livres. Pratiquement toutes les maisons d'edition désormais ont opté pour une publication de leurs livres au compte-goutte, selon la demande de tel ou tel client. Les ventes restent ponctuelles. Rien à voir, donc, avec l'envoi "en masse" des livres aux librairies. Et donc, on ne vend quasiment rien. Si on arrive à vendre par ci par là un ou deux bouquins, c'est bien. Le mieux, c'est d'intéresser les bibliothèques, au moins on reste plus longtemps dans les mémoires. Par contre, les bibliothécaires ne veulent pas acheter, tout est aux frais de l'auteur, c'est moi qui ai proposé, acheté et envoyé mes livres.


Mon manuscrit a été refusé par L'harmattan mais accepté par un sous-groupe spécialisé dans les sciences humaines. Sur le coup, j'ai cru que l'expérience allait être différente, mais après lecture du contrat et quelques questions posées à l'éditeur, je me suis rendu compte que c'est exactement la même galère pour vendre que partout ailleurs. Impressions à la demande, et tenter de vendre par ses propres moyens.  A la différence que l'auteur est obligé d'acheter 50 exemplaires de son bouquin, ce qui reviendrait dans mon cas à presque 800 euros. Je trouve ça vraiment dégueulasse, on a tous des soucis financiers à cause de l'inflation et du chômage, et le monde éditorial impose cette condition pour "réaliser son rêve de publier un livre". Un rêve, mon cul oui ! Une arnaque plutôt ! Résultat, j'ai laissé tombé chez eux, ça ne vaut pas le coup. Pour ce prix-là, je préfère partir en vacances. Non seulement tu débourses une somme folle pour te retrouver ensuite sur les bras avec 50 exemplaires de ton bouquin dont tu ne sauras absolument pas quoi faire (sauf les embarquer avec toi sur un salon du livre dont tu auras évidemment payé ta place au prix fort) , mais en plus tes livres ne seront pas sur les rayons des librairies, tu devras te débrouiller par tes propres petits moyens pour vendre au compte-goutte, et tu ne pourras être payé par les droits d'auteurs à hauteur de 4 % qu'après avoir fait 500 ventes ! Non mais c'est effarant !

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