"Le chemin du calvaire" est l'autobiographie de roy hession, un évangéliste anglais qui fut une star. Son livre fut un best-seller mondial dans les années 1950-1960. Ce récit retrace son cheminement personnel, spirituel. Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est sa grande honnêteté, et sa grande humanité. Il n'y a rien de doctrinal, au contraire l'auteur reconnaît ouvertement ses fautes, ses échecs, ses erreurs et les leçons qui l'ont fait grandir dans la foi et la grâce. Ce livre parle du Réveil. Aujourd'hui, que ce soit dans les paroisses ou pendant les messes, on n'entend plus parler du Réveil spirituel. Mais à l'époque, il était fréquent que des chrétiens "affamés" se tournent vers Christ après avoir écouté des témoignages de conversion. Cet ouvrage a aidé un très grand nombre de gens à l'époque de sa publication et diffusion. Roy hession fut un évangéliste très demandé, il a donné des tas de conférences dans le monde entier : aux usa, en indonésie, aux indes, au canada del'ouest, au brésil, en france, en afrique de l'est, en allemagne... Son récit a été une véritable bénédiction pour ses lecteurs, même s'il a choqué un certain nombre de personnes. Pour l'époque, c'était une sorte de "provocation". Encore aujourd'hui, son message reste vivant. C'est l'idéal pour celui qui est en quête de Christ. L'auteur ne se met pas sur un piédestal, au contraire il se voit comme un pécheur parlant de sa foi à d'autres pécheurs. Il y est avant tout question de la repentance, du brisement de soi grâce à la puissance du partage des expériences personnelles.
Pendant la période du carême, j'ai lu beaucoup de livres chrétiens. Et quand je suis arrivé à un petit fascicule intitulé "la grâce", j'étais certain d'avoir bien évolué. Je demandais même à Christ de me couper du monde pour me consacrer à Lui. Puis il m'est arrivé deux très grosses douleurs auxquelles je ne m'attendais pas, des rejets aussi soudains que violents de personnes en qui je pensais pouvoir faire confiance. ça m'a fait extrêmement mal, au point d'avoir des idées très noires. J'ai pleuré, hurlé, me suis scarifié, coupé les cheveux en signe de honte. C'était une torture émotionnelle. Puis j'ai tenté de leur pardonner. A un , surtout, que j'avais aimé sans que cela soit réciproque. J'ai écouté souvent des messes, dont celle des malades, et cela m'a guéri. J'ai cessé d'avoir des douleurs au coeur et à la tête. J'ai admis que Dieu m'avait volontairement brisé en juin afin que je puisse me repentir devant Sa croix. Aujourd'hui, j'ai fait un choix de vie que peu comprennent, celui de me consacrer à Christ. Pas seulement en écoutant la messe tous les dimanches, mais en devenant missionnaire. C'est ce que j'ai toujours souhaité, d'ailleurs, depuis que je suis enfant, mais les autres me l'ont toujours interdit. Encore maintenant, intérieurement je ne suis pas encore tout à fait remis du drame de juin, je reste muet sur tout ce qui touche à mes émotions intimes, mais je suis content que Christ m'ait aidé à me relever envers et contre tout. En tout cas, ce livre est un vrai trésor de sagesse que je recommande à ceux qui cherchent Christ avec honnêteté.
"Jésus ne pardonnepas seulement le péché. Il transforme les situations et nous rend ce que nous avons perdu."
" Chaque humiliation, provocation, tension ou vexation est utilisée par Dieu pour nous
briser. Il veut creuser en nous un canal encore plus profond pour la vie du Christ. La seule vie qui plaît à Dieu, la seule qui soit victorieuse est sa vie à Lui, jamais la nôtre. Mais notre existence centrée sur nous-mêmes est opposée à la sienne."
" La foi ouvre un chemin à travers les armées de la peur, du doute, des reproches que l’on se fait à soi-même. Elle abat l’adversaire sur la base de l’œuvre de la croix. Jusqu’à ce qu’elle puisse s’emparer, louer et se réjouir de ce pour quoi elle a prié. "
"le thème de ce livre est celui de la grâce de Dieu touchant le cœur d’un homme dans le besoin et y suscitant le Réveil."
" Un Blanc et un Noir ensemble, sur l’estrade, offraient un beau témoignage. À la croix, les questions de couleurs n’ont plus de sens, elles sont oubliées. Non seulement nous, les Blancs, étions inconscients de la couleur de peau de William, mais lui non plus n’en avait même pas conscience. Des barrières se dressent à cause de la couleur de peau, non seulement parce que certains se croient supérieurs, mais aussi parce d’autres sont pleins de complexes et ont du mal à oublier leur propre couleur. La grâce avait libéré William depuis longtemps"