Un court métrage réalisé en 1950 très ...hot. Une première partie très clairement érotique où on voit les prisonniers se masturber. Un film muet , sans musique non plus mais aux images très parlantes, très fortes. D'un point de vue historique, c'est intéressant parce qu'on voit qu'à cette époque les gays étaient vus comme des criminels. Le gardien qui est un voyeur et un homo refoulé. J'ai bien aimé la symbolique de la fleur pour représenter l amour des deux hommes. 
Une anthologie méconnue de jean genet.

Une amie m'avait dit que je pouvais avoir des matsot gratuites pour pessa'h en téléphonant au beth loubavith étudiant. La personne que j'ai eu au tel m'a gentiment proposé qu'une tierce personne 'habad livre chez moi un paquet de matsot !

On a beau me mettre en garde contre la communauté 'hassidique en la traitant d'intégriste, il n'y a rien à faire... j'aime ces gens. Ils sont plus serviables que la plupart des individus aujourd'hui. 

Ne manque plus que le raifort. 
Je vais faire mon propre harosset (pâte faite de jus de raisin, pomme, canelle).

Comment on dit "bisous mes bien-aimés hassidim" en hébreu ?

Un livre qui m'a bien fait marrer ! 
L'auteur, qui est journaliste, dénonce le parisianisme, cette mentalité de snobisme qui règne en reine sur la capitale. J'ai surtout retenu les figures de bernard tapie, jean cocteau et flora tristan.

Ce livre m'a interpellé parce que c'est justement à cause du parisianisme que je suis parti vivre à montréal. Avant j'étais bobo parisien et j'étouffais avec ces codes sociaux à la con. 

Ecrit en 2014, cet essai a le mérite de percer avec un humour parfois féroce cette recherche permanente des honneurs.

Trois confinements en un an, ça se fête. Du coup hier on a sorti une bouteille de vin que nous avait ramenés mon frère. Quel bonheur de laisser glisser dans la gorge ce nectar plus ou moins amer ! Sans rire, il était bon. Pas trop fort.

Un an que le spectacle que je crée est en berne. Des mois que je ne peux pas bosser. Le spectacle est terminé, mais impossible de le représenter en public. Je suis à deux doigts de devenir alcolo. Ou dépressif. Ou cynique, au choix.

Mon homme, à la patience légendaire, commence à avoir les nerfs en pelote à cause des confinements. Quant à aurore, elle en a marre. On en a tous marre, de cette situation.  Que vais-je faire durant ce mois -ci ? Lire, me remettre à la cuisine, faire l'amour avec mon chéri, faire de la photo, écrire un nouveau livre. J'ai bien envie de faire une sorte de purge, à la fois mentale et physique. 

J'ai une amie qui envisage de vendre ses photos sur instagram pour faire face à ses soucis d'argent dûs au covid.J'y songe aussi. Je vendrai seulement mes photos de danse et de mannequinat, pas mes photos persos. 5 euros l'image, en paypal.

Ah et j'oubliais, pour couronner le tout mon stepper vient de se casser. Hallelouia.

Ce matin, j'ai vu une chose étrange. A 5 h, je faisais mon sport dans le jardinet, quand soudain j'ai vu apparaitre dans le ciel ... une girlande d'étoiles. Plus exactement des satellites. Je les ai comptés comptés : 50. Ils sortaient tous du même endroit, comme une poche interstellaire. Ils formaient une ligne droite. C'est la 1e fois que je fois ça. De loin, on aurait dit des étoiles sur une ligne de pêche, ça faisait bizarre. On se serait cru chez x-files.

Il fut l'un des Pères de l'église. Evêque de jerusalem en 350 à 386, il vécut à l'époque des persécutions. L'empereur romain doclétien s'en prend violemment à tous les croyances contraires à celles de Rome. Dès sa mort en 305, le christianisme bénéficie d'une plus grande tolérance grâce à l'edit de milan qui accorde la liberté reigieuse dans l'état.

Dans sa jeunesse, cyrille connait bien la Bible. En 348, il succède à maxime , évêque de jerusalem, qui l'avait ordonné prêtre.

Ses reflexions théologiques le poussent dans le sens contraire de la pensée dominante, l'arianisme. Après 360, il s'exile en séleucie. En 381 le pape damase écrit que « nous reconnaissons depuis longtemps comme évêque [de Jérusalem] le très vénérable et très pieux Cyrille, qui a été élu jadis selon les règles par les évêques de sa province et qui, en divers temps, a beaucoup lutté contre les ariens ».

Il écrit des catéchèses baptismales , qui constituent un formidable témoignage de l'histoire des liturgies. 

« Nous avons besoin de la grâce divine, d’une sage perspicacité et d’yeux bien ouverts, afin de n’être pas victimes de notre ignorance, en mangeant de l’ivraie pour du blé […] »

— Cyrille, Catéchèses, 4.

Je me souviens des émissions à la ardisson que je n'aimais pas spécialement. Des sujets vulgaires étaient souvent abordés comme : "sucer c'est tromper ?"

Je m'en rappelle aujourd'hui parce que quand je suis avec mon "amie" trans,il y a toujours du désir entre nous. Des caresses osées, des bisous sur la bouche. Ce n'est pas comme avec mon mari,que j'aime éperdûment, mais cela me pose un petit souci de conscience étant donné que j'ai pris la décision de lui être fidèle. Seulement voilà...

Quand votre "amie" met volontairement des soutifs , strings et bas affriolants en sachant pertinemment que vous y êtes sensible, bah j'ai du mal à ne pas réagir. Et je me suis senti mal vis à vis de mon homme.Du coup j'ai dit stop et on a bu une tisane à la place lol.

Que dire de cette situation ? Que j'ai une bite à la place du cerveau ? Hum, peut-être.

Un nanar adolescent tout ce qu'il y a de plus con et drole ! Un remake de "ça" version irlandaise qui nous a bien fait marrer ! 
Surtout la scène où le gosse se défend à coup de liquide vaisselle et que des bulles sortent ensuite de la bouche du clown ! Ah ça me tue, cet humour !!

Une histoire d'exorcisme et d église damnée. Des plans amateurs à la "blair witch".
Pas d'effets spéciaux grandioses (ombres, chaises qui se déplacent, portes qui s'ouvrent) mais une tension psychologique bien ficelée. Par contre je n'ai pas compris la fin.

J'ai adoré ce film. Il ne dure pas longtemps mais transmet un message d'humanité incroyable. C'est une confrontation entre une vision de la vie sage et celle, désastreuse, du capitalisme.

C'est l'histoire d'un vieil homme esquimau qui débarque à new york et se lie d'amitié avec une bande de sdf. Il veut parler "aux ancêtres" de la banquise qui fond et sa peur que le monde ne puisse plus jamais etre beau, mais se rend vite compte du mode de vie catastrophique des américains ultra matérialistes qui mène le monde à sa perte.

Ce film parle d'écologie, mais de manière à dénoncer l'indifférence qui existe entre les gens. Je le recommande vivement, il est exceptionnel.
Un film plein d'innocence, sans etre mièvre. Une perle.

Un film d'une grande sensibilité. L'histoire d'une femme atteinte à 35 ans d'une maladie dégénérative. Un an et demi plus tard, son mari la trompe. Elle essaye de se suicider. Elle retrouve sa joie de vivre grâce à une aidante à domicile d'apparence déglinguée qui, en fait, s'avère très humaine. Toutes deux s'aident mutuellement.
Un film poignant qui traite du handicap avec délicatesse. L'actrice hilari swank est exceptionnelle. On voit l'évolution dramatique de la maladie.
Une vraie leçon de vie.

J'ai rarement des soucis de disphorie de genre , mais quand ça m'arrive c'est très puissant. Et en ce moment, je suis en plein dedans. Je n'aime pas être comme ça, parce que j'ignore combien de temps cet état va durer. J'ignore même comment ça arrive. ça m'arrive un jour, voilà tout. Je me sens un peu prisonnier de ma non-binéarité.

Ma disphorie a commencé à se manifester quand j'avais 19 ans. Depuis, les choses ont beaucoup évolué. Ce n'est pas quelque chose que j''assume, parce que c'est très troublant. Cela me provoque un dédoublement de personnalité. Moi qui d'ordinaire adore faire l'amour avec mon homme, quand je suis dans cette période je me renferme complètement sur moi et refuse qu'il me touche. Je lui dis que ça n'a rien à voir avec lui (et c'est vrai), j'ai simplement une hypersensibilité épidermique qui me rend le moindre toucher insupportable. Allez savoir pourquoi... 

Parfois je me dis que je devrais à nouveau voir un psy pour comprendre mon évolution de ce côté-là. ça me perturbe dans ma vie quotidienne, amoureuse, sociale. Seule ma vie professionnelle est préservée parce que la danse me fait utiliser ma sensibilité féminine exacerbée.

Pourtant, ces dernières années, j'avais cessé d'être hypersensible. C'est revenu progressivement depuis janvier, depuis le coup bas que m'a fait mon "amie" trans et qui a provoqué un état de choc chez moi. Ce qui s'est passé m'a vraiment chamboulé,en profondeur. ça a ravivé d'anciennes blessures psychologiques et émotionnelles qui ne me laissent plus tranquille. Dans ces moments là, je me sens mal, sur le fil du rasoir, au bord du gouffre. L'impression que je n'intéresse personne, que je ne sers à rien. La seule chose qui me retient de faire le saut de l'ange, c'est de me rappeler le vécu très amoureux que j'ai avec mon homme et que j'ai une fille à la maison.

Je parle peu de ma non-binéarité. Qu'y a t il à en dire, de toute façon ? Qu'intérieurement je me sens femme, sans trop réussir à expliquer pourquoi ? Qu'à l'exception de mon homme, je ne suis entouré que de gens transphobes pour qui cet état est une forme d'hérésie? ça fait mal d'entendre ces propos. Parfois j'ai l'impression qu'on me prend pour un animal de foire, sauvage et docile en même temps.

Un film d'aventure très sympathique. Une histoire de tsunami dû au réchauffement climatique. A notre époque, un second titanic a été construit et voyage sur l'atlantique. Scénario prévisible mais agréable à regarder. Je ne me lasse pas de ce genre de téléfilms, ça me détend.

Un film que j'ai trouvé assez effrayant, maniant bien les ficelles de l'horreur. Une pointe d'humour noir avec un tueur à tête de souris en peluche lol.

L'histoire : une famille part dans une maison de vacances et découvre qu'elle est habituée par trois psychopathes. Scénario original mais tordu. Avec l'actrice qui joue dans "ogre". Film qui tient en haleine.

Un film que j'ai regardé plus pour le plaisir des chorégraphies que pour son aspect thriller. Il dénonce bien la cruauté du monde de la danse classique : les blessures physiques, les blessures psychologiques pouvant mener au suicide si on n'arrive pas à satisfaire ses ambitions professionnelles, l'indifférence des directeurs artistiques. Deux phrases reflètent parfaitement la mentalité : "tout le monde couche avec tout le monde ici" et "c'est un panier de crabes ici". J'ai passé un bon moment. 

Pffff, loin d'être passionnant.

 C'est la reconstitution d'un meurtre ayant eu lieu 5 ans auparavant. Comme une sorte d'enquête. Un couple (en froid) fait un échange d'appartement et découvre le corps d'une journaliste tuée peu avant. Le tueur revient et s'en prend au couple.

Certains plans cinématographiques sont intéressants, on dirait un film des années 80 avec sa musique à la "panthère rose". Mais c'est d'une lenteur effroyable.

Un film de frédéric grousset, 2010, à ne pas confondre (comme moi) avec celui de gaspar noé en 2018...ça reste quand même une découverte cinématographique. Scénario basique, probablement à petit budget, mais qui a le mérite de créer une certaine tension psy avec des plans à effets. Thriller potable. Perd pas de temps en dialogues longs. Jeu d'acteurs un peu forcé. J'ai trouvé le temps un peu long durant cette heure... La question que je me pose est : s'agit il d'une histoire vraie ??

Un scénario basique mais efficace. L'histoire : des inconnus font une expédition mais ont un accident de bus. Un homme les secoure et les emmène chez lui, à cause d'une tempête qui se prépare. Surviennent des phénomènes surnaturels, des apparitions, des fantômes, des voix. Un siècle auparavant, une famille a été tuée par le fils adoptif qui était possédé par le démon. Les invités décident de fuir. Ils se font tuer. 
Une histoire de mauvais karma, de réincarnation diabolique. ¨Plutôt sympa comme film.

Un film un peu long à démarrer, faut attendre une demi-heure pour que débute vraiment l'horreur. Un vague air de "souviens toi l'été dernier" avec le ciré jaune de pêcheur du tueur. Et surtout, ce qui m'a fait marrer est sa signature : "boo" !! Des personnages pas trop caricaturaux, une jeune actrice qui joue très bien l'aveugle. Pas mal de suspense psychologique. Un  jeu de chat et de la souris. Séquence drôle : quand la jeune fille tente d'appeler la police et que l'assistance vocale de son iphone appelle... son père !! Un film passe-partout au scénario prévisible mais qui se regarde avec frissons . Seule la fin est inattendue, avec un petit air de "massaxre à la tronçonneuse" : il y a deux détraqués grimés. Boo.

Un film d'horreur tous publics que j'ai trouvé fort sympathique. Un ogre vraiment très très moche que j'ai adoré ! 
L histoire :un village du 19e siècle connait une épidémie terrible. Un pacte a été scéllé avec un ogre : chaque année, un sacrifice humain lui est offert. Les habitants ne peuvent pas mourir. De nos jours, des jeunes font une rando dans le coin et se retrouvent dans une brèche temporelle et atterissent dans ce village où il leur arrive des tas de pépins. Effets spéciaux cools.  A part quelques scènes d'hémoglobine, pas effrayant mais divertissant.

Un texte très profond sur la liberté humaine. A la fois poétique, philosophique et existentialiste. Une merveille.

Notre besoin de consolation est impossible à rassasier | Stig Dagerman

Je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie soit une errance absurde vers une mort certaine ne peut être heureux.

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